
 
        
         
		mais  la figure, que  le Père Nicolfon a publiée, prouve  
 que  le  lézard  dont  il  a  parlé,  eft  celui  dont  il * efir  
 queftion  dans  cet  article  (b ) . 
 { b )  EJfai fu r l’Hifioire  naturelle  de  Saint-Domingue, par  le  Père  
 Nicolfon,  Paris  1336 , fèclion  3 ,  page  330. 
 L E   T   É  G  U  I  X  ï  N  ( a ) . 
 L a  c o u l e u r   de  ce  lézard  eft  blanchâtre,  tirant  
 fur le bleu, diverfifiée par des bandes d’un gris fombre,  
 &  femée  de  points  blancs  &  ovales.  Son  corps  préfente  
 un  très - grand  nombre  de  ftries.  La  queue  fe  
 termine en  pointe ;  elle  eft beaucoup plus  longue que  
 le  corps ;  les  écailles  qui  la  couvrent ,  forment  des  
 bandes  tranfverfales  de  deux  fortes , placées  alternativement. 
   Les unes s’étendent en  arc  fur la partie  fu-  
 perieure  de la  queue, que les autres  bandes  entourent  
 en  entier.  Mais  ce  qui  diftingue  principalement  le  
 Téguixin ,  c’eft  que  plufieurs  plis  obtus  &  relevés  
 régnent  de  chaque  côté  du  corps,  depuis  la  tête  
 jufqu’aux  cuiifes  :  on  voit  aufli  trois  plis  fous  la  
 gorge. 
 (a )   Le  Téguixin. M.  d !Âubenton , Encyclopédie méthodique. 
 Lacerta  Téguixin, 34.  Linn.  amphib.  rept. 
 Seba  1  ,   tab. y8 , figure 3.  M.  Linné  a  indiqué  la  première figure de  
 la  planche  96  du  meme  Volume,  comme  repréfentant  le  Téguixin :  
 mais  elle  repréfente  évidemment  le  tupinambis  que  l'on  a aufli  appelle  
 Téguixin.