
\ mincieJi7ie.{ Colonnes amj?lqz'eés cLms l^^ie^y^tmitre.
D U L E V A N T . Lettre XXL i 8 £
les faire gravée ^ il me femble qu'aucun Architeélc
n'ii parlé de cet ordre. Il n' y a rien de li fur -
prenant que le perron de la porte d'une Mofqiice
; il elî de 14. degré?, compofez uniquement
de bates de colomncs de marbre, pofées les unes
fur les autres. Quoique les maifons prelcntelîient
ne Ibient que de boue, on ne îaiirepasd'y
voir de fort belles pieces de marbre.
L e s murailles de la ville font baiTcs h terminccs
par de méchans creneaux \ ma i s on y a employé
indifféremment, colomnes , architraves ,
chapiteaux , bafes & autres morceaux antiques
e n t r e m ê l e z avec de la maçonnerie , principalement
aur tours & aux portes lefquelics , malgré
cela , n'en font pas plus belles 5 c a r les tours font
quarrees & les portes toutes iimples. Quoiqu'on
ait engagé dans ces murailles beaucoup de morceaux
de marbre du côt é o ù font les Infcriptions,
on ne lailfe pas d'en lire plulieurs qui font la plûpart
G r e c q u e s , q u e l q u e s - u n e s Lat ines, Arabes ou
T u r q u e s . L'Iiifcription fuivante eft tout auprès
de quelques Lions de marbre fort défigurez à
la porte de ICefaria.
K A i r E nArOAElTA sdvi viator.
A u deiTous de ces paroles il y a une téte eu basr
e l i e f , où l'on ne connoî t plus r ien; maisaudeff
o u s il y a les paroles fuivantes.
MAPKEA.\OC
CTPATONEIKH.
r A ï K T T A T H r
TN....MNHM;HC
XAPIN.
Marcellus
Stratomce
DHÎciffimit
A la porte des Jardins o n lit iTnfcription qui fuit.
AFASHI TTXHI
TOrNElTOPlANON , I-mTPOnON TON KYPIftN
HMnw Eni AsrAHN
TON AIKAION KAl 2EMN0N K AlAlOj
ATHSIAAOS TON EATTOÏ «IAON KAI
ETE.-
Bok.c fortuitce
'îornttorianum curatorem Domi-
Korum noftrorurn
juftuni y illußrem. C. Mliui
Àgefdaus amicim [ujim ^
heneßcum-
^ Pi»f MH'^HS Ol«»;,
N o u s lûmes au delà de la T o u r , o ù Ton poiTc
p o u r aller à la Porte d'EiTet, fur une colomne
c n c h a i T c e dans la murai l l e , les mots fuivans..
I M p. C t E S.
E T I M PRO....
G A L L I E N O
L e refle eft écrit fur la partie de la colomne
qui eil engagée dans la muraille.
I l nous refte trois Médai l les frappées à latice
d e cet Emp e r e u r , & à la legende d'Ancyre, où
c e t t e ville elt traitée de Métropole. Le revers
d e la premiere reprefente trois Urnes avec des
p a l m e s . Celui de La f e c ond e , une Louve que
R o m u l u s & R emus tetent. Sur la troi l iéme, eft
l a ligure d 'Apol lon debout & tout nud, tenant
d e la main droite une colomne qui foûticnt f î
l y r e . On en voit une quatrième chez le Roi ,
a u m ême revers que la premiere ; mais la legend
e exprime que la ville eft N eocor e pour r a fec
o n d e fois.
L e s trois Lions qui font à la porte de Smyrn
e font aflez beaux. On lit fur un bout d'arc
h i t r a v e caffée, laquelle fert de linteau à la
p o r t e , cette ligne imparfaite écrite en gros car
a f t e r e s .
B A S T O EYSEBEI EYTY. . . : .
V o i c i quelques autres Infcriptions qui font
f u r les mêmes murailles entre la porte de Smyrn
a & celle de Conftantiuople.
S u r mipiédeftal.
OEOIS KATAxeONl-
0 1 2 KAI KAmxONI
nA21KPATOY2
ANAPl FEKNAln
KAI ATAOP. nOY
BAIOS A.ÌEAÌ02
AYTOY KAI nA2i:
IÎPATH2: KAI MHNOAHPOS
YIOI
A Y T O ï nEPTlNH
a MNHMH EIXA.
Dis Man'ibns
Rt Capitofii
Pajicratis F.
Viro geaercfo
t^ probo Phhlius
fratrr
ejus ^ Pnfic
rates ^ Mc
no dor us fihi
ejus ....
Mcntori^ gratia.
z 5 S n t