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vrage dont les gravures sont aussi in-
fidelles que le texte, ait été traduit dans
autant de langues. T. I , p. 388.
Noort ( Olivier Van ) Beschrivinge van
de voyagie dm de Geheelen Weerlet-
cloots. Rotterd. et Arast. ( sans indication
d’année. ) in-fol. —— description
du pénible voyage autour du globe
terrestre en îô gg , 1600 , et 1601.
Amsterd. 1610, in-fol.
Ce voyage curieux se trouve dans
la collection de D e b ry , de Pur chas ,
8cc. T. I I , p. i 3.
Notices et extraits des manuscrits de
la bibliothèque ( du roi ) nationale , lus
au comité- établi dans Vacadémie des
belles-lettres. Paris , 1787-1790, zrc-4°. 4 vol.
Divers savans Français et étrangers
s’étant plaints de l ’oubli dans lequel on
laissoit ensevelis les manuscrits de la
bibliothèque nationale, le gouvernement
chargea l’académie des belles-
lettres de les faire compulser par plusieurs
de ses membres. On créa huit
pensions de i 5oo liv. pour un nombre
égal de savans qui seroient désignés
pour cet utile travail. L ’académie nomma
des" commissaires pour les manuscrits
orientaux, grecs, latins et français
; ils a voient déjà produit en 1790
quatre volumes in-4». de notices , parmi
lesquelles on distingue Celles des citoyens
Deguignes,Silvestre Sacy pour
les manuscrits orientaux ; Laporte Du-
th e il, Ameilhon , pour les manuscrits
grecs , &c. Les savans se flattent que ce
travail n’est qu’interrompu, qu’il va
recommencer avec plus d’activité sous
les auspices d’un gouvernement républicain
et ami des sciences et des arts.
T. I I , p. 3g3 et 3g4.
o
O r m e s . Historical fragments of the
Mogol empire, of the Moratoes, and
o f the English concem in Indostan from
theyear, i 65q , ( fragmens historiques
de l’empire Moghol, des Marhates , et
des affaires des Anglais dans l’Indostan.
) Lond. 1783 , in-80, 1 vol.
Quoique publié postérieurement à
l’ history of the military transactions of
the English in Indostan ( ouvrage abrégé
en français , sous le titre de Guerres
de l’ Inde. P a ris, 1765 , m -12. 2, vol.
et l’Anglais aux Indes, par Archenbolz.
Lausanne, 1790, in-12. 3 vol. ) Ces
fragmens en sont proprement l’introduction
; M. Ormes n’a encore publié
que la première partie, qui va -jusqu’en
1689 ; le texte forme la moitié
du volume ; la deuxième est remplie
de notes tirées des meilleurs voyageurs
, et de quelques traductions du
Persan. T. I , p. 388.
Osbeck ( Peter),. Dagbok ofver enos-
t,indisk resa, med anmarkingar uti na-
turgkundigheten, med Torren resa til
Surate och ost Indien ( journal d’un
voyage dans les Indes orientales, avec
des remarques sur l’histoire naturelle ;
avec le voyage de Torren à Surate.,
aux Indes orientales en suédois). Stock“
holm , ï fb j , in-8°.
Ce savant voyage a été traduit en
allemand par Gotll. Georgi. Rostock ,
1765, in~8°. et en anglais, d’après la
version allemande, par Forster. Lond.
1772 , zVi-8°. 2 vol. T. I , p. A7.1 -, 473, 47 6 , 47 7 ,4 7 8 , 479, 48o , 4&3. T. II,
p , 327.
p
D E S O U V R A G E S C 1 T É'S. 521
P
P AL AP 0 X. Histoire de la conquête
de la Chine par les Tartares j contenant
plusieurs choses remarquables touchant
la religion, les moeurs et les coutumes
de ces deux Nations , et principalement
de la dernière ; trqd. par Collé. Paris,
1670, in-8°. rv o l. T. I I ,p . 363.
