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Gregor. i v. c. r.
C.Aerop ». 84.
X.
C.P. reprric par
les Grecs.
2>w Cange hifi.
■C. P . v . » . 2,1.
Vachym%u . ê . i 6 ,
Gregor. iv . c. i .
Asropol. ». 85,.
18 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
évêques à leur place, à Thefïàlonique Joannice,
Cydone abbé du monaftere des Soiàndres, &’ Jaques
Chalaza à Sardes. Incontinent après Nice-
phore tomba malade, & comme on le vit à l’ex-
tremité, on lui propolà de le revêtir de l’habit mo-
naftique; mais il fut indigné , même de la propo-
iition, voulant mourir patriarche. Son corps fut
porté à Ephefe 8c enterré dans l’égliiè métropolitaine.
C’étoit un homme féverc, intrépide, principalement
à l'égard dés princes, accoutumé à la
vertu dès là jeuneilè; mais le peuple le jugeoit intrus
, non tant pour fà tranfiation, que pour avoir
été transféré du vivant du patriarchedegitime. Ilne
l’avoit été qu’un an.
L’empereur Michel envoya le Ceiàr Alexis Stra-
tegopule , avec quelques troupes contre Michel
deipote d’Epire; & comme Alexis devoit paiïèr
près de C. P. l’empereur le chargea de la menacer
& donner quelque alarme aux Latins ,„fans
toutefois rien entreprendre. Alexis conféra avec
les chefs de certains volontaires qui tenoient la
campagne pour piller indifféremment les François
& les Grecs § 8c il apprit d’eux que les François
enfermez dans la v ille , étoient réduits à la der-
niere extrémité, manquant d’argent 8c de toutes
chofes; 8c qu’ils venoient d’envoyer le peu qu’ils
avoient de troupes, aiïieger Daphnufie, place fur
le Pont-Euxin en Thrace, à mille ftades ou cinquante
lieuës de C. P. Les volontaires, qui étoient
Grecs, firent entendre au Ceiàr Alexis, qu’il étoit
facile de iurprendre la ville en cet état 5 lui offri-
L i v r e L X X X V . t9
rent d’y faire entrer fès troupes , 8c le ièrvir f i
bien, qu’il s’en rendifen effet le maître la nuit du
vingt-cinquième de Juillet, l’an du monde 8j6 p.
de J. C. 12 6 1. L’empereur Baudoüin fut réduit à fe
fauver dans une barque, & pafïà dans Tille deNe-
grepont, & de là en Italie. Juftinien patriarche
Latin, s’enfuit de même. C e it ainfi que les François
perdirent C. P. après l’avoir pofïedée çinquan-
te-fèpt ans.L’empereurMichel Paleologue aïant appris
en Afie cette nouvelle fi furprenante, pafïà
promptement en Europe & vint à C. P. où il fit
Ion entrée le quatorzième jour d’Aouft. Il mar-
choit à pied fàns ornemens impériaux, & faifbit
porter devant lui l’image de la Vierge nommée
la Conduétrice prétendue peinte par S. Luc, qu’il
laifïà au monaftere de Studius ; puis étant monté à
cheval, il alla à fainte Sophie; rendre grâces à
Dieu, 8c de là au grand palais, où il prit ion logement.
Un de fes premiers foins fut de remplir le fiége
patriarcale vacant par ledécèsdeNicephore. Pour
cet effet il afïembla les évêques, dont les uns. furent
d’avis de rappcller Arfene comme n’étant point
dépofe canoniquement; les autres s’attachoient à
là renonciation 8c à ion refus opiniâtre de revenir.
L empereur demeura quelque tems irréfolu , craignant
d’un côté qu’Ariène ne s’opposât à fes défi-
ièins, 8c de l’autre le fcandale que caufèroit l’élection
d’un nouveau patriarche. Enfin il iè détermina
à rappeller Ariène, qui iè ièntoit aufïî partagé
entre la crainte de retomber dans les inconveniens
C ij
A n . 12 (ft.
Paeh. c, 17«
Monach. Patl,
/>. 6 1 5 .
Su p. liv,
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Acrop. ». 8 f,
Pach, c. 3 r»
XI.
Ariène rappell^
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