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 H » g  *g .  S u  tortues  de  mer,  ont  la  carapace  pins  
 S v S   " m a u v a i s  goût 6c répandent  une  odeur 
 re^e  I  .  r„,,rnifl>nt  une  grande  quantité 
 *  <  Caonanes  auxquelles  elles  nous paroiffent  uppor-  
 ^ ^ u ' à   ce  , «   de  nouvelles  obfervations  no» 
 obligent à  l,es  en  féparer. 
 w  N &  m   B Ë ÏÏ2 
 L A   T O R T U E   N Â S I C O R N E   ( y ) e 
 L es  N a tura listes  ont  confondu  cette  éfpècé avec  
 la Caouane  ,  quoiqu’il  foit  bien  aifé  de  la  diftinguer  
 par un caraélère allez faillant, qui manqué aux véritables  
 Caouanes  ,  &   dont nous avons  tiré le  nom  que  nous  lui  
 donnons ici. C’eil: un tubercule  d’une  liibllanee molle  ,  
 qui  s’élève  au-  dçffiis  du  mufeau,  &   dans  lequel  les  
 narines  font  placées.  La  Naficorne  fe  trouve  dans  les  
 mers  du  nouveau  Continent,  voilines  de  l’equateür  -,  
 nous manquons  d’oÉfervations  pour  parler  plus  eû  détail  
 de  cette  nouvelle  efpèce  de  tortue  ;  mais  nous  
 nous  regardons  comme  très -  fondes  a  la  feparer  de'  
 la  Caouane  ,  avec  laquelle  elle  a  même  moins  de-  
 rapports qu’avec la tortue  franche,  fui tant  un  des Cor- 
 ( a )  C c ft  à  cette  tortue  qu’il 'faut  rapporter  celle  qui  eft  décrite'  
 dans Gronovius.  Mus.  2 ,   page 8 5 ,  N .°  69.,  & q ù e   M.  Linné  a  regardé-  
 comme  étant  la même  que  fa  tortue  caret,   qui  eft notre  caouane. Cette '  
 tortue  dé  Gronovius  a  auvdeûus  du  mufeau  le  tubercule  qui  diftingue-’  
 la  Naficorne:-