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I A i d e , un Pcini
= lettre fot Idë
L a Compagni.
:ntrepnfe qm p
d'ime
Phyliq.
& q n
V o
; &queSaM;ijcftém';
re, toosksfraisduvoyage.
dans l'affemblée le i6. l<ete'moigna
beaucoup dejoye
troilToit avautageufe pour la
•quoit combien SaJVIajcftefouhaitoit
qu'on en perfcaionuât lei ; différentes parties.
Monlieur l'Abbé Bignon propofa ce jour-lii Mr.
GundelfcheiiKer, qui fut accepté tour d'une voix,
& fes lettres lui furent expédiées en qualité d'envoie
par l'Académie, pour me fccondcr dans mes travaux.
Il remercia la Compagnie à la premiere affcmblée,
& fe trouva à toutes les antres jufques à
n ô t r e départ. Nous eûmes l'honneur d'en prendre
congé le 6. Mars, & nous allâmes enfuite à Verfailles
recevoir les derniers ordres de Monfcigneur
de Ponrehartrain, & de Mr. le premier Medecin.
M . . Fagon qui occupe cette charge avec tant de
ion content d'avoir parlé plulieurs fois
avantages qui pourroient revenir de ce
l'éclairciffemeut do l'Hiftoire natnrelncore
l'honneur de me prefenter à Sa
i reçût avec fa bonté ordinaire , » un
Jle m'avoit permis de lui dédier.
partîmes par la diligence, & nous
à Jjyon en fept jour s & demi. Nous y
vîmes le recueil des plantes rares que M« Goiffona
obfervées dans les Alpes. On attend de cet habile
Medecin, non feulement l'Hiftoire des plantes qui
nailTent aux e
fieurs obfervatiori
fur tout celles qu
Mr. Goiffonnou
de Colonia Biblit
tiquaire. Il a fait
cueil de Medailli
d'Inarumens q- "
d e Poids & •
& de tout ce
L e rô. M,
ques à Condriea
de Lyon, & à di
le lendemain au Pi
deilbus de Valence,
L e 18. nous débarquâmes à Avignon, d'oùnous
partîmes pour A I X qui n'en eft éloigné que d'une
journée. On ne m'accufera pas d'être prévenu en
faveur de ma patrie , B j e dis que dans fa médiocre
grandeur c'eft une des villes de France la mieux bâtie
ivirons de Lyon : mais encore pliions
anatomiques très-iingulieres, &
regardent la (truaure de l'oreille,
procura la connoiffance du Pere
:hecaire des Jefuites , fçavant
nt fervi aux facritices des payens ^
de Mefures anciennes; de Talifmans,
qui regarde la belle antiquité,
irs nous defcendîmes fur le Rhônejnfbourg
du Lyormois à ièpt lieues
:oucha
d i f t i n a i o n ,
au Roi des
voyage pou
l e , me fit ,
M a j e f t é , qu
L e 9. Mai
peu de tem_s un prodigieux r
••éques & Latines; d'Idolei
: Vienne. On
/illage à quatre lit
& la plus agréable. Après que j 'eûs embraffé
mes parents , nous allâmes faluer M' , de Boyer
d'Aiguilles Conieiller au Parlement nous fûmes
bien moins touchez de fes tableaux, quelque rares
qu'ils foient, que nous ne le fûmes de fou mérite.
C e fçavant Magiftrat n'excelle pas feulement dans la
Gonnoiilance de l'antiquité , il a naturellement ce
goût exquis du derTein qui rend fi recomjmndables
»Tnftitntionts I
b J, if„
i Htibïiii.
G E
les grands hommes en ce genre. M'. d'Aiguille Pdlai d'abord fil
tait graver une partie de fou cabuiet en cent grand, i leur remis
planches d'après les originaux de R apha ë l , d'Anè ¿t r a i n m
del Sarto, du Titien, ^de Michel Ange Carav» d^ b â ii™
de Paul Veronéfe , du Corrége, du Carrache ® Ì
T i n t o r e t , duGuide, duPoudin, deBourdon,de: !! „ m v
Sueur, dePuget, du Valent in, de R u b e n s , du Vi, ' f fous ce regue.
" • " CeMagiftrat,, ¿^ec la même magn.n
• -r é qu elle a
''eft l'c
D U L E
M " , les D é p u t e ! du Commerce,
•s ordres dont Mouleigneur de
oit chargé. Comme il 11 y avoit
,3 partir pour le Levnnr-
V A N T.
, qu'ils 1 ferve ;nt ; dans les aaes
,ot le temps de c
& d'admirer; le!
