
L E T T R E
nourricicr ¿e ce:
de l'épaiiTeur d'i
criftaux de l'och.
L;
pierres, qui après en avoir réiini & recollé les piec
ne demi-ligne ; l'on en trouve même qui en fe rejo
& de petits diamans.
dureté des pierres pouvoit lervir de pretexte d'
•riciers à travers leurs pores. Pour le détruire, M
le coeur du bois de Brelil, du bois de Fer , du Gu
, les avoit recouvertci
rant, ont envelopé des
maux & de quelques pc
•res. Ceil cependant r
incrédulité, fur
deTournefort :
lyac,
les uns des Tues terrellres.
la filtration des fucs
i fiiit faire attention,
&C de l'Ebeine ; que les os de
liions, égaloicnt, & peut-être même furpairoient la dure
vérité inconteftable, que ces arbres 8c ces os fe nour-
& les autres de la fubilance de l'animal dont ils font
quelque
•rete des
ïilT
partie.
11 a de plus appuyé ce fentiment, en fiiifant remarquer, que les pii
marbres, les porphyres, les pierres précieufes, & même les diamans,
nés, qui les rendent plus faciles à tailler d'un fens que d'un autre ; ci
t r e qu'ils ont donc des pores réels, quoique tres-compaéles & imper
pas apperçû juiqu'à préfent, ajoutoit-il, les germes des pierres, des pl;
coquilles, des minéraux, ni des métaux; ce n'eii: pas une raifon pour nier qu'ils en ayent
puifqu'il eft certain , que l'on n'a pas encore pû appercevoir aucunes fcmences des cliampi
gnons, des maurilles, destrufles, des moufles, ni d'une multitude d's
qu'en bonne Phvfique il ibit établi, que rien ne vient que par seneratic
comme en fait d'animaux & d'infcaes.
Ainfi, M o N s ] E u R, l'on pourroit prefque appeller M. de Tourne:
d u Svftemc de la vegetation des pierres , & l'Inftituteur de celui d
verfelle.
mment expliqué la formation de ces divers ouvrages de la Natur e ,
1 de plufieurs Grottes profondes qu'il avoit vues dans le cours de fesvoya-
•rens ornemens dont la Nature avoit rempli ces Palais fouterrains, iVI.de
: un bloc cylindrique de marbre, qui avoit été caiTé par le milieu. Il a
marbre, on diftinguoit le coeur , l'écorce, une efpece d'aubier, & mêiiflbit
d'une manierefenfible, par plufieurs cerqui
l'envelopoient. P.ar là l'on pouvoit connoît:
Après avoir fçava
donné la deicriptior
ges. Entre les diffi
Tournefort a trouv<
obfervé que dans ce
me plufieurs aubiers diiférens, que l'i
des de quelques lignes d'épaifieur ch,i
.oît celui des arbres par de pareils cercles, lorfqu'ils
•er l
A M O N S I E U R BEGON.
de M. de Toui
:n mériter aufli.
nefort;
I l fit
rres les plus dures, les
ont un fil &,des veiqui
donne à connoîleptibles.
Si l'on n'a
ntes pierreufes, des
> plantes; quoi-
1 fait de plantes,
Reftaurateur
fetation uniil
a
g
ne beauté
;s fortes de
•ceaux diffluidité,
1 partie,
, IM. de
il a crû
:e marbre, comme on co
été coupez diamétralement.
Ces Grottes étoient d'ailleurs enrichies de congelations & de criftallifations
parfaite, & bizarrement ornées d'un mélange agréable, quoique confus, dote
niétaux, de marbi^es, & de criilaux de roche incorporez enfemble. Plufieurs i
férens qu'il en a rappor tez, étoient la preuve dont il fe fervoit, pour démonti
ou du moins la fouplefie de tous ces corps dans leur formation , qui fe continué e
tant qu'ils font fur pied dans le fcin de la Terre. Et comme dans toutes ces chofes
Tournefort n'étoit, cefemble, devenu le confident de la Nature que malgré elle,
pouvoir la trahir en nôtre faveur, en nous rendant fes miracles fimiliers.
E n f i n , après avoir prouvé tout ce qu'il avoit avancé, il a voulu l'autorifer par les témoignages
des Auteurs profanes & facrez. 11 l'a fait par un endroit de Pline le Naturalifl;e, qui
affure que Thmphrafte fcf Mutianus avaient petifé , que les pierres produifoient iautres pierres : &
par un pafiage de Saint Grégoire de Nazianze, oili ce Pere foutient , que plufieurs Auteurs
avaient écrit^ que lespkrres faifiient l'amour. Ces amours, quoique très froides, ne laiflent pas
que d'être fécondés; puifque depuis la création des premieres pierres , la race s'en efl; perpetuée
jufqu'à prefent; & que chacune a confervé fon efpece , de la même manière que les
arbres & les plantes.
La
gent les pierres. On bien que de logement. Elles font nean-
- t e s « i S i « s «™, c i t a q.'.» f » <1- P™. " '»
r v u k a i r e attribue à l'imprefiion de la Lune. fournirent encore le fujct de
r e V d f f i r e n s Pays que M. de t o u r n e ^ ¿e ¿ême
plufieurs difl-ertations .^nU aut es 1 a p 11 ^^^ domcftiques,
^uc dans la plÛçart des Mes de 1 A ' ^ ^ " i foiu formez dans des figues fauvages, qu'on
que ces inlcaes en piquent le
. e s m a -
L r s les nouveaux fucs qui montent de ' ks poulmons des plantes;,
peu à peu les c-anaux en forme de intLc ept é e , ces arbres
; eue cauie des - u r t r i f l ^ — ^ S i » e ^ Î ^ Î ^
n'eft a r chofè ^ e k naifiinee d'une multitude de petites Plantes, qui ne ^ P-^- -
réelles, quoiqu'elles échapent aux yeux. Elles ont leurs feuilles, leuis
J e n a i v t Î , M o n s i e u r , dont les fleurs font rondes, & c omp o l e c s de fix t e u ^ s , quel
ques-unes dont les boutons étoient à demi ouverts; & d'autres innés a^o.
, nui après avoir etc quelquc^
q u e s - u i i e s uoiiL ics UULILOIIÛ etijii-iit - - J T ' . j c o n -
tems épanouïts, s'étoient fanées. Ce font donc de p e t i t e s paraCtes, ^
fcquent une partie de klubl lance , dcllinée par la terre à la nourriture de la l iant e lur la.^^