
Evangelium Jesu Christi van JKatthoeus , Æarcus , Lucus ,
Johannes , e’/z de Handelingen der Apostolen, <?7Z de tamulschen
(PEvangile de Jésus-Christ selon Matthieu, Marc-, Luc et Jean,
et les Actes des Apôtres en langue tamoulle, par Philippe de
Wriest). ' ; ' ' • _ -
Grammatica o f singoleesche taal kunst ( Grammaire de la
langue chingulaise , par J. Ruell ). Amsterdam, 1708 (1).
Mais ils en avoient du teins de l ’empereur
Claude, vers l ’an 5o de J. C.
comme on peut le voir par la relation
d’un voyage que fit alors-dans cette île
l’affranchi d’un Romain chargé de recevoir
les tributs de la mer Rouge : ce
voyage J2s:t rapporté par Pline. Comme
les Romains ramènent toutes les divinités
aux leurs , l ’affranchi dit qu’on ,
adoroit Hercule dans ce pays. Arrien
parle aussi d’Hercüle adore dans 1 Inde 5
et d’après Mégastènes , il dit qu’on lui
rendoit le même culte qu’à celui de
Thèbes. I l ajoute que, suivant les Indiens
, Hercule étoit né dans l’Inde, et
qu’il eut une fille nommée Pandée , à laquelle
il donna une contrée de l’Inde,
qui porta , dans la suite ce nom î c est
sans doute la contrée appellée Pandio-
nis regio, qu’on place sur la côte du
Malabar. Les Indiens, dans leurs livres,
parlent d’un roi qu’ils nomment Pandou
ou Pandou-raja.
Cette île s’étend du sixième au dixième
degré de latitude nord j on evaluoit
autrefois sa circonférence à quatre cents
(o) Cité par Hyde dans ses notes à Ylti-
nera mundi de Peritsol, p. 2 7 ,1.1 du Synlieues;
mais depuis, la mer en a inondé
quarante dans la partie septentrionale.
Les Hollandois lui donnent trois cents
soixante lieues de circonférence. Stra-
bôn dit que celte île est aussi grande que
la Bretagne ( l’Angleterre), sx. zK&ttcùv
tîis- ÜpeTcLvviKn? îi Tct'7rp(lcLvy. Ben Is-
hac (a) la Compare , pour l’étendue ,
à l’Andalous ( l’E spagne), et lui donne
quatre-vingts parasanges de longueur
sur autant de -largeur. Pour toutes les
dimensions comparées et lès positions
des principaux lieu x , nous renvoyons
le lecteur à l’article Island of Ceilan,
pages /i3— 4y , ; du Memoir of a map of
Hindoostan, or the Mogul empire, âc.
by James Rennel. Pond. 1788. in-4°.
On peut aussi consulter Y Histoire de Vile
de Ceylan, par J. Ribeyro, trad. par
Legrand, et le Voyage de Knox, traduit
de l’anglois. (Notes dit Rédacteur.)
(1) M. Thunberg ne cite pas, à beaucoup
près, tous les livres tamouls imprimés
à Colombo ; j ’en pourrois ajouter
un bon nombre, mais ils sont tous
relatifs à la. religion catholique, et j e
tegmata dissertationum&ximême docteur,
publié par Sharp e à Oxford en 1767.
Les Hollandois ne se sont point bornés A leur établissement
de Colombo et de quelques autres villes dans cette même île ;
toutes les côtes, jusqu’à la distance de six à sept lieues dans
l ’intérieur des terres appartiennent à leur compagnie des Indes,
et sont soumises à la surveillance du gouverneur. L’intérieur
du pays cependant est habité par une nombreuse population de
naturels, qui, après de longues guerres, ont été' contraints de
reconnoître la souveraineté de la Compagnie. Les montagnes qui
hérissent le centre de cette île appartiennent au roi de Candi,
qui est tellement cerné de tous 'côtés, qu’il se trouve dans 1 impossibilité
de correspondre avec d’autres étrangers que les Hollandois.
Ceux-ci sAsont réservé le droit exclusif de commercer
avec ce -souverain et avec ses sujets.
(•’est sur-tout à l’ égard des autres Européens que les Hollan-
dois se montrent jaloux et intraitables ; ils ont plus d’indulgence
-.pourles Indiens, et l’on voit dans cette île beaucoup de Maures.
Les Maures viennent des côtes de la terre ferme M , en assez * (l)
réserve cette nomenclature pour mué' aux autres; je remarquai une toile de
■ M l travaux typographiques coton dont les figures n’-étoient pas ™ -
et littéraires des Hollandois et des Da- primées au moule ni a la presse, mais
nois dans l ’Inde, semblable à celle que on les avoit toutes peintes à la main,
i ’aidéjà faite sur les’ mêmes travaux des et d’une manière tres-delicate et tre:s-
Anglais dans la même contrée. Cette déliée. Ces toiles venoient d’un endroit
dernière notice a été insérai dans les nommé Touioucozin, oùonles fabrique,
second et troisième volumes du Maga-, J’ai vu des chemises en toile de coton
sin encyclopédique. Note du Rédacteur. si fines , .qu’on pouvoit en tenir une
(l) Parmi les différentes espèces de demi-douzaine dans la main : il est vrai
‘ toiles de coton plus ou moins fines , qu’on n’en porte guère. Elles Servent à
nue l’on transporte en grande quantité faire des présens à des. personnes de
des côtes de Coromandel et de Malabar distinction auxquelles on veut donner
à Ceylan, je n’en comtois point de com- une idée de la perfection à laquelle les
parablés.à celle de Surate, et sur-tout naturels ont porté l’art de filer. (T/mn
du Bengale. Celles-ci me parurent les berg.)
plus belles et infiniment supérieures '