
ERRATA D ü TOME PREMIER.
Page 20, ligne 7. — Au lieu de : Ainsi-soit-il, lisez : que Dieu nous
préserve !
Page 34, ligne 23. — Au lieu de : Hadji-Khan-CMi (gouverneur) de Ker-
manchàh, lisez : Hadji-Khan,de Kermanchàh, Cheki, tribu du
Chirvan.
Page 67, ligne 1. — Au lieu de : Menhassil, lisez : Meuhassil.
Page 69, ligne 13. — Au lieu de : fabriques de cuivre, Usez : fabriques de
cuirs.
Page 273, ligne 8 et page 386, ligne 23. — Au lieu de : tamarin et tamarins,
lisez : tam irise et tamariscs.
Page 296, ligne 25. — Au lieu de : Il chercha inutilement à me désabuser,
lisez : Je cherchai inutilement à le désabuser.
CHAPITRE I.
Départ de Bagdad.—But de mon voyage.—Nécessité indispensable
de cacher mon identité.—Dispute avec les créanciers
de mon domestique.—Nasseli Florès.—Les fortifications
de Bagdad.—Bakouba.—La caravane.— Description de
mon costume et causes pour lesquelles je le portais. Mollah
Ali. Cher-I-Bâne.—Jovialités du Mollah.—Sa manière
d é ju g e r ses compatriotes.—Aspect du pays.—Koz-Rabat.
Murailles anciennes.—Kanè-Kine.—Opinion du Mollah sur
les pèlerins musulmans.—Affection particulière dé ce personnage
pourl eau-de-vie et les saucisses.—Lecaravansérail-
châh et ses cabinets particuliers.—Le bazar de Kanè-Kine.—
Population de bandits.—Avantages déporter l’habit oriental.
—Bontés du Mollah pour moi.—Préférence de la fourchette
d’Adam à celles en argent usitées de nos jours.—Les maraudeurs.
— Kasr-Chirine.—Courage du Mollah.-L es Bil-
bers font irru p tio n .—Craintes du Mollah.—L’a tta q u e .-O n
retrouve le Mollah dans un endroit où il n ’aurait pas dû se
placer.—Description de Kasr-Chirine.--Ruines sises dans
son voisinage. —Légende.—Emplacement de l ’ancien Oppi-
dam.
Après un séjour de seize mois à Bagdad, je m’étais
décidé à aller tenter la fortune au delà de la Perse,
dans les contrées encore peu connues de l’Asie centrale.
Je ne me dissimulais point les dangers que j ’aurais
à courir en me lançant dans les hasards d’un -voyage
que la plupart des Orientaux, à qui j’en avais parlé,
considéraient comme devant avoir une fin malheureuse
pour moi. Pour justifier leurs craintes ils me
rappelaient la mort récente des infortunés Stoddart
et Conolly, me faisaient le tableau le plus effrayant