
f u l de la mime natìor
íbnt aumôniers. Le c
ivirailles fonc bien rcvi
ducs par un
porte du cC
Los Ven
avec beau«
dans la de:
do deTordrc
S - f î Z
foiTé aire
c de tei
lucre gl
^icnt I
V O Y
, & deux Capucins, qui en
irps de la place eft bon : les
tuës, bien tcrraflecs, défenprolbnd,
& il n'y a qu'une
oient fait fortifier cette ville
l'auroicnt facilement réprife
ent fcû profiter
orfqueiesChrédans
la Canèe
Ì porcgats
;
i T u r c
n'y a'
perfoi
Chr^
foi
nés propres
ent des > reii
i lo
roûjours du côté du pl;
mt qu'à pili
a de perdre d
Si le Ge--
uk jours Ìilimércnt.
I
de deux
Í armes, & la plûp
1 dire, des gens fans fo
eiis, qui fe rang.
, & qui ne cherc
néral Mocenilio, an 1,
meiiaeer les t u r c s & Í les fa'ire ibm'
dre , eut fait canoncr vigoureufcmei
r e n t fans doute emportée"; au lien qu
tut tijte qu'après que le Pacha de Reí
timo, r
mi pour habile Officier, y eut faitenti
rerdufe<
D'ailleurs les defcrteurs François, api
ès la m
M,, de Saint Paul leur Conuiiandant
, qu'un
de anon m,t en pièces, tfétans nouir
pouffiere de bifcuit, remplie de crotcs de fc
jettérent dans la ville par un coup de défefpt,„ , „„
la milere réduit fouvent les braves gens. Il falloir
au 11 taire le débarquement à la Culate, an food du
golphe de la Siidc, dont les Vénitiens font les maîtres
: qui b.dc
s, fe
, & le rétrancher fur les hauteurs voifines, an
lieu de ¡es tailler occuper par le Pacha de Retimo,
le lecours de Candie viendroit par mer , & ne jngc-
1 propos qu_e leat flote s'éloignât de la côte
Ce
Oderò. Deux frégates b
our bloquer le port âe la C
t , quoique fort expofé an Nord.
ali<
rmées futu
, comme l'on parle fur la Médit
- bon s'il étoit entretenu. On y
les mines d'un bel arceiial bâti par l
tieitó, a gauche tout an fond du baffin. Il
•plus que les voûtés des ateliers où l'on ti
au.x galères. I,es Turcs négligent
1 entretien des ports & des murailles d.
ont un peu plus de foin des fontahies,
grands beuveurs d'eau, & que leur
îe de laver fort fouvent toutes k„ ,
rps. L'entrée du port de la Cané
à la
i Vénil'yrefte
ravailloit
iérement
illes. i l s
•ce qu'ils
oblii
fend. . ..
L e château q
tion, eft touÎ
à fait
a p a d é le fanal, .....
dome eft bas & arrc
(ieùrs arcades, chargt
juême profil que le g
parties de
ée eft defn
petit fort où cft le fanal,
droite au delà du premier bafuVné.
