
CHAPITRE XY.
Kai’fir-Kalèh. — P ré c a u tio n s.—Rabat-Abdullah-Khan. — Les
Bohémiens.—Chibberghân.—Irrigation e t culture.—Rous-
tem-Khan.—Esquisse de ce chef.—Siège de Andekhouye,—
Politique locale.—Rivalité et intrigues des chefs du Tur-
kestan.—Andekhouye.— Akhtchè.—Meïlik.— Le c h o lé r a .-
Balkh.—Conseils donnés par mes deux Hézarèhs.—Continuation
du voyage avec ces hommes.—Les inscriptions cunéiformes.—
Histoire de Balkh. — L’Émir de Bokhara.—
Mazar.—Mosquée très-vénérée dans le pays.—Khoulm.—
Politique des Uzbeks.—L’armée de Khoulm. —La rivière de
ce nom. Les Anglais prisonniers àMazaret à Khoulm.—Les
Sipahis de l ’armée de Kaboul.—Une boisson désagréable.
Le Mir-Wali et Yar-Méhémed.-Guerre entre ces deux
chefs.—Causes de cette guerre.—Akbar-Khan et le jeune
esclave.—Curiosité des Asiatiques.—Heïbak.—Les Uzbeks-
Kandjélis. — Korram. — Avis et discrétion des deux Hézarèhs.
Mes deux Hézarèhs avaient d’excellents chevaux:
j’en achetai trois autres qui étaient en vente dans le
caravansérail même où j’étais descendu : un pour
moi, l’autre pour mon domestique, le dernier pour
porter mes bagages. Ces montures me" coûtèrent cent
vingt francs les trois. Je me gardai bien de dire à
personne qui j’étais, où j’allais, ni ce que je comptais
faire, je prévins seulement le portier du caravansérail
qu’on pourrait peut-être venir lui demander si les
quatre étrangers arrivés avec l’Ichik-Aghassi n’étaient
pas descendus dans son établissement, et, dans ce cas,
je l’engageai à répondre que trouvant l’air de la ville