
litico-physico-medicar.fasciculi, V , & c .
Lemgovioe , 1712 , in-4°.
Cet ouvrage , devenu tr è s - r a r e ,
quoique très-mal exécuté, tant pour
l'impression que pour les gravures , est
cependant une mine abondante de ren-
seignemens sur l’Asie dans tousles genres.
T. I , p. 9 0 ,43g , 467. T. I I , p. 9, 335,349.
Kolbe ( Peter ). Reisenach dèm vor-
gebiirge den guten hofnung. Nürnb.
17 19, in-fol. 3 vol. avec des cartes. Le
même ouvrage traduit en hollandais.
Amsterdam , 1727 , in-fol. 2 vol, avec
des car tes.
Le même abrégé en français, sous le
titre de description du Cap de Bonne-
Espérance , &c. Amsterdam , 17 4 1 ,
in-12. 3 vol. cartes et figures, réimprimé
en 1743, même format. Cet
abrégé a été ensuite traduit en Allemand
, et imprimé à Francfort et à
Leipzig en 1745, in-4°. 1 vol. avec
des cartes. r
« Le terme de la mission de Kolbe
étant presque expiré, il se trouvaque
pendant son séjour au Cap il n’avoit
fait que boire et fumer. Ne sachant
que rapporter en Europe, pour fruits
de son voyage , il s’adressa aux habi-
tans du Cap, qui s’étant vainement
plaints de la mauvaise administration
de la Colonie , imaginèrent de lui dicter
une description pleine de traits
merveilleux pour la rendre plus intéressante
, et dans laquelle ils insérèrent
leurs mémoires contre le gouvernement
du Cap , en indiquant les
moyens de remédier aux malversations.
L ’ouvrage eut un succès surprenant
, et les officiers de la Colonie
furent rappellés et punis.
Des libraires d’Amsterdam, témoins
de ce succès de l ’ouvrage, imaginèrent
d’en donner un abrégé en français , en
supprimant tout ce qui avoit rapport
«u gouvernement et aux affaires publiques
de la Hollande, de manière qu’il
ne resta que les contes ridicules et merveilleux
dont les habitans a voient cru
devoir embellir leur narration, mais
dont toute la fausseté fut bientôt re connue.
« On peut voir dans le journal
historique du voyage de l’abbé de
la Caille, d’où celte notice est tirée,
des notes et des-réflexions sur l’ouvrage
de Kolbe. T. I , p. 2.65.
L
L a x t it x a le P. J. F .) . Histoire
des découvertes et des conquêtes des Portugais
dans le nouveau monde. Paris,
îy l i '., m-4°. 2 vol. ibid, 1734 , in-12. 4 vol. fi g.
La première partie de cet ouvrage,
pleine de recherches, a été traduite en
allemand, et insérée dans le premier
volume de V Allgemeine géschichte der
lander und voelkervoti America. [ Histoire
générale du pays ej des habitans
de l’Amérique.) Halle, i j 5'j, in-4°,
2 vol. T. I , p. 77. T. I I , p 5 , 34o.
Lange ( Laurent ). Journal d’un
voyage de MosTcou à Pelcin, et de sa résidence
à la cour de la Chine en i ym et
/ys2. L e yd e , 1726 , in-12. 1 vol, in«
séré dans le recueil des voyages au
Nord.
Laurent Lange fit deux autres voyages
en 1727, 1728 et 1736 à Pékin
par la Mongolie, &c. dont la relation a
été imprimée en allemand à Leipzig
en 1781 , in-8°. T. I I , p. 327.
Langlès (L .).“ AlphabetTatar-Mant-
chou, dédié à l’ académie des belles-
lettres.Paris, Didotl’aîné, 1787, z/i-4°#
de 24 pages.
C’est le premier ouvrage de-cette
langue imprimé avec des caractères
mobiles. Les Mantchoux n’ont aucune
idée de l’alphabet ; leurs enfans apprennent
un syllabaire de i 4 à i 5oo
grouppes plus ou moins compliqués.
