fouvent avec furie contre fon ennemi
, page 14p. Sa chair eft très-
délicate , Idem. On peut préfumer
qu’elle fe’ trouve dans l'Amérique
méridionale, Idem.
Monflruofités. Tortue à deux
tètes , & très - petit lézard à deux
têtes & deux cous bien diftinéts,
page 38.
Mudinguana. Grande larve ,
page 6 ti.
Mugijfante. ( Grenouille )p. 341.
Ses habitudes, page. 44%. Force de
fon coaffement, page 443. Variétés
de cette efpèce, Idem.
MugJJèment. Dans la Caroline ,
les crocodiles fortent de leur en-
gourdifiement, en faifant entendre
des mugiffemens horribles qui reten-
tiffent au loin, page 9,1g. Dans la
Louisiane , le cri de ces animaux
n’eft jamais répété plulîeurs fois de
fuite, mais leur voix eft auffi forte
que celle d'un taureau, Idem. Les
crocodiles qui font en grand nombre
dans la rivière de Gambie, en Afrique
, & que les nègres appellent
îiumbos , y pouffent des cris que
l’on entend de fort loin ; l’on diroit
que ces cris fortent du fonds d’un
puits, Idem-
Multiplication des tortues franches,
page 84.
Mufc. Il paraît que prefque tous
les Européens qui ont voulu manger
de la chair du crocodile, ont été
rebutés par l’odeur de mufc dont
çlle éft imprégnée,page 3.9g.
Mufique. Dans les contrées de la
Grèce , ou dans les autres pays
fur les fjords de la Méditer;
ranée,les inventeurs de la mufique
choifirent la carapace d’une tortue
luth, pour former-la première lyre,
page 116 .
N.
N^iSlCORNE. II eft aifé de diftin»
guer la tortue Naficorne , par un
■ tubercule d’une fubftance molle ,
qui sjélève au-deflus du mufeau ,
& dans lequel les narines font placées
, page 103. La Naficorne le
trouve dans les mers du nouveau
continent, voifines de l’équateur,
Idem. Elle a moins de rapports
avec la caouane, qu’avec la tortue
franche, Idem,
Nature- Ses eftèts font fans nombre,
mais non pas les, caufes quelle,
fait agir, page 43. Elle n’emploie
qu’un petit nombre de puiliances
pour mouvoir les corps, p. 44.
Noirâtre. ( tortue ) Defçription
de fa carapace & de fon plaftron,
page 133. II 11’en eft fait mention
dans aucun des NaçuralLftes, ni des
voyageurs dont les Ouvrages font
le plus connus, Idem.
Noms. En Hiftoire Naturelle,
lorfque les noms font lés mêmes,
on n’eft que trop porté à croire
que les objets fe reffemblent, ƒ>. 1 03.
Nuances. Une dégradation fuccet
fïve de nuances diverfifiées à l’infini,
eft le fceau dont la Nature marque
lès ouvrages, page 33,
* - O,
O n EU R. Prefque tous les Quadrupèdes
ovipares répandent une
ode«ï
odeur forte; qui ne diffère pas
beaucoup de celle du mufc, & qui
eft moins agréable., p. 40. L’odeur
de mufc, que la plupart des tortues
répandent , eft exaltée dans la
câouane au point d’être fétide ,
page B9- fi
lEufs. Les Quadrupèdes ovipares
abandonnent leurs oeufs après les
avoir pondus ; la plupart choilïfiënt
la place où ils les dépofent ; quelques
uns , plus attentifs , la préparent
& l’arrangent , ils creufent
même des trous où ils les renferment
, & où ils les couvrent de
fable & de feuillage , page 33. Les
oeufs des très - petits Quadrupèdes
ovipares ont à peine une demi-ligne
àe diamètre, tandis que les. oeufs
ries plus grands ont deux ou trois
pouces de longueur, Idem. L ’enveloppe
des oeufs des crocodiles &
de quelques grands lézards eft d’une
fubftance dure & crétacée , mais
celle des oeufs des autres Quadru-
èdes ovipares eft molle & fem-
lable à du parchemin mouillé ,
page 38- L ’ardeur du foleil & de
l’atmofphère fait éclore les oeufs
des Quadrupèdes'ovipares , Idem.
Les oeufs des tortues franches font
ronds, de deux ou trois pouces de
diamètre, & la membrane qui les
recouvre , reflèmble à du parchemin
mouillé , page 63. Elles les
couvrent ’d’un peu de fable’ , mais
cependant affez légèrement pour
que la chaleur du foleil puiffe les
faire éclore , page 66. Forme des
oeufs de la tortue molle, p. 140.
Nombre des oeufs de la tortue
Ovipares, Iome I
grecque , page 131'. Nombre
& forme des oeufs de l’iguane J
page 973. Groffeur des oeufs du
lézard gris, page, 303.
OEufs du Crocodile. Indépendamment
du témoignage des voyageurs,
on aurait dû refufer de croire ce
que dit Pline du crocodile mâle,
qui, fuivant ce grand Naturalifte,
couve ainfi que la femelle, les çeufe
quelle à pondus , page 3.0g. La
mangoufte, les finges, Jes fagouins,
les fapajous & plufieurs efpèces
d’oileaux d’ eau, fe nourriflènt avec
avidité des oeufs du crocodile, &
en caffent même un très - grand
nombre en quelque forte pour le
plaifir de fe jouer , page 3.9g. Les
oeufs du crocodile , ainfi que fa
chair, fur-tout celle de la queue 8c
du bas-ventre fervent de nourriture
aux nègres de l’Afrique, ainfi qu’à
certains peuples de l’Inde & de
l’Amérique, Idem.
Ongles ( les ) de la tortue grec-
que-& des autres tortues terreftres;
font communément plus émouffés
que ceux des tortues d’eau douce,
page 143.
Orangée. ( Raine ) Sa defçription »
page 364. .
Orfraie. Les grands aigles de mer,
nommés Orfraie , emportent une
tortue de terre du Cap , au plus
haut des airs, d’où ils la laiuent
tomber à plufiçurs reprifes fur de*
rochers très-durs ; la hauteur de la
chute produit un choc violent, qui
brife la carapace & laiffe la tortue
eu jproiç aux aigles, page î6 / ,
Mono m