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(;oa,afiii (Ic soliicilcr (III vicc-roi, |)(uif liii el ses coii-
lièi'es, line aiilorisalion provisoire de résider à Macao ;
('I il avail oblciiii celle aiilorisalion pour mie période de
deux années, (pii conimenceraicnl à courir seulcineni
du jour oil il on recovrail rinlimalion du goiiveriicnr.
Or, jusqu’il ce jour, aucune ¡iiliinalioii ne lui avail élé
adressée, ce (|iii seniblail é(|uivaloir à une aiilorisalion
de résidence illiinilée, on, loiit au moins, l ’assurer de
deux aniiéos de si'jour, sans égard an l('ni|)s écoulé
déjà.
M. Naillanl n ’axail jias besoin d'i'ii savoir davanlage
pour enlaiiu'r sa négociation auprès du gouverneur. Il
se disposa à lui Caire sa visile, et il invila M. Legrégeois
à l’accompagner.
1,1. RlIlUlTlll.lir.
Le gouverneur de Macao s’élail inonlré, jieu de temps
auparavaiU, plein de bienveillance pour uu de nos com-
palrioles, M. Losié, oapilaiiie du Uois-màls l'rançais /a
/ i//c d'Olero/i., q u ’une voie d ’eau considérable avait fait
coiidaiTiiier à sou eiilrécdaiis le porl. M. Vaillant, ajirès
les complimcnis d'usage, s’empressa de remereier le gouverneur
des bous oCdces (pi’il avait rendus au cajiilaiiic
Losié. Il aborda eiisuile raffaire des missionnaires et
n'eul pas do jx'iiie à fain- comprendre tout ce ipi aurait
d ’odieux une décision rigoureuse vis-à-vis d ’iioninies,
noii-seulemciU inolfensiCs, mais éminemmeiiL respecla-
bles, au double litre de leur caractère sacré el de leur
coiidulle exemplaire. Le gouverneur protesta de si’s
bonnes iiilentions à l’(''gard dos missionnaiix-s, invo(|ua
comme preuve la condnile q u ’il avait leime à leur égard,
depuis (lue le vice-roi avait autorisé leur résidence, cl
promit (|u’ils ne s(;raicnl jamais iiiquiélés, tant que d u rerait
sou aiilorilé. Mais il n'élait plus lui-mème j)Our
loiiglemps à Blacao. Son succcssmir, déjà d(isigné, devait
arriver procba inoment, et tout ce (pi’il pouvait faire
désormais en leur faveur était de les recommander au
nouvel arrivant. 11 le |)romit de grand coeur, ajoulanl
(|ue, irès-probaldomoni , le gouvornenr nommé apjior-
terail lui-même l’acle d ’abolition du droit de |)atronagc.
Le comniaiulanl ajipril plus tard, par nue Icllre de
M. Legrégeois*, ce (pi’il advint de tontes ces promesses.
Elles (kvaieiit du reste satisfaire B1. Vaillant, aussi
bien ((lie les missionnaires. Le conimandanl (ut heureux
de jimivoir les annoncer liii-incme aux Lazaristes, (|ii il
trouva réunis cbez M. Legrégeois à son retour de cbez
le gouverneur.
n i'ta ils m-di.iiiiv.'s ilii M 'rv iw ; des misslDimniics,
CejiendanI mio commission comjiosee du cbiriirgicn-
major, du commissaire cl d ’un enseigne avait dû, selon
l’ordre de Bl. Vaillant, s’on<|uérir des moyens de procn-
ri>r des vivres Irais à l’équipage. Elle cul recours pour
' V d v . , d la l in lin vi i l i inic , la |iii!cr j n s ü l i c a l i v r n “ I .
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