d e s Q u a d r u p è d e s d v i p a r é s . 385
à un autre lézard dont nous ayons déjà parlé (b) , &
auquel il a été attribué plus généralement, nous pré-
-férons la dénomination employée par M. Linné. Le
•Doré a beaucoup de rapports, par fa conformation,
avec le fcinque, & fur-tout avec le mabouya ; il a
de même le cou auffi gros que le derrière de la tête ;
mais il eft ordinairement plus grand, & fa queue eft
beaucoup plus longue que le corps, au lieu quelle eft
plus courte dans le fcinque & dans le mabouya: d’ailleurs
la mâchoire fupérieure n’eft pas plus avancée
que l’inférieure, comme dans le fcinque; les ouvertures
des oreilles font très-grandes & garnies à l’intérieur
de. petites écailles qui les font paaoître un peu
feftonnées. Ces caractères réunis le féparent de l’ef-
pèce du fcinque & de celle du mabouya ; mais il
leur reflemble cependant affez pour avoir été comparé
à un poiflon, comme ces derniers lézards, &
Brown , Voyage aux Antilles, page 463. Laccrta media fquamolâ,
corpore- & Cauda oblongô-fubquadratis, auribus' majoribus nudis. The
Galley-Wafp,
$éha, tome a., planche 20 , fig. g & 5. Sçinq marin. Lelézarcj repréfente
dans le même volume, au N.° 6 de la planche 1 2 , paroît être
le Doré. Séba le croyoit d’Afrique. Au relie , il eft bon d'obferver
que le N.° de Séba , indiqué à l’article du Doré, dans la treizième édition
de M. Linné, repréfente un tout autre lézard.
Çron. mus. %, planche 7 5 , N.' 48. Scincus,
{b) Article du Mabouya.
Ovipares, Tonte I. C c e