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•On voit fur le port les rviînes d\me flïicîenne &
ville appcllée autrefois a Syros, de même
que rifle : comme il pnroît par une inscription
t'aufporcée de la marine au Bourg , encadrée au
coia'de l'Eglife; ainfi ceux-là fc trompent qui s'i-
•nngiiient que Syra vient d'un b mot Grec vulgaire
quifigaific une maîtreiTe ou une Dame.
las-reL:^ de Marhre ASt daris l'ish de Syra.
«CÏPOC.
lief de marbre-, eft veprefenté le ciftre des anciens
& quelques autres inftrumcns ; ce bas-relief a été
tiré des mêmes ruines parmi lefquelles on voit encore
un beau pan de muraille , bâti de gros quartiers
de marbre batard, taillez à facettes : on en a
tiré beaucoup de pièces de marbre blanc: & fur tout
beaucoup de morceaux de colomies qui font devant
l'Eglife des Capucurs.
L a principale fontaine de l'Iflecftfcrt ancienne
& coule tout au fond d'une vallée ailez près de la
ville : les gens du pays croyent, je ne fçai par
quelle tradition, qu'on venoit autrefois s'y purifier
avant que d'aller à Delos : on nous avertit trop
tard qu'il y avoit une infcription à cette fontaine ;
il fellur.profiter du vent fans pouvoir l'allCr examizier.
Les mes que l'on voit autour de Syra ne font
pas aflurément ces Anticyres ii fameuies par leur
Ellebore : celles-ci font dans le Golphe de Zeïton
au de-là de Negrepont vis-à-vis le Mont Oeta, fur
lequel on prétend' que mourut Hercule : au heu
d'Ellebore nous trouvâmes dans Syra le long de la
marine aiTe?, près du port une plante qui nous fit
beaucoup de plaifir, c'eil celle qui produit la Manne
de Perfc. Rauvolf Medecin d'Ausbourg qui la
découvrit dans fon voyage du Levant er ISS7-
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