
Au reste , . cette marmotte d’Afrique est bien différente du
cavia Capensis d’ErxJeben, qui est l’ hirax Capensis de Schre-
berg , et c’ est par erreur que dans la note 3 de la page 188 du
premier volume, j’ ai laissé entrevoir des doutes à cet égard.
P L A N C H E I L
Mus ( Capensis ) brachyurus , dentibus primoribus supra infra-
que cuneatis, auriculis nullis , palmis pentadactylis 3 ore albo.
Gmel. Syst. nat. 1. page r4o. Pall. Glir. page 76.
— — Mus Capensis. Schreb. Saeugbt. t. 2o4.
— — La petite taupe du Cap. Buff. Hist, nat. suppl. 6 , p. 252 ,
planche X X X V I; et édit. d’Amst. suppl. 4 , pages 76 à 78 ,
planche XXVIII.
Ce. petit animal, qui n’a que cinq à six pouces de longueur,
n’ est pas entièrement blanc comme la marmotte d’Afrique,
mais il est d’ün brun minime, plus foncé , et même bleuâtre
sur la tê te , avec une tache blanche sur chaque oe il, sur chaque
oreille, et autour du museau.
Il est mentionné dans cet ouvrage , au vol, I , p. 18g, sous
le nom de marmotte houpée, ou marmotte du Cap ; mais ce
n’est véritablement qu’une espèce de rat ( mus ) , ou plutôt
qu’une taupe , quoiqu’ elle ait le boutoir ou le nez fort court.
La figure que l’on en donne ici est- empruntée de l’ouvrage de
M. Pallas, intitulé Glires , e t non dans son Spicilegia zoologica,
comme il est dit par erreur dans la note de la page 188 du
premier volume de ce .voyage. Elle a été aussi copiée par
M. Schreberg , dans son Saeugthiere. Celte-figure n’est pas
mauvaise, mais on auroit pu choisir celle ici citée de Buffon,
qui me paroît meilleure.
Mullus ( fasciatus ) imberbis , fasciis sex transversis albis,
catida macula fusca. Th.
—™ Le rouget à bandes.
----- D- tjP. 9- v. } A. f C. i 5.
Corps ovalq-oblong, comprimé, long de huit à neuf pouces ,
brun, avec six bandes blanches transversales. Ses écailles-sont
grandes, ovales , striées , entières.
La tête est comprimée, lisse, à opercules entières les dents
sont un peu obtuses, fort petites ; mais deux antérieures a
chaque mâchoire sont plus grandes que les'autres.
- Les nageoires sont tachées de brun; la queue est arrondie,
avec une grande tache brune au milieu.
Ce rouget habite l ’Océan du Japon. Il semble avoir des
rapports avec le perça vittata. Gmel. Syst. nat.s , p. i 3i 4 , et
peut-être avec le perça picta , dont parle M. Thunberg à
la page 2Ô7 de ce volume.
P L A N C H E IV.
Campanula ( hispidula ) hispida, jloribus erectis , calycibus
longitudine Corollæ. Lin. f. suppl. i 42.
— — Campanula ( hispidula ) foliis lànçeolatis ramisque dijfusis
hispidis. Thunb. Fl. cap. prodr. p. 38.
— — Campanule hispide. Lam. Dict. vol. I , p. 585, n° 4o.
Les tiges de cette petite campanule sont menues-, hispides-,
feuillées, longues de trois ou quatre pouces ; les feuilles sont alternes
, linéaires, pointues ,.ciliées-‘ou bordées de poils roides ,
courts, blancs, spinuliformes ; les fleurs terminent les tiges et
leurs rameaux : leur calice est profondément divisé en cinq
découpures linéaires, droites, ciliées, comme les feuilles, et