
 
        
         
		M  ................ 
 L A   F L Û T E   U S E '   (« ) . 
 C e t t e   e s p è c e   a  le  corps  drun  blanc  de neige,  
 îmvjtnt  M.  Laurenti ,  de  couleur,  jaune  ,  fuivant  
 Séba, & tatheté  de  rouge.  Les  pieds  de derrière  font  
 palmés ,  &  le  mâle,  en  coaflant,  fait  enfler  deux  
 veffies  qu’il  a  des, deux. côtés  du  eou,  &  que  l’on  a  
 comparées  à  des  flûtes.  Suivant  Séba ,  elle coafle  mé-  
 lodieufement :  mais  je  crois  qu’il  ne  faut  pas  avoir  
 l’oreille  très - délicate pour  fe  plaire  à  la mélodie  de  
 la'Flùteufe ;  cette raine  fe  tait pendant les jours  froids  
 &  pluvieux,  &  fon  cri  annonce  lë  beau  teins;  elle  
 eft  oppofée  en  cela  à  la  grenouille  commune ,  dont  
 le  coalfement  eft  au  contraire  un  indice  de  pluie.  
 Mais  la  fécherefle ne  doit pas agir  également  fur  les  
 animaux dans  deux  climats  aufli  differens  que  ceux  
 de  l’Europe & de  l’Amérique méridionale. Le mâle de 
 (a )  LaFlùteufe. M.  tfAubenton,  Encyclopédie méthodique*•  
 Hyla  tibiatrix,  50. Laurenti Jpecimen  medicum. 
 Séba  1> tab.  7 1  1  &  ad 
 e s   .Qu a d r u p è d e s   o v i p a r e s .  5 6 5   
 la  raine  couleur de  lait  ne  pourroit-il  pas  avoir aufli  
 deux veflies, qu’il n’enfleroit &  ne rendroit apparentes  
 que  dans  le  tenis  de  fes  amours,  &.  dès~lois  la  Flu—•  
 teufe  ne, devrbit - elle  pas  être  regardée  comme  une  
 variété  dé  la  couleur  de  lait ? 
 B b b b  ij