Pallas (P. S.) Reisen durch verschie-
dene Provinzen des Russischen reichs in
den jahren, 1768 bis , 1773. (Voyages
dans plusieurs provinces de l’empire
Russe , depuis 1768-1773. ) S. Peters-
burg , 1773 , 1776, in-4°. 3 vo l.— Ces
mêmes voyages abrégés et publiés à
Frankfort et à Leipzig en 1776-1778 ,
in-8°. 3 vol. — traduits en. français par
Gauthier de laPeyronnie. Paris, 1787-
1793, Î7i-4°. 5 vol. — nouvelle édition,
revue et augmentée de notes par La-
marck , Langlès ét Billecocq, 1794 ,
in-8°. 7 vol. et un atlas. T . I I , p. 257.
• Paw fcM. de ) , Recherches philosophiques
sur les Egyptiens et les Chinois.
Berlin , 1773 ,. in-12. 2 vol.
On ne disputera point à M. de Paw
une érudition vaste, variée et bien
entendue, mais son esprit systématique,
ses préventions et son ton tranchant
, lui ont attiré de vigoureuses
réfutations ; celle des-missionnaires de
Peking , consignée dans le tome II des
Mémoires concernant l’histoire, &c. des
Chinois, pag. 363-574 , n’est pas tout-
à-fait dénuée de raisonnemens ni de
raison ; nous n’en citerons que quelques
articles. H d i t , page 6 , qu’ on n’a
pas vu un assesseur en 'état de comprendre
une proposition dfEuclides. R. Les
missionnaires ont traduit ces livres en
chinois, et d’autres traités de mathématiques.
On a imprimé dernièrement
un calendrier jusqu’en 1832 , où sont
indiquées les éclipses de soleil et de
lune.
(P. 11). Par-tout ou l’empereur passe
Tome I L
il faut se renfermer, sous peine de mort,
de peur de le voir. — R ..L e moindre
paysan a droit de le voir à son passage.
( Ibid. ) Dans l’ intérieur des provinces
il n’y a près qu’aucune ombre de culture.
R. En 1761 , vingt-unième année du
règne de Kien-Long, on comptait dans
l’Empire , d’après le dénombrement
lé g al, 198,214,555 âmes dans toute la
Chine; il faut' quelque culture pour
nourrir une telle population.
Pag. 261 , la première verrerie qu’ on
ait vue en Chine, fu t établie à Pé-kin
par un religieux, sous le règne de Kan-
-hi. — R. L ’histoire parle d’une- verrerie
établie à la- Chine plus d’un siècle
avant l’ère vulgaire.
Les Missionnaires révoquent en
doute l’existence de l’ancienne école
de Balkh , et observent que « Kai-
» fong-fou est sur les cartes chinoises
» juste, un peu au-delà du trente-sixiè-
» me degré de latitude. Les Mongoux ,
» habiles astronomes , ayant pris cette
» île et détruit la- dynastie des Songs ,
-auront voulu se servir des instrumens
» dont ils s’étoient emparés ; les fonda-
>> leurs des ffiings les ayant chassés de
» la Chine, et dégradé Pé-kin leur ca -
» pi taie, auront fait reporter ces ins-
» trumens dans le Kian-nan comme un
»monument de leur v ic toire».— En
outre, les Yuen se servirent d’abord
des instrumens pris sur les K in , Tatars'
comme eux , et élevèrent un Observatoire
à Pe-kirt. Quant à l’état de ^’astronomie
chinoise à l’arrivée des Moa-
goux, un Missionnaire savant en astronomie
et en chinois, a$suroit avoir
trouvé dans les livres de Tchou-sée
beaucoup de choses qu’on ne sait en
Occident que depuis peu de temps,
et que sur le mouvement du'soleil,
cet astronome a été aussi loin qu’on le
puisse ». M. de Paw a encore été réfuté
par' l’abbc Grosier dans son dis-
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