
A n . 1-2.74.
' 7. ÿain.
t.ii.conc.p.poZ,
Sup. liv. LXXY i .
li* 10.
. Ut cir cáele ft.
to. 11.
cone., p. 979.
e. 4. del deU. in»
fe x t0.
s . Avariti a. j .
esd.
{Qu am fit ecelef.
perpetua Sanit.
tfulli licet.
Si guando.
fa t t iv i s confi.
n i H s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
feilion 1 evequed’Oftie Pierre de Tarantaife prêcha
: puis on publia douze conftitutions touchant
les éle&ions des évêques, &c les ordinations des
clercs. La première porte, que ceux qui s’oppofenc
aux éle&ions S1 en appellent, exprimeront dans
l ’aéfe d'appel ou autre inftrument public cous leurs
-moyens d’oppofition, fans qu'ils foient reçus en-
fuite à en propofer d'autre. La fécondé défend aux
élus de fe faire donner l’adminiftration du fpiricuel
de 1 eglife a titre de procuration ou d’oeconomat,Sc
des' y immifeer en aucune maniéré,jufques àce que
leur éledion foie confirmée. Pour obvier aux longues
vacances des églifes,lcs éledeurs prefenteront
au plutôt l’aéte d’éledionàl ’élujqui fera tenu d’y
confentir dans un mois, & d'en demander la confirmation
dans trois. Celui qui aura donné fon fuf-
frage à un indigne ne fera point privé du droit
d’élire, fi l’éleéfcionne s’eii point enfuivie. Celui
qui aura donné fon fuffrage à quelqu’un dont l’é-
leébion fera enfuivie, ne fera plus recevable à la
combattre, finon pour quelque défaut qu’il ait pu
vrai-femblablement ignorer.
Dans le partage de l’éleétion, fi les deux tiers
font d’ un coté , l'autre tiers n’eft pas recevable à
rien objeder contre l’éleéfion ou contre l’élu.
Quoiqu’Alexandre IV. ait déclaré que les appels
des éledions doivent être portez au faint fiége,
comme.caufes majeures : toutefois fi l’appellation
interjetée hors jugement,eft manifeftement frivole,
ellenc fera point portée aufaint fiége. Or en
cette
L i v r e L X X X V I . ¡ J É
cette matière d’éledion , il eit toujours permis de " 1 "
de defifterde l'appel,pourvu quecefoitfansfrau- N*IJ74>
.de. Les avocats St les procureurs feront ferment de
:ne foûtenirquedescauiesjuftes, & le renouvelle-
ronttous les ans. Le fala-ire des avocats enquelquc
caufe que ce foit n’excedera pas vingt livres tournois,
fie celui des procureurs douze livres. Les évq-
ques qui auront ordonné des clercs d’un autre dio-
cefe feront fuipendus pour un an de la collation des
ordres. La monition canonique doit exprimer le
nom de celui qui eft admonefté. L’abfolution à Sxiz‘tmKlt'
cautele n’a point lieu dans les interdits locaux. Une
des conftitutions qui fut alors publiée,n’eft pas venue
jufques à nous. Après qu’elles eurent été lûës
le pape parla au concile , & permit aux prélats de
fortir de Lion , & de s’en éloigner jufques à fix
lieuës. Il ne fixa point le jour de la feifion fuivante,
à caufe de l’incertitude de l’arrivée des Grecs, Aia-
ii finit la troifiémefefhon.
Voyons maintenant ce qui s’étoitpaiTé à C.P. de- xxxix.
puis que l’empereurMichel avoit renvoyé les non- %>h
çes du pape, il choifit des ambafladeurs pour le con- 8^.%.
c-ile de Lion, qui furentGermain ancien patriarche
de C.P. Theop'nane métropolitain de Nicée;entre r^m.T.i.17.
les fenateurs George Acropolite grand logothete,
qui a écrit l'hiftoire desempereursprecedens, Pa-
naret manredclagarde-robbe,&legrandintcrpre-
tefurnommé de Berée.Ils s’embarquerent fur deux
galcres, lesdeux prélats dans l’une, dans l’autreles
âmbaiTadeurs del’empereufhors le grand logothe-
Tomc XF'ilI. E e