On trouve après qu'on
morquéc affcï jolie, dont le
mdi. Le irontilpice eft à pluies
d'autant de petits domes de
raud. La maifon des Capucins
A G E
p™,' ' P® 'i'^'f de 1=' Province d
Depute^i du commerce leur donnent cent ouarant,
c o m i r ? Ì fi'" di m a :
VOniçne a eucoigneures de pierre de taille. De ce
premier logement on monte au fécond mi- nn,
Î S t d-ff ^ " f-ond toge eV'S:
pece de chaflìs de lattes à qiarreaux d'environ m,
p e d de diamètre : ce plafond eft foûtenu par des
lablieres de chêne, polées à deux ou trois pk-ds le
unes des autres : en dehors il cft revitu d'une cou
che de terre détrempée comme du mortier, batme
peirdant long-ten«, & pavée de ces petits caillou "
qui le trouvent dans les lits des torréis. On l e S
ne de pente a laterralfe, qu'autant qu'il en faut po r
1 écoulement des eaux : on s'y promène, quand
D U l e v a
Monfe
M, . Truilhart que vous avex p o u r :çût
du Coululat de la Cv u e e , nou
èe toute forte dUronnétetel. 11
W e 1699. on avoit recueilli dans ri l l
,Lme » meibres d'huile. Que les Franç
dlûra
s de de ille à la Canèe
fe f«nt ton
fait beau,
chaleurs : voilà iniques où It
l'art de Mtir. Il fa,
verts, mais l'entreti
fabrique. Outre ces
fou a commiunèment u
plein pied au .fécond é
qu'une chambre décorivc„v, «
de fieurs : cette terraffe eli d'u
la finté ; car la plupart des
étant tournées au Nord, on en ferme les" fenetre»
orlque le vent dn Nor f regne , T a l i s on S
I Landiots ont porté
- tous les ans ces couencore
répare
1 coûte
moins que Îa
terralle, chaque maiutre
petite terraflè de
: ce n'en proprement
:^>arniedequelques pots
'raud fecours pour
aifons de " ^
o i-Hs fi ffl; 'i'"" font quelquefois fi chaads,
qu Ils itiftoquent les gens en pleine campagne
ppuuiis^ laa ' vvilllre Tjruf' q' n' es" aux premières Smo n t a ' ndées-
Laeampapie qui s'étend jufqnes à Culate ^ i d j
a même beauté. Ce ne;ront que forets d'Oliv i
n & de Seville. Ils
Mr.
c J-I»^ Ui/J^e i, u Sade. ' '
ygncil
_lui a
qu'ei
f R™imÔ"'à Cïindie & à .Girapcl
" ' t en Candie que des bâtimens de Marfeille, pour
mrnir aux faïonneries du pays. ,
La inefure ordinaire d'huile péfe huit oques &
j u ^ c à la Canée ; à Retimo elle en pefe dix :
ïociue péfe trois livres deux onces, qui font quatre
rc isdragines, fuivant la manière de compter des
O entaux. La livre cft de cent vingt-huit dragt
u , & la dragme de foixante grains. Les meilhuiles
dé l'Ifle font celles de Retimo & de
/ ¿ ° C a n ï : celles de Gir.rpetra font J ^ « & ^
udéut le tout enfemble. En 1700. les huiles
p ès la récolté ue valoient que 36 ou 40 parats
la mefure, ou tout au plus un b abonquel, qui vaut
44. parats à ta Ornée , & 41. feiilement a Retimo.
ÎSempreffeinent de nos Marchands maigre les or-
'dres que vous avieî donnei, Monfeigneur, de ne
fec partir les Bâtimens que par rang, fit monter
la mellire , jufques à 60 ou 66. parats : ces parats
font des pièces d'-.urgent de mauvais a loi, de la valeur
de fix liards.de France, ou dix-huit deniers de
Provence. . , ,
Oiitrc les forêts d'Oliviers, il y a beaiicouç de
lardins autour de la Canée, plmtel tout de meme
que ceux du relie de ta Turquie, fins ordre fans
imetrie, fans propreté. Dans ces vergers négligea,
les arbres ne dcament que de mauv-ais ftiuts; onn y
cultive que de méchantes efpèces & ,l'on ne fçaitce
; c'eft que les greffer. Les FigufS'y font ladcs
les Melons n'y valent gueres mieux. Nous aires
nous promener au -S/arroml, pour voirie, ar-
; Gouverneur de ta ville, dont on partait
euiiiu.e du Paradis tcrreftre. Avant que de le deerîre
il cft bou de reularquet que le V arrouil etoit
r e l b ï s l e p S beau b o ^ defcandie Les Turcs
le brûlèrent pendant le dernier ûege de la Canee
de peur que les Vénitiens ne s'y âabliflcnt._ Les
Grecs foit artifans, onhabitansdelaCanee etoient
oblieci d'aller coucher toutes les nuits à ce bourg,
ou plutôt à ce fauxbourg de ta ville, dans laquelle
.. ^ . . , r de ta norte de
•N T. -LeUre I. 9
l'incendie. Perfonne n'a profité delà deftruaion
du y arrouil, que nos François qui s'y riunoicnten
^ ' l Î é ' i a r d i n de ce Gouverneur eft un petit bois
d'Orangers de Limons, & de Cèdres entremêle,
t Pruâers', de Poiriers & de Cerifiers. Les Orangers
y font pour le moins auffi forts que d-ans les
^lus beaux /vergers de Lisbo
Ibient encore négligm ; maigri
, quoiqu'ils y
cette négligen-
•, ou fuperflu,
l , entaftées par
s. Onnecul-
;efpèced'Oranlenomd'Oranlâmes
din dì
terre. On i
comme leur
lever, & l'c
Tarn. l.
