mérique feptentrionale , & qu’on n’a pas encore découvert
l’efpèce à laquelle appartient cette grande
larve ? Peut-être l’animal dans lequel elle fe rnéta-
morphofe, vit-il dans l’eau de manière à n’être apperçu
que très-difficilement. Cette larve, envoyée à M. Ellis
manquoit de pieds de derrière; ceux de devant n’a-
Voient que quatre doigts, ainfi que dans nos falaman-
dres aquatiques ; les ongles étoient très-petits ; les os
des mâchoires crénelés & fans dents; il y avoit des
efpèces de bandes au-deffus & au-deffous de la queue,
& de chaque côté du cou étoient trois protubérances
frangées , allez femblables à celles qui partent également
des deux côtés du cou | dans les falamandres à
queue-plate.
Mais fi jufqu’à préfent les divers animaux que
l’on a confidérés comme de vrais reptiles bipèdes,
doivent être rapportés à. des efpèces de Quadrupèdes
ovipares, ou de ferpens, nous allons donner, dans l’article
fuivant, la defcription d’un animal qui n’a que
deux pieds, que l’on doit regarder cepehdant comme
entièrement développé, & qu’il ne faut compter, par
conféquent, ni parmi les ferpens, ni parmi les Quadrupèdes
ovipares; Nous traiterons enfuite d’un autre
bipède qui doit être compris dans le même genre, &
*que M. Pallas a fait connoître.