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 quelquefois  à  terre,  foit  pour  y   dépofer  leurs  oeufs  
 foit  pour  y  paître  les-plantes  qui  y  croiffent.  On  ne  
 peut  donc  pas  les  regarder  comme  entièrement  reléguées  
 au milieu des grandes  eaux de lrGeéan;  de même  
 on  doit  dire  qu’aucune  des  tortues  dont  il  nous  relie  
 à  parler,  n’habite  exclufivement  l’eau  douce  ou  les  
 terrains  élevés : toutes peuvent vivre  fur la terre, toutes  
 peuvent  demeurer pendant  plus  ou  moins  de  tems  au  
 milieu  de  l’onde  douce  &   de  Fonde  amère,  &   l’on  
 ne  doit  entendre  ce que nous avons  dit  de  la  demeure  
 des tortues  de mer,  &  ce que nous  ajouterons de  celles  
 des  tortues  d’eau  douce  &   des  tortues  de  terre ,  que  
 comme  l’indication  du  féjour qu’elles préfèrent,  plutôt  
 que  d’une  habitation  exclufive. Tout  ce  qu’on peut af-  
 furer  relativement  à  ces  trois  familles  de  tortues,  c’efl:  
 que le  plus fouvent on trouve  la première au milieu des  
 eaux  falées,  la  fécondé  au milieu des  eaux  douces,  la  
 troifième  fur  les  hauteurs,  ou  dans  les  bois ;  &   leur  
 habitation  particulière  a  été  déterminée  par  leur  conformation  
 tant  intérieure  qu’extérieure,  ainii  que par  
 la  différence de  la nourriture  qu’elles  recherchent,  &   
 qu’elles  ne  peuvent trouver  que  fur  la terre, dans  les  
 fleuves  ou  dans  la  mer. 
 La  Bourbeufe  eft une  des tortues  que  l’on  rencontre  
 le  plus  fouvent  au  milieu  des  eaux  douces;  elle  eft  
 beaucoup  plus  petite  qu’aucune  tortue  marine,  puif-  
 que  fa  longueur,  depuis  1«  bout  du  mufeau  jufqu’às