de l’homme n’a jamais oppofé aucun obftacle à leur
courfe ; fur les rives limonneufes de ces fleuves rapides,
s’élèvent de vaftes & antiques forêts. L’humidité
chaude & vivifiante qui les abreuve , de- *&
Ray , Synopfis Quadrupedum , page 9.63. Lacertus indicus Senembi
& Iguana dictsi's.
Iguana delicatifîima, j i . Iguana tuberculata, J9.. Laurenti Jpecimen
medicum.
Leguana. Diclionnaire dtHifioire naturelle , par M. Valmont de
Bomare.
Seba, 1. Table 35 , figures 1,9., table gS, figure 4 , talk 37 »
figure 3 , table g8 , figure 1.
The Guana. Brown, Mifioire naturellede la Jamaïque. %
Lacerta,l l . Major fqikmis doriï ianceolatis eïedtis è nuchâ ad extre-
mitatera caudæ porreâis, Idem.
Grand lézard ou Guanas. Catejby, Hifioire naturelle de la Caroline ,
yolume a , page 64.
Grand lézard. Dutertre , page 308.
Gros!lézard, nommé Iguane. Rochefort, page 144.
Gras lézard. Labat, tome 1 3 page 314.
Guana. Sloane, vol. g,.
Iguana. Gronov mus. 9. , page 89., N.° 60.
■ Marcgr. braf. 9.36, fig. 9.36. Senembi fell Iguana.
Jonfi. Quadrup., tab. 77 , fig. 3.
Olear. mus., tab. 6 , fig. 1. Yvana.
Bont. jav. 36, tab. 36. Lacerta Leguan.
Nieremberg nat. g.yi, tab. vyi.
Worm, mufoeum. 313.
Clufi. exot. 116. Yvana.
d e s Q u a d r u p è d e s o v i p a r e s . 2.69
vient la fource intariflàble d’une verdure toujours
nouvelle pour ces bois touffus, images fans ceffe re-
naiffantes d’une fécondité fans bornes, & où il femble
que la Nature , dans toute, la vigueur de la jeuneffe,
fe plaît à entafler les germes productifs. Les végétaux
ne croiflent pas feuls au milieu de ces vaftes foli-
tudes ; la Nature a jeté fur ces grandes produirions
la variété, le mouvement & la vie. En attendant que
l’homme vienne régner au milieu de ces forêts, elles font
le domaine de plufieurs animaux , qui, les uns par
la beauté de leurs écailles, l’éclat de leurs couleurs,
la vivacité de leurs mouvemens , l’agilité de leur
courfe ; les autres, par la fraîcheur de leur plumage,
l’agrément de leur parure, la rapidité de leur
vol ; tous, par la diverfité de leurs formes, font, des
vaftes contrées du nouveau monde , un grand &
magnifique tableau, une fcène animée, aufli variée
qu’immenfe. D’un côté, des ondes majeftueufes roulent
avec bruit; de l’autre, des flots écumans fe
précipitent avec fracas de roches élevées; & des
tourbillons de vapeurs réfléchiffent au loin les
rayons éblouîffans du foleil : ici l’émail des fleurs fe
mêle au brillant de la verdure, & eft effacé par
l’éclat plus brillant encore du plumage varié des
oifeaux ; là, des couleurs plus vives, parce qu’elles font
renvoyées par des corps plus polis, forment la parure
de ces grands Quadrupèdes ovipares, de «es gros