Si 11
D y e k , & d'aiYtres Peintres film
permettra-t-il de dire qu'il agravé lui-même quelquiî S t V ' b
unes de ces planches ; quelesfrontifpicesdesdeuivi des Ror
lûmes qui compofent ce recueil font de fon invention raneieur
qu'il a conduit les Graveurs pour la fidélité des coi îmi fe r
tours, &pourlaforcedcscxprdnons.?Unhomnico )•
•• ' qui remplit d'ailleurs lî dignement les d
oit dt
ce qi
iliderer les bcautex
ehangemens qu'on
1 cont inue d'y batir
:11e reprendra bientcms
des Grecs &
s de
•e fi charge, ne fçauroit fe déiaSèVplusiioMemS ti
M r . d e T h o m a f f i n M mgnes ef"t 1 c C o , ;l'c
le ville
cffelitoient encore di
ice des Goths.
m le pins cxad des
,ciw qu'il étoit en fa
iploïoit qv -
le nous y
des derni
mauvais
; fiécles,
lût & de
iens a Gé
. des villi
rbre & que gi
m i t , dé-
1 bâtie &
.laniere de
it creufé
feillcr du pVrtaTCnt^e ProTOiÎé r d ' u n ^ é i * ^ « crit Marfeilie'cormK une vM^
tingué, qui nous tliit efperer un recueil des lettrt d'une grandeur conlrderable d f P ^ " "
de Mr. de Peirefc, dont les manufcrits ont été ri, theatre' autour d'un 1> for t
pandus par tout le Royaume. Cet homme infati«. dans les rochers. Peut-etrc u e u icui
ble en a laillé plus de cent, tous écrits de fi mafc plus fuperbe avant le ^ A i i ^ ;™, to^ le^t^^
comme le r e r i r q u e b M ' . ' Spon. On affeure qt vivoit s'trabon : car cet f™'P^'f'
les héritiers de Mr. de Peirefc, s'étoient chauft comme d'une des Pl®
pendant tout un hiver d « papiers qu'on avoù t r » que qu'elle »»^„'jj^tt X i v
vei dans fon cabinet. N'auroient-ils pas mieux fai: chitcilure, qu on avoit autretois v us ,
de brûler du bois deCedreou du boisd'Aloès i- L; dans Cartage & dans Marieil e ,„ r i , . n n e
natare en produit touslesjours, & peut-être ne ve,. On n'y trouve aucuns rtftes ^
r a - ^ o n jamais d'homme femblablc à M- , de Peirefc magnificence, en dq „ c les
O n compte parmi les aHtres,fçavants denôtrevil- ,mens des temples d Apol lon & de uiai i e ^
le Mr. Gautier Prieur de la Valette, ce grand A habitans de
tronome, dont Mr. Gaffendi parle aVec tint d'élo- avoient bâtis. Nous ^^^
ges cSealiger & d Cafaubon qui ne prodi^oie,,' édifices f d effiÎ^^^^^^^
pas leurs louanges , conviennent queM'.deRafej! auffi l'endroit ou 1 ytheas ni ai r dcMa r -
de Bagarris, . Èarde du Cabinet du Roi Henri IV- aiguille pour détermine ^ mfi X o i t
étoit Sn excellent connoiffeur de tous les ancieni fâc. ''yAfî^, I f f ^ f ftlo ¿ Î
monumens. Il ne faut pas oublier ici Annibal H d" «mP^ d Alexandre ^ « = cÎtres qif oiî
brot grand Jurifconfulte, qui fçavoitparfaitement 1. le p l f "ncim de tous f f ^ ^ ^
L a n g u e G r é q u e , & l'Hiftoire Orientale, commeii ait vûs en Occident H
paroît par les verfîons qu'il a faites de quelques vo. comme le renrarque f M ' . C d im le p us g^ana
lûmes de l'Hiftoire Byzantine , & par les ftavL» . « o u o n . e de " ô ^ ^ t ^ P , ' f ^ur point d e f X
dont il en a éelairei les endroits les plus ol. capable de porter /Pf ™ S u pX^^
Les PP. Thomaflin & Cabailiit, Prêtresde , où les Grecs qui vouloient pailei pour
pureté
• " a i S i q u e le commerce faflè aujourd'hui la principale
occupation des habitans de Marfeille, il ne
Îa&re pas d L fortir de 'f
Sciences & pour les beaux Arts. C elt avec railon
que la France a admiré l'éloquence de M'^ Mal^
P v i n i i e [l'Amen. Le Chevalier dHervieu
S v o i t b S e s LaSgles Orientales, M-. Rigord
S .™ „n illuftre rang parmi les Antiquaires : î t le
illee Minime parmi les Aftronomes. Le .
r du m ême Ordre & de la même Ville, s eft
talifé par la découverte de plus de 900 planiefonelles
avoient échappé à la diligence des a -
P . l'i
Pinn
iinmo
i i s voyageurs d'Amérique. Il eft mo
de l'annf
reftà
r les de;
; Sculpteui
Il nâquit
fcu.„. _
l'Oratoire, feront toujours beaucoup d'honneuràli
ville d'Aix. Leur feience étoit inépuifable , aiiif
bien que celle du P. Pagi Cordelier, l'un des oliis
profonds Chronologiftes du fiécle paffé.
