
kallou palingou, se trouve par morceaux. C’est le turmalin des
Chingulais, doué d’une vertu électrique..
Les yeux, de chat, en malabar et en chingulais vairodi. C’ est
une fausse opale.
Le rubis est rouge, et en général d’un rouge sanguin ; sa
teinte devient plus forte en raison de la grosseur de la pierre;
plus elle est claire et pure, plus. elle a de prix. Les Indiens
indiquent ces différences'de teintes , en disant que la pierre est
plus ou moins mûre. Celles qu’on trouve ici ne sont pas plus
grosses que des grains de sable ou d’orge. Les pierres brutes sont
moins claires que les pierres taillées. Quelques-Unes des premières
tirent presque sur le. violet. Elles sont applaties ou façonnées
en rond par l’ean qui les roule. J’en ai trouvé quelques-unes
à huit pans, dont quatre larges et quatre étroits j deux pointes
à chacun des quatre côtés. Les Maures assurent que celles-ci
approchent du diamant pour la dureté : ils les taillent pour des
chatons de bagues.
L’améthiste n’est véritablement qu’un crystal de roche violet,
qui varie beaucoup pour la teinte. Il y en a de si pâles, qu’on
les prendroit pour de simples crystaux , si on les voyait seul»
et sans objet de comparaison. Quelques-uns ne-sont colorés qu’à
une extrémité, ou au milieu; d’autres, au contraire, sont si
foncés , qu’en les. voyant posés sur une table on les eroiroit
presque noirs. En lesprésentaiit à la lumière, ils offrent une belle
couleur violette, avec des taches.ou des raies plus foncées ou
plus pâles, :
Quoiqu’ils varient en grosseur, on en trouve peu de la force
d’une noix. Plus ils sont gros, plus pâles ils sont, et alors ils ont
moins de valeur. Les petits sont en général bien colorés, mais
de peu de valeur, parce qu’on ne peut en tirer grand parti. Les
.plus estimés" sont ceux d’une .grosseur-médiocre, d’une -teinte
forte, et qui n’ont point de fente. Plus ils sont colorés, plus ils
sont mûrs} disent les naturels. Selon toute apparence , 1a matière
a d’abord été en liquéfaction , et avant de se cryslalliser , elle
reçoit une couleur violette qui se fond avec elle, ou ne s’y mêle
que par partie. Les uns. sont ronds, les autres offrent des figures
irrégulières, pointues de tous côtés , avec des fentes profondes,
six pans et-six.p,ointes. Je n’en ai jamais trouvé de parfaitement
conservé, car presqn’aucnn n’a ses deux côtés entiers-, et l’on
voit meme à l’extérieur des preuves de leur dégradation ; quelques
uns ont de longues raies violettes entremêlées de raies
blanches. On les taille, pour faire des boutons aux vestes de
toile blanche, que. l’on, porte généralement dans, les Indes: orientales.
On en fait aussi des boutons de gilet et de manches.
Le robal est d’un rouge plus sombre, mais moins dur que
le rubis, et presque toujours opaque ; l:es foncés sont ordinairement
par morceaux ronds et usés. On en taille des chatons de
bagues, qu’on vend souvent pour des rubis.
Le turmalin rouge , quoique sombré et. opaque en apparence ,
est d’un rouge pâle quand on le présente à la lumière. Je m’en ai
jamais vu de plus gros qu’un pois ; la plupart sont comme des
grains de riz, et toujours mutilés. Ils paroissent cependant avoir
quatre pans égaux, et présentent une pyramide quarrée. La
teinte est presque toujours la même par-tout. Il est rare que
des portions de la même pierre soient plus ou moins foncées.
Le saphir bleu est, comme toutes les autres pierres: colorées
de Ceylan , plus ou moins mûr, c’est-à-dire, bleu. Il y en a qui
sont pâles comme de l’eau. On en trouve rarement de foncés.
Ils sont mieux colorés que l’améfhiste , sans tache ni raie. J’en
ai vu cependant de très-bleus d’un côté et très-pâles de
l ’autre , tons arrondis par l’ action de l’eau, et gros tout au plus
comme une noisette. On en fait des bagues-et des boutons.
Le turmalin bleu n’est qu’un quartz qui -tire sur le bleu.
Le saphir-vert est un saphir-véritable. , d’un vert clair et
pâle ; on en tire le même parti que du saphir bleu.
I,e turmahn vert est foncé, tirant tantôt sur le jaune, et tantôt