de l’Empire de Ruffie. Il habite les provinces les moins
froides de ce vafte empire; on le trouve communément
fur les collines dont la température eft la plus chaude
expofé aux rayons du loleil, la tête élevee, & fouvent
tournée vers cet aftre; fa courfe eft trèwaptde.
L ’ A L G I R E (<»).
I l n’e s t so u v e n t que de la longueur du doigt ;
les écailles du dos relevées en carène, le font paroîtré
un peu hérîffé. Sa queue diminue de. groffeur jufqu à
l’extrémité qui fe termine en pointe. Il eft jaune fous
le corps, & d’une couleur plus fombre fur le dos, le
long duquel s’étendent quatre raies jaunes. Il n a point
fous le ventre de bandes tranfverfales.
L ’efpèce de l’Algire n eft pas réduite a fes petites
dimenfions, par défaut de chaleur, puifqüé c’efl: dans
la Mauritanie & da-ns la Barbarie qu’il habite. C’éft
de ces contrées de l’Afrique quil fut ehvoye par
M. Brander à M. Linné qui 1 a fait connoitré ; & 1 on
ne peut pas dire que les cotés fèptentrionales de 1 A—
frique étant plus échauffées qu humides ,1 ardente feche-
reffe des contrées où l’on trouve 1 Algire, influé fur fou
volume, & qu’il n’a une très-petite ta ille, que parce
qu’il manque de cette humidité fi neceffâire a plu-
fieurs Quadrupèdes ovipares, puifque Ion conferve au
( a) L ’Algire. M. d’Aubentort, Encyclopédie méthodique.
Lacerta Algira, i§. Linn. amph. rept.