
A g pfalmodieou recevoir du pain beni : mais elle
étoit plus grande pour la fainte communion. Ils r
rehVQÏoienc au patriarche les évêques & les clercs
pour régler leur penitence : mais c’étoit eux
qui la:..regloient) en effet,à caufe de fa maladie,r;
En,gefter3lils'abufoieintdie.fonnom pour gouver-
itdr.lìéghìe cornine :il Leur plaifoit , le faifant fou- :
vent, coriferirir malgré lui à ce qu’ils voüloient.
Enfin iis lurent publiquement dans l’églife un de-
chéitiait au mom du patriarehe portant que les ,
évêques les prêtres leroient fuipens pour trois
moisj & que les laïques feroient une penitence proportionnée
aux degrez de communion que l’on fpe-
ci fiois euedetail (.Quant aux deux archidiacres Con-
.1« iftantin.: Meliteniotc & George Metochite , ils les :
n 'dépoferent abfolument : parce qu’aïant étéenvoïez
suf.Uv.wxvi, cnambaÎTade à Rome par l’empereur Micheli ils
»■sfc niahm aybieht.aiTiité à la msffequeçelebroitle pape : quoi
qtte.lsSiéJigieiÛx'envojez parle papera C. P. avec
JeànParaftfon y euiTent de même a (lifté à la me (Te
du patriarche Jofeph.
c.7. .;,;Eaveille de.i’épiphafâci;ç'cft-à-diré le'cinquième
de Janvier iîS ? . au fpir-, les fchifmatiques ad-;
minent le clergé, a la pfalmodie’ , après laquelle
■EuchcUg. Gtar. on fiç, la cere mo rue de la beneduftion folemnelle
?-44,‘ de l’eau baptifmale , comme on faifoic tous les.
■ ansjà cerjouf .ÿ en memoirs d u b3p t t^ e de J. C.
x>ucang.c.r.ihr. Gétte ççrje;naiQnièd jfg: faifoit à ,C. P- dans la cour.
qüf étoitj¡à la.principale entrée de fainte Sophie
& au milieu de laquelle étoit une grande fontaine
, où le peuple avant que d’entrer dans l’églife —
fe lavoir les mains & lë vifage, c’eft pourquoi ori A
nommoit cette cour la Phiale. On s’y aflembla
donc pour la benediétion de l’eau , le clergé , le
peuple , les Grecs, & les Latins. L’aveugle Galac-
tion préfidoit à la ceremonie ; il y avoit un grand
luminaire , & on avoit donné des cierges aux Latins
mêmes. Ce qui parut un étrange fpeétacle à
ceux qui confideroient que trois jours auparavant
on avoit reconcilié l’églife à caufe d’eux : ils
croïoient alors voir un fonge. Mais l’empereur
IaiiToit tout faire aux fchifmatiques, dans l ’efpe-
rance de réunir les Grecs entre-eux.
T m e X V U L £ e e