
en lumière et pour en faire une publication digne
de l’attention du monde politique ou savant. La
traduction du texte français avait été faite par l’un
des principaux employés du Bureau de Contrôle,
le capitaine W. Jesse, auteur lui-même d’un récit
de voyage qui a eu dans son temps beaucoup de
succès en Angleterre*, et dont le nom seul était
une recommandation. En même temps, M. D. Seymour
lui-même, le Dr sir John Login, précepteur
du petit-fils du Ranjit Sing, le MaharadjaDalip
Sing et le colonel sir Henry Rawlinson qui fait
autorité en pareille matière et qui, aujourd’hui
même, représente la Grande-Bretagne à Téhéran,
ajoutaient au travail de M. Eerrier des notes qui
en augmentaient le prix.
On ne pouvait pas tenir parole plus galamment;
il ne restait plus pour compléter le service
rendu à M. Ferrier qu’à lui trouver un éditeur
dans- son propre pays, et ce devait être chose
* Journal of a h a lf-p a y officer in search-of the health
(ntfn traduit). ........................
facile après tous les articles de revues et de journaux
qui étaient venus constater le mérite et le
succès du livre. Mis en relation avec M. D. Sey-
mour par l ’intermédiaire d’un ami commun,
nous serions heureux de l ’avoir aidé à compléter
ce qu’il avait si bien commencé. De même nous
avons entre les mains le manuscrit de Y Histoire
des Afghans, par M. Ferrier, et nous espérons
pouvoir bientôt aussi le publier.
Le texte que nous livrons aujourd’hui au public
est le texte de M. Ferrier lui-même; nous
l’avons scrupuleusement respecté jusque dans l’orthographe
qu’il a adoptée pour la transcription
des noms propres de lieux et de personnes en caractères
européens. Nous avons seulement ajouté
au manuscrit français toutes celles des notes, dont
le {ivre a été enrichi par les éditeurs anglais, qui
nous ont paru utiles à conserver. Au moment où
elles ont paru, toutes avaient de l’importance;
mais, pour quelques-unes, ce n’était qu’une
importance d’actualité qui n’a pas survécu aux