
A n. 1274.
16» Juillet.
e Statutnm. y.
de prabend.
tone.p. 96T.
XLvirr.
Sixième^ dernière
ieflion.
<f. Religionum.
i.derelig. dom
Sup. l i y.LXXVI I r
n. f 3.^
C»nc. Lot. c. 13.
2 3 4 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e s
droits qui en dependent fans le confentement du!
chapitre & la permiihon du faint f iege : fous peine
de nullité du contrat, de fulpenfe contre les prélats
, 8c d'excommunication contre les laïques. Les
benefices vacans en cour de Rome, peuvent être
conférez par l’ordinaire après un mois de vacance.
Voilà les conftitutionsqui furent publiées dans la
cinquième feilion du concile de Lion.
Apres qu’elles furent lues le pape reprefenta la
perte ineftimable que l’égliie venoit de faire par
le décès du cardinal Bonaventure; & ordonna à
tous les prélats 8c à tous les prêtres par toute la
Chrétienté de direchacun une meife pour le repos
de fon a tne , Î c une pour tous- ceux qui étoient
morts en venant au concile, y demeurant ou en retournant.
Et comme il écoic tard à caufe du tems
qu’avoic occupé le baptême des Tartares 8c la lecture
des conftitutions,il indiqua une autre feflîont
pour le lendemain, 8t ainfi-' finit la cinquième.
La fixiéme 8c derniere fut donc tenue le dix-
feptiéme de Juillet 1174. 8c on y lut deux confti-
tutions. L’une pour reprimer la multitude des ordres
religieux, qui porte en fubftance : Le concile
general, c'en celui de u t 5. avoir fagement défendu
la diver fi ré exceifive de rel'gions : mais depuis,
les demandes importunes en ont extorqué la multiplication;
8c d’ailleurs la témérité de quelques
particuliers a introduit plufîeurs ordres, principalement
de mandians qui n’ont point encore été
aprouvez. C ’eft pourquoi nous défendons, 8c en
L i v r e L X X X V I . 23 5
itant qu’il eft befoin, révoquons tous les ordres de
mandians inventez après ledit concile, qui n’ont
point été confirmez par le iaint fiége. Et quant à
ceux qu’il a confimez, nous leur défendons de recevoir
perfonne à la profeffion, -ni d'acquérir aucune
nouvelle maifon, ou aliéner celles qu’ils ont:
attendu que nous les refervons à la diipofition du
faint fiége, pour être employées au fecours de la
terre fainte ou à d’autres oeuvres pies. Nous def-
fendons auffi aux religieux de ces ordres de prêche
r , d’oiiir les confeihons 8c de donner la fe-
pulture aux'étrangers. Mais nous ne prétendons
pas que cette conftitution s’étende aux ordres
des freres Prêcheurs 8c des freres Mineurs,
à caufe de l’utilité évidente qu’en reçoit 1 eglife
univerfelle. Quant aux Carmes, 8c aux Hermi-
tes de S. Auguftin, dont l’infticution a précédé le
concile de Latran , nous leur permettons de demeurer
en leur état jufques a ce qu il en foit autrement
ordonné. Entre les ordres mandians qui
furentfuprimez en vertudecetteconftitution, on
compte les Sachets, autrement les freres de la pénitence
de J. C.
L’autre conftitution publiée dans la meme fef-'
Lion, nefe trouve plus. Mais après qu’elle eut été
lue, le pape parla au concile 8c dit , que des trois
caufcs dé fa convocation il y en avoir deux heu-
reufement terminées, fçavoir l’affaire de la terre
fainte 8c la réunion des Grecs : quant a la troisième
qui étoit la reformation des moeurs, il dit
G g i j
A n. 1274.
Tbo. Valfing.
P‘ 4 J*
Çange GloJ?.
Saccip. 6 1 y.
Cum faevos•
€onc\ p . ? 6 u