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^ CoinmiTCP de.s Ainôrica ins à C a n to n .
Le conunerce fait par les Américains est bien loin d ’avoir,
la même im p o rta n c e , rpioique encore assez considérable.
Il s’alimente, en ce qui concerne les importations, de
divers produits du sol américain et de l’industrie anglaise
et américaine. Les jtrincijianx sont des farines, des salaisons
et toute sorte de matières propres à la construction
et à l’armement des navires.
La valeur des matières cpi’ils in troduisent ainsi a n nuellement
en Cbine varie entre six et b u it millions de
piastres.
Les e x p o rta tio n s, consistant en t b é , nankin, d rogueries,
soieries et objets de fantaisie dits chinoiseries, mo n te
n t annuellement à b u it ou dix millions de piastres.
Ainsi le commerce américain sur la place de Canton
roule annuellement sur une valeur totale de quatorze à
d ix -h u it millions de p ia s tre s , soit de soixante et seize à
quatre-vingt-seize millions de francs.
Mais la balance est en faveur des Chinois.
Il faut remarquer du reste que toutes les soieries, exportées
de Canton p a r les navires américains, ne sont
point consommées aux États-Unis. Une partie de ces marchandises
sont vendues, en concurrence avec les soieries
D E L A B O N IT E . 23!)
françaises, sur les marchés des Étals de rAméri(pie du
Sud, et deviennent ainsi pour l(;s Américains une source
de nouveaux profits. Les dessins de ces étoffes sont imités
des soieries françaises que les Américains ajiporteiil
en Cbine comme modèles.
Comraoi'EC h oU tin d a is .
On sait combien est déclin le commerce que les Hollandais
entre tena ient autrefois avec la Cbine, avant (jue
les Anglais et les Américains vinssent s’y mo n tre r leurs
rivaux, et b ien tô t après leur enlever presque tous les
avantages de ces relations lucratives. Cejiendant la Hollande
expédie encore en Cbine ses camelots et quekjues
antres marchandises, qui lui p ro cu ren t quelques profits.
Il serait difficile d évaluer, même apjiroximativemeiit,
l’importance des ojiérations hollandaises; mais si on se
rajipelle q u ’il existe à Canton une seule maison de commerce
de cette n ation, tandis q u ’on y voit cinquante
maisons anglaises ou am érica in e s, on sera j)orlé à co n clure
de cette seule observation la grande infériorité
relative du commerce hollandais.
C o m m e r c e fran(:ai.ç.
C’est bien pis encore j)our la France.
Quand la Bonite passa à Macao, un seul navire français
se trouvait dans ce p o rt, et ce navire déjà condamné
n ’était venu que p o u r y chercher un refuge.