Il y a peu de ville? dans le Royaume, & peutêtre
en Europe où il yait eû plus de cabinets curiemy
& l'on y voit encore de très-belles chofes, fur tout
chez Mr . rintendantleBret. Ilvientpeudevaiflèam
de L evant en Provence far lefquels il n'y ait des MarchMds,
& même des matelots qui apportent des me'-
dailies, des pierres gravées, ou d'autres bijoux antiques.
Comme le Parlement c^ les autres Cours fupérieures
attirent à Aix la plilpart des gens de la
Province, ces curiofîtez s'y répandent facilement.
L e 27. Mars nous, arrivâmes à MARSEILLE.
a o, -
c Maine des Cabineii dei Aniiquci du Roi. Sc^li^. ii,id.
vffliteurs de toutes les feiences,
.atteindre.
N o n feulement Marfeille pe
•donné l'entrée aux fciences da
encore d'avoir formé l'ime de
.Académie: sA tdhuè nmeso n&d eR,h o&d esd, i i O lier.
feille d
très & laPhilofoph
de , que les Romains y failoiem
fans ; & les Gaulois qui ne fe- piq
cett
, t p û f
f c vanter d'avoir
les Gaules, imis
rois plus fameufes
1- partagé fes éco-
- àMar-
Cad ,
palier da
i Nou
fans aile
admirabl
chiteae.
Qui n'avoient pas aile
nom. Les heureufes
le deflein parurent di
O n le mit à l'âge d
R o m a n , le plus 1
ftruaeur de galé
après deux ans d'ap
de la feulpture & i
timens. Après ce
tit pour l'Italie , .
o ù il fit fix guérid
qui lui auroii
iùr la fi
1 - 0 4 au Port Sainte Marie, vis-à-v
i l ' s ' é t o i t rendn par ordre du Roi, pot
le Pérou.
pas long-tcmp:
Vlarfeill
de bici
difpoliti
i qu'il put
quatorze
ibiie Sculpteui
:s. Il fut fi £
.. Marfei l le,
, „„.Tages de M' . Puget,
id Peintre, excellent Aren
1623. de pareils
pour foutenir leur
ns qu'il avoir pour
manier le crayon.
: ans chez le Sieur
r & le meilleur contisfait
de fon éleve
parts pour v apprendre les belles l
- Lapolitellèy
,gue Gréque,
« Ktmv, a,.¡.
: l'(
. itfigi
ilever leurs en-
. _ lient pas trop de
de beauté dans la Lanparloit
à l'Marfeille dans fa
reutïflàge, qu'il lui confia le foi n
- la conftruaion d'un de cesbl-
•oup d'elfai, le jeune Puget parrefta
près d'un an à Florence ,
ns feulpez pour le Grand Duc,
ré des ouvrages plus confiderauniquement
à la Peinture, & donna fi bien dans la
J , r e de Pierre d e C o r t » . ^ ^ e c e ^
s o r ^ s s s
voulut voir l'Ante
rence où il alloit i
D n c ; mais M' . 1
averti par un Pere
avoir envoyé pour
expofer un de fes tableaux, il en
ur, & l'engagea à le fuivreàFloleindre
une galerie pour le Grand
^ueet repaila bien-tôt a Rome ,
Fèulllant, que la Reine Mer e y
ui faire deffiner les plus belles antiit
employé pour fatisfaire aux ordres
qu'il fero
a e Sâ Majefté. Il s'acquita parfaitcmeiit deficoni -
miflion, & prit tant de gout pour laPcinture qu il
y refta'prés de if. ans, & ne revmt chez lui que
pour recueillir la fucceffion de fon pere. Le Duc
â e Brelé, Grand Amiral de F rmc e lui ordoiina^de
faire le modèl e du plus beau raffeau qu il tut capavaifleau
fut nommé La Rem'- H
ces belles galeries que les étranger
A
'd Dunjf. 1
.. T^r.a.i.lil,..
lodéle, & le
enta pour lors
it adniirées, &
qu'ils
( Mimoirii de Mathmat
Scimi. A 31. M' "
g T«;i. in m «
h if«i, Un. C„s. U. '
i Elfl< di M. Pul't.
r di Phjßiu, i, incìdimi