
CHAPITKE IX.
La ville de Meched.— Mines d’or et d’argent. — Causes données
par les pèlerins de l’état d’abandon de ces mines. —
Altercation avec un officier de la douane.—Les visiteurs du
général. — Moeurs des Afghans. — Méhémed-Weli-Khan. —
Connaissances agréables. — L’hospitalité persane. — Vol
commis à mon préjudice. — L’ancienne ville de Thous. —
Histoire de Meched. — Importance commerciale de la ville.
— Sa population.— Persécution des juifs, en 1839. — Les cimetières.
— Le Khiabâne. — Commerce de Meched, — Les
tapis. — Les carrières. — La grande Mosquée. — Justification
d’un Hindou, après y être entré. — Le docteur Wolf. —
MM. Stoddart et Conolly. — Conseils donnés à l ’auteur de
ne pas passer outre. — Raisons alléguées pour suivre ces
bons avis.— Bataille entre les habitants e t les soldats.—'
L’escorte hors de la ville. — D épart de Meched.
Meched.—25 mai. — 4 farsangs, quatre heures et
demie de marche par une route sablonneuse, plate et
facile. Après une demi-heure de marche, nous traversâmes
le lit, très-large, d’une rivière à sec depuis de
longues années, d’après tous les indices. Les berges
de rochers taillés à pic, paraissent avoir été usées par
le frottement des eaux. Aujourd’hui il n’y a plus qu’un
petit filet d’eau coulant du nord au sud au milieu de
ce lit desséché.
La plaine au milieu de laquelle Meched est située
est tout à fait nue et dépouillée, ce qu’il faut attribuer
aux incursions des Turkomans, des Uzbeks et des Afghans;
elle est couverte d’une infinité de petites tours,
semblables à celles dont j’ai^lonné là description à Las