J’ai été assez heureux pour tirer dé
ce syllabaire un alphabet de 60 lettres
simples avec lesquelles je rétablis les
3 5oo grouppes du syllabaire ; c’est
cette découverte que j ’ai consignée
dans la dissertation dont il s’agit. T . II y
p. 176-
Langlès. De l’importance des langues
orientales pour lextension du commerce,
les progrès des 'sciences et des arts,
Adresse à l’ Assemblée nationale. Paris,
1790 , in-8°.
Il est des vérités importantes qu’il
ne faut pas se lâsser de répéter, jusqu’à
ce que ceux capables de les faire
fructifier en soient bien pénétrés. — Je
le répète donc : la connoissance des
•langues orientales est indispensable
pour commercer en Asie et en Barbarie,;
dès qu’on voudra reprendre ce
commerce, il faudra ranimer et encourager
cette étude. T. I I , p. 2.
Langsteds reisen nach Sud America,
&c. ( Voyage de Langsted dans
l’Amérique méridionale, &c. ) 17 74 ,
in-8°. 1 vol. T. I I , p. 499.
M
JV Îa f f e i ( Jo. Petr. ). Historiarum
Indicar. lib. x v i. select, item ex India
epistolar. lib. iv . Colon. Agripp. i 58g ,
in-fol. in-8°. 1 vol. La même histoire
traduite en ital. par Serdonati. Florence
, i 55g , ira-4r'. Bergam, i y 4g .— • En
français par de Pure. Paris, 16b 5, in-4°.
1 vol. T. I I , p. 247.
Magasin. encyclopédique rédigé par
Millin , Noël et Warens. Paris , an I I I ,
( 179^' ) > in-8°.
Les hommes quise livrent aux sciences
ou à l’érudition, ont enfin le moyen
de communiquer au public leurs observations.
Leplan de ce journal est beaucoup
plus vaste que celui du journal
des savans. T. I l , p. 397.
Mailla ( le Père Jos. A . M. de Moy-
riac ). Histoire générale de la Chine, ou
Annales du Tong-Kien-Kang-mou, par
feu le P. de Mailla, publiées par l’ abbé
Grosier , et dirigées par le Roux des
Hautesraies. Paris , 1777 , in - 4°.-
12 vol.
. Les Chinois ont eu dès le commencement
de leur monarchie des tribunaux
pour l ’histoire, chargés de recueillir
avec impartialité tous les faits
importans, les bonnes et mauvaises actions
de leur souverain, &c. Les princes
vassaux avoient aussi leurs historiens
, et il y a plusieurs preuves de
leur courageuse impartialité. Ces tribunaux
, ou plutôt vingt-un historiens
de ces tribunaux, ont produit un recueil
d’environ 5oo volumes , dont quatorze
renferment tous les mémoires historiques
avant J. C. Ce volumineux recueil
a été abrégé en 56 volumes, sous le
titre de Tong-Kien-Kang mou. (Kang-
mou, texte ou principal de l’histoire
Tong-Kien , commentaire. ) En effet,
la moitié du second volume et le'troisième
sont remplis de notes nombreuses
pour éclaircir le texte, et renferment
l ’histoire depuis Yao jusqu’à la
troisième dynastie', c’est-à-dire , toute
la première ( 44b. ans ) , et la seconde
( 646 ans , en tout'environ 1236. ) La
troisième et quatrième dynasties jusqu’en
l ’an 207 avant J. C. occupent
9 volumes. Les quarante-quatre autres
commencent à cette époque, et finissent
vers i 368 de l ’ère vulgaire. Lorsque
Kang-Hi, second empereur, de- la dynastie
des Talars-Mantchoux, aujourd’hui
maîtres de la Chine , monta sur
le trône , il fit traduire dans sa langue
maternelle le Tong-Kien-Kang-mou,*
c’est d’après cette version Mantchou
que le père de Mailla a fait la sienne.
Son manuscrit est resté dans la biblio..