a Miftiditi.
TCjloIld à «/h/ t
J: i, il
C DiMiI.
3ulu les O
1ère eft ext
n'y voit qi
de ta po
ier à le rétablir ; mais
Se, ils n'ont fçû leréde
pitoyables reftes de
HÍÍÍÍÍ iJ/i Xev^nf , '&
i'-ppf/c Aflanii « '
m Alfan.
:ore plus.néglige
ee, chargez de bois, _..
ils donnent des fieurs avec profnlio
gros .bouquets "les unes fur les autp
8ve en Portugal que cette excellent
eer. cotmuë par toute l'Europe Ion
l e t de Port^al , & que les Portugais nomment
f Oran..er de^a Chine : on ne la connoitpas en
Candie", ni dans le «fte de ta Tnr^i ie. Dans ce
pays-là chacun fe .contente de ce qu'il a fimrve dans
foil jardin & de ce qui y croît fans culture aiJl
tout y eft fauvageon. L'Orange orduiaire du Levant
eft ta grofle fOrange douce, ou plûtôt fade,
couvertè d'une écorce épaiflî amere & comme
fpongienfe. On y èleve des Bigarrades & de^s Cèdres
ou Poncires : ces Ponciroslont de beaux fruits.;
mais on n'en fçauroit guères manger ^ 'Is ne font
confits, & les Candiots n'ont pas l'efpru de le faire.
Le jardin du Gouverneur de ta Caiice étoit
entretenu , ou plutôt négligé par un malheureux
g Moine Grec qui n'avoitpas feulement une chemif
e , & qui ne fçavoit ni lire ni écrire, non plus que
t r d s ou quatre de fes confreres, que la gratelledevoroit.
Ces pauvres gens llOTsprefenterent quelques
branches d'Orangers chargées de fleurs & de fruits.
Nous leur apprîmes à fe guérir par le moyen du lou-
'''^'En revenant à la Canée , nous fûmes fort incommode!
'de l'horrible puanteur des cimetières.
Tout le monde fçait que les Turcs enttrrert les
morts fur les grands chemins ; cette pratique lèroit
excellente, s'ils faifoient les folles a f f e profondes:
comme la Candie eft un pays fort chaud, on fent
de trcs-mauvaifes odeurs, quand on eft au deilous
du vent ' les Turcs élèvent une pierre a chaque
bout de ta foaè; quelquefois c'eft un pilier de marbre
orné d'un turb.m, au heu de ch-apiteau ; on diftingue
par là les endroits où l'on a enterre des perfoiïnes
de quelque confidération .
Te ne fc^aurois m empêcner de parler ici de 1 e -
tonnement où nous fûmes M' . Gundelfcheimèr &
moi, dans cette première promenade. Dé^quei
1 à ta Canée, à peine eûmes-nom alue le ConCi ,
gue nous courûmes à la porte de la ville, avec le
h Chancelier de la Nat ion, pour voir quelles pl-antes
produifoit cette.bellc terre de Candie, -après ta-
B q^eid
Qiiinias, tn
e Nïtmca da Clilni.