
5 l 2 N O T I C E R A I S O N N È E
Gossellin. Géographie analysée, ou
les systèmes d’Eratosthènes , de Strabon
et de Ptolémèe, comparés entre eux et avec
nos connaissances modernes. Paris, 1790,
m-4°.
Cet ouvrage a été couronné par l ’académie
des belles-lettres, et 'méritoit
cetlionneur. L ’auteur à non-seulement
compare ensemble Erathosthènes, Slra-
bon et Ptoléméè , mais il a recherché .
quelles étoient les connoissancés' des
Grecs à l ’époque où elles furent recueillies
pour la première fois par
l ’école d’Alexandrie. T . I , p. '436.
T. I I , p. 3g i.
Gravit ( Joh )Prçefalio ad Chorasmiæ
et Mauaralnahar descriplionem ex tabu-K
lis Abulfedoe. Londin , i 65o.
L e savant traducteur donne ,dans
celte préface des renseignemens précieux
sur les mesures itinéraires des
Arabes et des Persans. T. I , p. 437.
Grégoire. Rapport sur les destructions
opérées par le Vandalisme 3 et sur les
moyens de le réprimer, fait par le citoyen
Grégoire à la Convention nationale,
dans la séance du i 4-fructidor ,
an second.
La date de ce -rapport prouve que
ce courageux représentant a dénoncé
et poursuivi le vandalisme dès .que
ses ravages se sont manifestés. Les dangers
auxquels l ’a exposé son amour
pour les arts, ne seront pas entièrement
perdus ni pour lui ni pour les arts.
En voyant les monumens échappés à
la fureur destructrice des bourreaux
de leurs pères , nos descendans béniront
le législateur qui les a protégés
par sa plume et par ses discours. T, I ,
p. 46o.
Gualiieri. ( Guido } Relazione délia
venuta degli ambasciatori Giaponesi à
Roma, 1535 , in-8 0.
J’ai extrait de cet ouvrage le petit
nombre de passages qui méritent d’être
lus. Il a été traduit en allemand et en
latin. T, I I , p. 160, 1 7 2 ,2 4 5 ,
H
H ager{ Van der ) ; son voyage aux
Indes Orientales, cité T . I , p. 451.
■ Halde {le P. du). Description générale
, historique, géographique , chronologique
, politique et physique de la
Chine et de la Tartane chinoise. Paris,
1735 , in-foL 4 vol. — réimprimée à la
Haye avec des additions , particulièrement
avec une description de la
Bukliarie , 1706 , in-4?. 4 vol. -Wtrad.
en anglais, Lond, 1736, in-8°. 4 vol.
— . en allemand, 1747-1749 , in-4°,
10 vol.
Malgré.la crédulité du P. du Halde ,
et son manque de critique ,„ôn ne peut
lui refuser la gloire d’avoir donné une.
espèce d’encyclopédie chinoise, dans
laquelle ont puisé le§ savans et même
les libérateurs.-'T. I , p. 467. T. I I ,
p. i 4 , 278' , 32b , 33i.
Halhed ( Nathanaël Brassey ). A code
of gentoo Laivs or ordinations o f the
pundets from apersian translation made
from the original Writlen in the shansc-
rit language ( code de lois gentoues,.
ou réglemens des Pandits , d’après une
traduction persane faite sur l’original,
écrit en langue sanscrite ). Lond. 1781.
in-8°... .
Cet ouvrage "ayant été traduit en
français , nous renvoyons le lecteur à
la préface de cette traduction ; il y verra
que l’intérêt' seul a déterminé les a n glais
à charger des Brahmanes de compiler
toutes leurs lois en un corps pour
diriger les magistrats et autres préposés
de la Compagnie , chargés déjuger
les différends qui peuvent s’élever entre
les naturels des contrées soumises
à celte même Compagnie marchande
et souveraine. T. I , p. 3 8,
Gramma
Wmm
D E S O Ü Y . R A C E S C I T É S . '513
Grammar of lhe Bengal language.
( Grammaire de la langue Bengale ).
Hougly au Bengale, '17 78 , in\- 4o.
