couvre (le |)aille. Sur eolle paille on ¡elle la si'inonce.
Vingl jours après le plani est assez grand pour êire Irans-
p la n lè ; les racines se soni cnirelacccs dans la paille, de
inaiiière à (’oriiior nue es|)è('e de nalle (pi’on roule el
(lu’on einporle ainsi, Caciloiuenl, sans orCenser les jeunes
plantes.
l.a canne à sucre, cullivce dans la jn’oviiice de la Lag
une, est celle (|u ’on désigne sous le nom de canne
hianche de Batavia. Elle so |)lante en janvier, ('évi'i('r,
mars et avril, line année ajii cs, elle est Itonne à couper,
et !(' cultivateur p erdrait à la récolter plus ta rd . Dans les
terres ancicnnciuciU cultivées, la canne commence à d é générer
la troisième an n é e; la (|iiatrièiiie année, il faut la
déiruire. Mais dans les terres nouvelles, dont le sol est
plus riche, la canne ne commence à dégénérer (pi’après
<|iialre ans de plantation et dure eomnnmément jus<|n à
la sixième année. Un hectare de te rra in , (liante en
ennnes, (iioduil, année coiminme, de mille cent à mille
deux cents kilogrammes de sucre.
l.e cliam|) destiné à une (ilantation do cannes reçoit
ordinairement huit façons, dont les liais sont évalués a
(|uaranl(! francs |)ar hectare; ees façons eonsisleni en la-
honragcs, hersages et ouverture des fossés à la pioche.
A])i'ès la plantation, on donne encore trois labourages
el trois sarclages, pouvant coûter huit lianes par bec-
lare.
Dans un lei rain nouveau, ou se eonlenle, comme ¡loiir
la culture du riz, de cou()('r les bois el de les brûlei- sur
()lac(!. Ou ouvre ensuite des tranchées avec la (lioclio
()oiir y placer le jemie |)lanl. Les (i’ais ([u’eniraîue ee
mode inqiarfait de défricbemeni vont juscpi’à eimpianle
li’ancs ])ar licctare. 11 faut eiieoi e, |)endanl l’année de la
|)lanlalion, donnei- trois ou (|ualre sarelagx-s, (|ui eoûleni
eliaeuu dix (ianes par beelaie. li est viai ipie la canne
plantée dans ces conditions jiroduil pendant six ans.
Dans les trois (ireiiiières années, la ciillure exige l’i-ni-
ploi de la (lioelic. On so sert de la cb a rn ie poiii- laboiirei-
le terrain, à (la rtird e la (|uati-ième année.
L’âge des cannes indue iiotablenient sur le (irodiiil eu
jus et eu sucre. Dans les cannes de (ii emière eou()e, le
jus est abondant mais (leii rlc lic ; il pèse ordinaii-cmeni
de n euf et demi â dix degrés; dans les cannes de deuxième,
troisième et ((ualrième eou()os, le jus (lèse onze, onze el
demi, douze el douze el demi degrés; mais les liges en
fournissent moins.
Les terrains les pins |)io|)res à la culliire de la canne
sont ceux ((ui ne conservent (las l’eau, mais <pii, faciles
à pénétrer, sont cependant toujours un pou buinidi-s
dans le leiiqis de la ci-oissaiico de la eaime, c ’est-à-dire
dejiuis le mois de mai jusipi’à celui dOelobi-o Les te rrains
secs donnent de moins abondantes récoltes, mais
ils produisent le (iliis b(!aii sucre.
Les années les (ilus fertiles soni eelk-s (|iii, dans les
mois de mai, juin el juillet, sont mai'(|uées pai- de (i-élii.
iiili', — IM a liim ,ln m j n g r . 'I'.»!!!' U I. !)