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 font  longs  &   déliés.  Ce  lézard  <$c  l’efpèce  précédente  
 ont  trop  de  caractères  extérieurs communs pour ne pas  
 fe reffembler  beaucoup  par  leurs habitudes naturelles,  
 d’autant plus qu’ils  préfèrent l’un &   l’autre les  contrées  
 chaudes  de  l’Inde.  Audi  leur attribue-t-on  à  tous  les  
 deux  la  faculté  de  fe  rallier par  des cris  (b). 
 {è)  Séba, volume  i ,page  i j j . 
 L E   L A R G E - D O I G T   ( « ) . 
 L es   c a r a c t è r e s   d i s t i n c t i f s   de  ce  lézard,  
 qui  fe  trouve  dans  les Indes, font  d’avoir  la  queue  deux  
 fois  plus  longue  que  le  corps  ,  comprimée  ,  un  peu  
 relevée  en  carène  pardeflus,  ftriée  pardeffous  ,  &   
 divifée  en  plufieurs  portions  ,  compofées  chacune  de  
 cinq anneaux  de très-petites  écailles.  Il  a , fous  le  cou,  
 une  membrane  affez  femblable  à  celle  de  l’iguane  ,  
 mais  qui  n’eft  point  dentelée.  A  chaque  doigt  ,  tant  
 des  pieds  de  devant  que  des  pieds  de  derrière,  l’avant-  
 dernière  articulation  eft  pardeffous  plus  large  que  les  
 autres,  &   c’eft de-là que M.  d’Aubenton  a  tiré  le nom1  
 que  nous  lui  confervons.  La tête  eft plate  ,  &   comprimée  
 par  les  côtés;  le mufeau très-délié ;  les  ouvertures1  
 des narines  font  très-petites,  ainfi  que  les  trous  des  
 oreilles. 
 ( a )   Le  Large-doigt.  M.  d’Aubenton, ÊneyclopédU méthodique.  
 Lacerta  principalis,  7.  Linn,  amphib.  rept.