1 vol. Le Bengale tient encore plus du
sanscrit ( l’ancienne langue des Hindous
) que le malabar et le tamoul,,
tant pour la forme des lettres que
pour celle des1 mots. C’est l’unique
moyen de correspondance que l’on ait
avec les Hindoux , habitans du royaume
dont ils portent le nom. Ils s’en servent
dans .toutes, leurs affaires, et n’en
connoissent guères d’autre. Cette langue
est même aussi nécessaire que le
persan pour traiter avec les officiers
et magistrats du gouvernement mo-
g h o l, lequel ne promulgue presqu’au-
cun acte en persan , sans y joindre une
traduction bengal e.. Un autre avantage
de quelque poids auprès des négocions,
c’est que les chiffrés bengales , aussi-
bien que les tibétains, ressemblent
beaucoup à ceux généralement adoptés
en Europe, tant pour la forme que
pour la manière de les poser. La plus
grande difficulté de cette langue consiste
dans lo nombre des lettï es et dans
la variété de leurs formes et de leurs
combinaisons’ ; du reste , les règles en
sont simples, et elle a peu d’anomalies.
M. Halhed a mis à la tête de cette
grammaire une préface extrêmement
curieuse , .comme on peut en juger
par ma citation. Ce livre est devenu
d’une rareté extrême, parce qu’ôn l’a
tiré à très-petit nombre , et que presque
tous les exemplaires sont restés
dans -l’Inde. T. I I , p. 324.
Hayus. De rebus Japonicis indicis ,
peruanis epislolie recentioreS in librum
unum coacervatoe. Antuerpioê. i 6o5 ,
in-fy'3. ^
Ce recueil volumineux contient des
fragmens utiles pour l ’Histoire politique
de l ’Inde et du Japon. T. I I , p. 91 ,
g3 , 9 7 , i 45 , 1Ô2, 331.
Hérodote ( histoire d’ ) , traduite du
grec , avec des remarques , &c. par M.
Larcher. Paris , 1786, in-80. 7 vol.
Tcme I I .
La réputation de cdlte savante et
fî cl elle traduction étoit faite avant
qu’ elle,parût 5 l’attente du public a été
parfaitement remplie. T. I I , p. 253 ,
Hhadjy Khalfah , que d’Herbelot et
d’autres savans orientalistes citent souvent
sous lé nom du géographe Turlc,
florissoit à Constantinople en io 5o de
l ’hégire ( 1680 d e l’ère vulgaire ) ; il a
composé une géographie en turlc, intitulée
Dji'hân numâ ( miroir du monde ).
•Elle a été imprimée par Ibrâhym Ef-
fendy muteferraqâ ; il y en a une traduction
française , manuscrite d’Armani
, à la bibliothèque nationale, d’un
style pour ainsi dire illisible ^cependant
quelques géographes l’ont consultée
avec assez de succès. T. I I , p. 100.
Hhamdoullàh ben aboubeqr, cité sous
le nom du géographe persan, a composé
en persan un traité d’astronomie ,
de physique et de géographie , intitu
léNozhat âl-qqloub, ( les délices des
coeurs ). Il s’occupe exclusivement de
la Perse, après avoir toutefois payé son
tribut aux villes sacrées de la Meklce,
Médine et Jérusalem que les Musulmans
nomment la Maison Sainte', beit
àl moqaddes, ou la Maison éloignée,
beit al-âqssa, parce qu’elle est à quelque
distance des deux autres. 11 existe
deux manuscrits de cet ouvrage à la bibliothèque
nationale / que j ’ai conférés,
et entre lesquels j ’ai remarqué des différences
considérable s , particulière- '
ment dans les chiffres. T. I , p 437.
Historica relatio.de legaiione regis ci-
nensis , fragment historique t r è s - c u rieux,
inséré dans le de rebus Indicis,
Japonicis epistoloe. Voyez Hayus, &
T . n , p . 93.
ITogendorp ( W. van ) Bijvolgels tôt
de Beschryving, 8tc. ( addition à la description
des îles de Java , de Bornéo
et de Sumatra ), insérée dans le tome I
des Verhandel. ou Mémoires de Bala-
via. T. I , p. 437 , 422.Tt t '