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Mail aussi l’iilo-Cccii' de mer à grande dislaiice vers le
N. O. Les courants avaient enc o r e entraîné la corve t le
d a n s le S. O-, avec une vitesse de pins d ’un mille à
r iieur e .
Après ((uel(|ues observations ayant ¡lour luit de déterminer
la position géograpliiipie de Pulo-Sajiata
BL Vaillant lit gouverner de manière à eo n to n rn e r celte
île dans l’E. à la distance de bu il ou neuf milles, pour
aller passer ensuite entre Pulo-Condor el le banc Cbar-
lo l l c ,e u laissant à l’E. l’écueil dangereux du Royal-
Bislioj).
Depuis ce moment jusc[u’au 1 5 février, on navigua
la soude à la main pour traverser l’entrée du golfe de
Siam, sans qu aucun incident vînt distraire 1 allenlion
des voyageurs.
Le 16, au m a lin , ils ap e rçurent Pulo-Aor en avant de
la corvetle. Piilo-Pisang el Pulo-Timoan étaient aussi en
vue. Ln Bonile se trouvait entre ces îles et les plus méridionales
de l’arcbipel des Anambas.
Quelques beures furent consacrées à ¡¡rendre des re lèvements
astronomiques p o u r vérifier la position de
Pulo-Aor" et celle de P ulo-Pisang“, après quoi, Pulo-Aor
•II!?.
' 9” 59' 05" de latiUiile N. et 106° 46' 13" cio longitude E. (Rapport
deM. Vaillant.)
" Pulo-Aor, sommet E., 2° 26' de latitude N., et 102° 13' de longitude
E. [Ihid.)
" Pulo-Pisang, sommet E., 2° 36' 18" de latitude N., et 1 0 2 °!' 31"
de longitude E. (Ibid.)
ayant été doublée dans l’E. , on força de voiles pour
avoir connaissance, avant la n u it, des montagnes de
l ’île Bintang, qui mar(¡uent l ’entrée du d étro it de Sin-
cajxnir.
Mais au coucher d u sole il, l ’île Bintang ne paraissait
pas encore. Cependant l’île 'Lingy, reconnue dans la
matinée, se trouvait dc-jà loin. On distinguait, malgré le
rideau de vapeurs amoncelées a l’horizon, les cotes de la
¡¡resqu’ile m a la ise , e l , d ’a¡)rès la route parcourue , ou
devait se trouver à trente-deux milles env iron de Bintang,
ou à vingt-(¡uatre milles dans le n o rd du roche r nomme
Pedro-Branco. Le commandant se décida a mouiller,
afin de pouvoir, au jour, fixer sa position par I■ap¡)on
aux nombreux récifs (¡ui ren d e n t l’enlree du d étro it fort
dangereuse.
Au lever du soleil, on v oyait, non - seulement la
montagne de Bintang, mais aussi le m ont Barbucie et
le faux Barbucie (¡ui co u ro n n en t la pointe S. E. de la
¡¡rescp’ile de Blalacca. Il fut alors facile de d étermine r
¡>ar des relèvements la position du bâtiment et la direction
il suivre. Lu Bonite ¡¡assa successivement en tre le
banc E. et la partie N. E. du long réc if Romania, puis
entre ce récif e t la roche Pedro-Branco. Doublant en suite
dans le S. le liane Jo b o re , (¡ni fait face à la ¡¡ointe
de l’île Battarn, elle donna à pleines voiles dans le détroit
el mouilla à cin(| heures du soir sur la rade de Sincapour.
En rangeant d ’assez près la roche l’edro-Bi a u c o , nos
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