page 46. Les côtes de l'épine du
dos font partie de la couverture
fupérieure des Tortues, que l’on
appelle Carapace , & l'inférieure
que l’on nomméplajlron, eft réunie
avec les os qui compofent le fter-
num, page 47. Divilions du genre
des Tortues , Idem. Les Tortues
d’eau douce & de terre ont les pieds
très-ramaflës, les. doigts très-courts
& garnis d'ongles crochus, p. 5».
Leur carapace & leur plaftron ne
font réunis l’un à l’autre, que dans
une petite portion de leur contour,
Idem. La plupart peuvent fe
remettre fur leurs pattes , lorf-
qu’elles font renverfees , page 53.
l l paroît que les diverfes efpèces
de Tortues ne fe mêlent point
enfemble, page 104. L’hiftoire des
Tortues demande encore un grand
nombre d’obfervations , page 160.
Tortue franche. Unedes productions
les plus utiles eft la Tortue
franche , page 5 4. Elle habite en
très-grand nombre fur les bas-fonds
revêtus d’algues de la Zone Torride
, tant dans l'ancien que dans
le nouveau monde , page ç.6. Elle
fe nourrit de plantes marines, Id.
Elle a quelquefois fix ou fept pieds
de longueur, Idem. Elle joint à un
goût exquis, & à une chair fuccu-
lente & fubftantielle , une vertu
des plus actives gc dés plus falu-
taires, page 57, Sa carapace a quelquefois
quatre ou cinq pieds .de
long, fur trois ou quatre de largeur
, Idem. Le bord de la carapace
paroît ondé, Idem. L e difque
sft-ordinairement recouvert de
quinze lames Ifm . La forme &
1 e nombre de ces laines varient fui-
vant 1 âge & peut - être fuivant le
fe xe , Id. Le plaftron * eft communément
garni de vingt - trois, ou
vingt-quatre écailles, page 5g.l?rin-
cipales dimenfionsd’une jeune Ter-»
tue franche, Idem. Le nombre &
la pofition des ongles de la Tortue
franche , peuvent varier ; mais il
n’ƒ en a jamais qu’un d’aigu aux
pieds de derrière,page 39, Le cerveau
de la Tortue franche eft très-
petit , p. 60. Les mâchoires de cette.
Tortue ne font [ys garnies de dents,
mais elles font très - fortes & très-
dures; & les os qui les compofent
font garnis de pointes & d’afpéri-
tés , page 60. Les Tortues franches
vont fouverit chercher l'eau douefe—
à l’embouchute dés grands fleuves,
page 61. Elles .font timides, elles
plongent, dès qu’elles apperçoivent
l’ombre de quelqu’objet à craindre
, Idem. Elles devroient ' être
regardées comme l’emblème de la
prudence, Idem. Elles ont plutôt
des' propriétés paffiv.es , que des
qualités actives , Idem. Elles ne disputent
point aux animaux de leur
efpèce, un aliment quelles trouvent
toujours en affez grande abondance
, p. 6%. Elles peuvent paffer
plufieurs mois, & même plus d’un
an , fans prendre aucune nourriture
, Idem. Elles ne redoutent pas
la fociété de leurs femblables, Id.
La tortue franche n’éprouve preft
que jamais de defirs véhémens. Elle
le défend rarement, mais elle cherche
à fe mettre à l'abri, page 6gi
Dans
Dans cette efp'èce, le mâle paroît
rechercher la femelle avec ardeur,
& leur accouplement dure pendant
près de neuf jours, fans qu aucune
crainte, puiflè les feparer 1 un de
l’autre, Id. L’attachement mutuel
du mâle & de la femelle , paiic
avec le befoin qui 1 avoit fait naître ;
dis fe quittent bientôt après que
leur accouplement a cédé, page
64. Les petites tortues franches
éclofent vingt ou vingt - cinq
jours après' la ponte , & même
plutôt dans certaines contrées ,
page 68. Elles n’ont que deux
ou trois pouces de longueur en
fortant de l’oe u f , Idem. Elles
vont d’èlles-mêmes à la mer , Ibid.
.. . -Lorfqu’on a pris de petites tortues
franches, on les renferme quelquefois
dans des efpèces de parcs où la
haute mer peut parvenir, page 6g.
La tortue franche a la carapace
trop plate pour pouvoir fe
remettre fur fes pattes, lorfqu’elle
a été chavirée. Elle fait entendre
'alors une efpèce de gémiffement,
page y i. Les tortues franches font
quelquefois jetées par des aeddens
particuliers, vers de hautes latitudes
, p. 8J . Il paroît que , non-
feulement elles peuvent y vivre ,
mais même y parvenir à tout leur
développement, Idem. Ce n eft que
fur les rivages prefque deferts ,
qu’elles peuvent en liberté parvenir
à tout l’accroiflement pour lequel
la Nature les a fait naître, & jouir en
paix dé la longue vie à laquelle
elles ont été deftinées, page 8g.
On devrait tâcher d’acclimater les
Ovipares, Tome I.
tortues franches , fur toutes les côtes
tempérées où elles pourraient aller
chercher dans les terres des endroits
un peu fablonneux , & élevés au-
defius des plus hautes vagues ,p.go.
Tortues grecques. Leur accouplement
, page t/ji. Tems de leur
ponte, Idem. Leur groffeur, lorf-
qu’elles éclofent,/). 1 3a. Pays où
on les trouve, Id. Il paroît quelles
habitent l’Amérique feptentrionale,
page 1 54. Leur grandeur dans les
contrées tempérées de l’Europe
, eft bien au - detfous de
celle quelles peuvent acquérir dans
les régions chaudes de l’Inde, Id.
Tout coufirme la douceur de leurs
habitudes, page z 35. Dépouille de
deux grandes tortues grecques con-
fervée au Cabinet du R o i , Idem.
Tortue grecque dont les écailles
étaient verdâtres,page 1 5 6. Grolfe
tête de tortue grecque , qui fait
partie de la Colle&ion du R o i, Id.
Tortues Marines ( les pieds des )
reffemblent ^-déTnageoires,p. g t.
Leurs deux boucliers fe touchent
dans une grande portion de leur
circonférence, Idem. Elles ne peuvent
retirer qu’à demi leur tête &
leurs pattes fous leur carapace,Id.
Les écailles',u qui recouvrent leur
plaftron, forment quatre rangées, Id.
Rapports des Tortues Marines avec
les, phoques , les lamantins , &c.
page qtt.
Tortues terreftres ( les) de l’Amérique
Méridionale , font peut-être
différentes de la ■ grecque , p. iqg.
On les prend avec des chiens dretiës
à les chaffer, Idem. On les nourrit
N nn n