
Je recueillis pour moi diverses espèces de vers testacés et des
coraux.
Les vagues rejettent sur le rivage des opercules diverses. J’y
Sepia oetopodia , se- J
piola. V Mollusques.
Asterias rubens. j
Lepas mitella, balanoydes.
Mya truncàta , fossile.
Solen vagina, legumen, bullatus, stri-
gillatus.
Tellina solidula , delicatula, lacté a f
albida.
Donax scripta, vus.
Cardium rusticum.
Venus virginea, decussata, Iceta, de-
florata , tigerina, rotunda ta, cancellata,
verrucosa pectinata exoleta et chione ,
nommée hamagai en japonois, et mere
trix sigalcf en japon.
Mactra violacea , glabrata , solida ,
lutraria, stultorum.
Area antiquata} undata , pella, bar-
bata , noce.
Spondylus goederopus.
Chôma antiquata, lazarus.
Mytilus hirundo , barbatus , bilocula-
ris, margaritiferus.
Ostrea lima, pellucens, plica , maxima
, folium f
— Fornicata pleuronectes et gigas.
Anomia hysterophorus , tercbratula ,
plicatella.
— Uacunosa, cepa.
Pinna nobilis.
Argonauta argo.
Conus spectrum.
Cyproea mauritiana , serpent is.
Volula mercatoria.
Buccinum galea, spiratum, nitidu-
lum y lapillus.
Bulla naucum , amplustre, ampulla,
physis y spelta.
Murex tritonis , aluco , saxatilis y an-
tiquus.
Strombus luhuanus.
Trochus Conulus ; vestiarius Pharao-
nisi
Turbo bidens, ungulinus.
Nerita canrena.
Haliotis tuberculata,
Patella ungariea , saccharina, un -
guis.
— Nubecula, b arbor a 3 coerulea. -
Serpula arenaria, IriquetrOy spirorbis.
Madrepora porpita.
Isis entrocha.
Tubipora musicalis , nommé ivjx hik
en japonois, et teredo.
Umbilici venéris. (Des opercules.)
Tubipora music a. (Lounkouv sanga-
dou. )
Spongia. ( Ounivata en japonois.,)
Gorgonia ramosa. ( Oumeumats en
japonois. )
Corallina rubra. (Sangadu en japon, )
San go sio en japonois,.
Millepora. ( Djougôuts en japonois, )
observai des éponges marines, une gorgone rameuse, du corail
rouge de Kamakou et de Sangami, une coralline grosse et rouge
de l’île de Siousima, dans la province de Samoski, des mille-
pores. Je trouvai beaucoup de belemnites sur les montagnes.
C H A P I T R E X I X .
M i n é r a u x n u J a p o n .
L ’ or et l’argent sont d’autant plus communs au Japon, que
ce royaume renferme de nombreuses mines de ces métaux, lesquelles
ne le cèdent pas à celles du Pérou. Les Portugais et les
Hollandois ont été quelquefois assez adroits pour en obtenir de
riches cargaisons ; mais afin de prévenir les inconvéniens inséparables
de la trop grande abondance du numéraire, il n’est
permis de tirer qu’une certainé quantité de matière, et on ne
peut ouvrir ou exploiter une mine sans l’ordre exprès de l’empereur
, qui prélève pour lui les deux tiers du produit 5 l’autre
tiers appartient au prince de la province où est située la mine.
Dans certains endroits le sable est mêlé de particules d’or,
mais particulièrement de cuivre.
La mine d’or qui produit en même teins l’or le plus fin et en
plus grande abondance, est située dans la plus grande des troi
îles de Nipon, près de Sado.
On place celle de Sourouma immédiatement après celle-ci. On
sait, à n’en pas douter, qu’il y a plusieurs mines d’or très-riches
à Satsouma, Tsikoungo, et dans l’île d’Amakousa. On emploie
ce métal pour battre monnoie, pour faire des galons et des
étoffes ; mais on n’en exporte pas de lingots.
Selon toutes les apparences, l’argent a été autrefois beaucoup
plus commun au Japon qu’il ne l’est maintenant , parce qu’on
en a considérablement exporté. Les Japonois conviennent qu’il