(lu colonel el des officiers siniérieurs d u quarante-luiiliènie
régiineut foriiiaiil la garnison de l’île.
Le 7, il réunit à son b o rd , daus une collation, les
dames de Georges-Town (|ui avaient témoigné le désir
de voir la Bonite, e l, le même jo u r, il mil à la voile.
La Bonite avait pris à Pinang de l’eau de Irès-boime
qualité , que les Malais vont cbercber daus l’intérieur de
l’ile avec des cbarrettes, el une certaine (pianlité de farine
fabriquée daus l’ile avec du blé importé du Bengale. Il
est à rema rque r que celte farine, comme toutes celles
qui sont faites avec les blés de l ’Inde, se gâte assez
promjitemeut. M. Vaillant l’attribue à ce q u ’on ne la
fait pas sécber convenablement avant de la mettre en
barils pour l’embarquer. 11 suit de là q u ’on doit en
prendre peu à la fois, afin de la consommer tout de
suite.
CHAPITRE XXXIII.
C A L C U T T A .
Va voir , dans ses beaux po rts, l’Anglais laborieu.x
Tirer de nos besoins un tribut glorieux ,
Et con clus, à l ’aspect de leur noble industrie,
Qu’on ne déroge pas en servant sa patrie ;
Que cent vaisseaux chargés des dons de l’univers,
Valent bien du vélin épargné par les vers !
D il l il l k , Épitre sur les Voyages.