legumes, de fruits, de volailles, ainsi que de la viande
de boeuf.
Comme rce d e P u lo -P in a n g .
l.e montant des importations annuelles a l’ile du
Prince de Galles, évalué d ’après la moyenne des années
1831, 1832, 1833, 1834 et
1 8 3 5 , est d e .............................
3 776 783 roupies-sicca.
Celui des exportations, basé
su rlam êm e évaluation, est de
3 950 072
Ainsi Vimportance du m ouvement
commercial d elà place
est représentée p a r le chiffre
total tie ......................................... 7 726 855 roupies-sicca.
Soit 19 700 000 francs environ.
Les relations commerciales q u e la France p o u rra it
entre tenir avec Pulo-Pinang se réd u iraien t nécessairement
à bien peu de chose. Les seules denrées que nos
navires eussent à y p o rte r seraient des v in s , eaux-de-
vie et liqueurs, en quantité p roportionnée à la consommation
locale. Ils y placeraient aussi quelques articles
dits de P aris, p o u r l’usage du p etit nombre d ’E u ro péens
qui y résident. Il ne faudrait évidemment pas songer
à y présenter nos tis su s , en concurrence avec les
produits similaires de l’industrie anglaise.
V is ite au rc s id e iit-c o n s e ille r a so n h a b ita tio n .sur la m o n ta g n e .
Les notions q u ’on vient de lire furent recueillies par
M. Vaillant dès les premiers moments de son séjour, soit
d ’après ses pro p re s obse rvations, soit dans ses en tre tiens
avec les principaux h ab itan ts de Georges-Town. Il
devait en tro u v e r la confirmation dans to u t ce q u ’il vit
ou en ten d it d ep u is, particulièrement p en d an t les m o ments
q u ’il passa auprès du résident-conseiller.
Voici comment M. Fisquet qui l’accompagnait raconte
les détails de cette visite et les impressions que p ro d u isit
sur lui la vue du pays q u ’ils parcoura ient ensemble :
(( L ’aspect rian t des jolis villages que nous avions
aperçus , to u t le long de la cô te , m’avait d onné la plus
grande envie de voir de plus près l’inté rieur d ’un pays
qui séduit ainsi au premier coup d ’oeil. J ’enviais le sort
des naturalistes q u i, dès le p remier jo u r, avaient pu
p ren d re leur essor à travers les fertiles p la in e s , les
fraîches vallées e t les montagnes ombreuses que mon
service me condamna it à contempler de loin.
u Mais le ré s id e n t, que nulle affaire apparemment
n ’oblige à se torréfier dans la chaude ville de Georges-
Town, a eu le b o n esprit de fixer sa demeure sur le h au t
de la montagne. L à , il s’est fait une retraite délicieuse
oil l’on trouve la fraîcheur au sein de la zone to r r id e ,
les fruits d ’Europe mûrissant au soleil des tropiques.
M. Vaillant voidait aller lui faire une visite el ce fut moi