
Lorsque deux substantifs sont placés de suite , le génitif
précède, et le nominatif y est joint moyennant la particule no.
Les substantifs composés se forment de la même manière. Par
exemple :
Ton no sou, nid d’oiseau.
Tori no sejorou , chant d’oiseau.
Ous no ni to u , viande de boeuf.
Kvouno no je , araignée.
Kousira no kava, graisse de
baleine, huile de baleine.
Memi no itami, douleur d’oreille.
Tori no kabilou, crête de coq.
S outo no firou ,flu x de la mer.
Fisa no sarra, genou.
Jakima no ninjo, figure de porcelaine.
Mougui no k a , farine de froment.
Hanna no mis, eau de roses.
Mis no karakouri, eau jaillissante.
Ous no ko, veau ( le petit de la
vache).
Kousera no foung, ambre.
Ski no semekf, respiration difficile.
Te.no goi, essuie-main, mouchoir.
Te no k i , gand.
Ken no k i, pince à arracher
les poils de la harhe.
Tamago no karra, coque d’oeuf.
Me no tamma, prunelle de
l ’oeil.
Onago no t it i, couleur de lait.
Tippo no tamma, balle à fusil.
Sitsouguets no joko , rayon du
soleil.
Sanfi no ito, corde d’un instrument
de musique.
Naka no varka, mauvais ami.
Naka no joukka , d’un carac-,
tère honnête.
Meganne no j e , étui à lunettes.
Kougui no k i , tenailles.
Ki no kava, corde , cable.
Naka no jaka, bon ami.
Kousira no figue, côte de baleine.
Les pronoms sont :
O r e , à moi.
Vatsks domo, même, nous.
Omagaita, vous.
Vatakos , je , moi.
Ornai j tu , toi.
Âno fito j i l , lu i, elle.
Ano
Ano fitats, ano fito tatchi, eux, Stotso soutsou, chacun.
elles. Dare monai, personne , aucun.
Miskara, sibong , moi-même. .Valaks fito no, mon. :
Onasikv , onaskoto , lui-même, Ano fito no, so«(.ejus, maris).
le même.
Kore , ce, celui, cette, celle.
Kore va, celui-là.
Dare , qui'.
Dare ga somotska, le livre duquel
( cujus liber ) .:
Koriva nannika, cela est.
Fito ,J quelqu’un. •
Foko, bets, un autre.
Ano fito tatsa, son (ejus, fe -
minæ ) .
Sokomotto, hannata, votre.
Kannajamma, mes.
( Okatsa, niobo, femme. )
Vatakiniobo, ma femme.
Ornai no okatsa, ta femme.
Ano fito no fotcfeo, ) son cou-
Ano fito no baka, y teau.
Il faut observer qu’on se sert de mots tous différens, pour
dire, te et vous, à mesuré que celui à qui on parle est plus ou
moins qualifié, ou de plus basse condition. On dit :
Ornai-, quand on parle à ses égaux et à ses amis;
f^ari, à des gens de moindre qualité, que soi.
Neous, àdes gens encore plus inférieurs.
Niguiats, à des gens - de la plus basse condition.
Kojats-, est très-impoli.
Samma ; c’est le mot dont on se sert envers ses supérieurs,
ou des personnes de plus haute qualité ou condition que nou -
mêmes, et il tient à-peu-près lieu de seigneur et monsieur.
Hannata. C’est un autre mot dont on se sert envers lès gens
de plus haute qualité , et envers ceux qu’on veut honorer,
Sahomotto, se dit au singulier.
Omaigata , pluriel:
Il en est de même des pronoms il et elle. ^4no fito , se dit
communément; mais anno vari, seulement quand on parle a
des gens de basse condition.
La même observation a aussi lieu concernant le verbe donner ;
Tome IJ. A a
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