D q i i i i 't iU‘s i r e g i i t e s i - o c l i i i i c l t i n o i s c s .
Le soir, les deux frégates cocliincliinoises appareillèrent
pour sortir de la b a ie , remorquées par uu grand nombre
de bateaux ; mais elles gagnèrent peu de cbemin pendant
la u n i t , car le lendemain elles étaient encore d ans la baie
où elles co n tin u è ren t de louvoyer p en d an t to u te la jo u rnée.
Ces deux uavii'es m a rcb aien t fort mal.
r r t iv i iu x d*; lu m i s s io n .
Cependant oii s’occiqiait avec activité de tous les tra -
\ aux rpii avaient motivé la relâche à Tourane. Les observations
de physique étaient suivies avec assiduité sur
l’ile de l ’observatoire. Les naturalistes infatigables continuaient
leurs explorations dans la montagne ; les dessinateurs
garnissaient leurs albums de vues d u pays ; les
bûcherons abattaient des arbres dans la forêt voisine,
toujours gardés p a r les solda ts, cpii les laissaient faire
sans autre souci que de les empêcher de s’écarter ; les
caisses à eau s’enqilissaient; la forge installée à terre sur
la petite île p o u r remplacer quelques chevilles de chaînes
de baubaiis et de galbaubaus rompues cà la mer n ’avaient
déjà plus rien à faire.
N o t iv f l l e s v is ite .“?.
Dans la jo u rn ée du 31, M. Vaillant reçut encore de
nouvelles visites. I.’am io n c e d e M. Vanier se réalis.ait. Le
mandarin de Tourane vint présenter deux autres mcau-
darins lettrés d o n t l’un , d ’après ce q u ’il chercha à faire
com p re n d re , était de Faï-fou. On sait que Faï-fou , chef-
lieu de la province de Laquelle dépend T o u ra n e , est une
ville commerçante située sur la rivière de T o u ra n e , à
dix ou douze milles environ du b o rd de la mer. L’autre
mandarin encore inco n n u à b o rd devait être de Tourane.
Cependant, les deux embarcations armées qui avaient
co n d u it ces deux personnages, leur extérieur plus re cherché
cpie celui des autres m an d arin s, les ricbes babouches
q u ’ils avaient aux p ie d s , insignes ordinaires d ’un
grade élevé, e t su rto u t l’air de supériorité q u ’affectait
vis-à-vis de ses confrères celui q u ’on annonçait comme
venant de Faï-fou, firent supposer au commandant que
ce dernie r .au moins venait de jilus loin et q u e , suivant
la prévision de M. Vanier, il arrivait de la capitale avec
mission d ’observer la corvette.
Toutes ces visites inquisitoriales commençaient à d evenir
fatigantes; mais com me, après to u t, elles étaient
accompagnées des formes les plus polies , q u ’elles n ’em-
pêcbaient p oint de poursuivre les travaux de la mission
et q u ’elles annonç aient plus d ’inquiétude que de malveillance,
le commandant de la Bonite continua de s’y
prête r de la meilleure grâce du monde. On lui demanda
à voir la corvetle et il la montra dans tous ses détails;
on fit fête à ses confitures et à ses liqueurs. Enfin to u t
se passa de manière à cimenter la bonne harmonie (|ui