A n . iiffr 3 Are^ cr aux Tartares. Varner ou Garnier archet
s*rr*r Uog.iii. veclUe É| Mayence, célébra le ben que l'on comp-
i .* 33. ’ te pour le dix-feptiéme de cette province ; 8c oa
y fit plufieurs reglemens utiles pour l’augmentation
du fer,vice divin & .la reformation du clergé %
.entre autres qu’un prctre qui retiendrait publiquement
chez lui une concubine , ferait fufpens de
plein droit ; & s’il célébrait en cet é ta t , il ferait
c Ii a fie du diocefe. L archeveque Verncr avoir fuc-
sjffrU. nea. cédé à Gérard l'année precedente iz6o. Jl alla à
s*rrar,ijè.X'p. Rome faire confirmer ion élection 8t recevoir le
p a l l i u my fut facré par le pape Alexandre IV.
qui la même année i iii.fa c r a aufiTi trois autres archevêques
d’Allemagne, Henri de T r e v e s , Hil-
debolde de Breme, & Conrad de Magdebourg.
. A Ravenne l ’archevêque Philippe Fontaine ;
X 4«- tint un concile provincial fur le même fujet de fc-
cours contre les Tartares, en confequence de l'ordre
du pape. En ce concile le clergé fe plaignit
des frères Prêcheurs & des freres Mineurs, difant
qu’ils ne prêchoient point en faveur des dîmes;
qu’ils recevoicnt les confeffions qui devoient être
faites aux curez , donnoient la fepulture à leurs
paroiffiens, fit s’attribuoient la prédication à leur
préjudice. Ce qui nous empêche, ajouraient-ils,
de lever le fubfide d’argent ordonné contre le®
Tartares. Alors Opizon de S. V ital évêquede Parm
e , fe leva & dit : Je m etonne fort qu’on acçufç
ces religieux de ce qui leur devrait attirer de grandes
loüanges. C ’eft Dieu qui ayant pitié de nos be-
foins, a fufeite ces ordres fi nombreux , compodes
hommes les plus doétes 8e les plus pieux —— ——
de notre tems ; qui non feulement nefongent pas A-N.iztfi,
à ramafler des dîmes, mais fans prendre aucun foin
de leur fubfiftance & des commoditez de la vie,,
vont travailler à la converfion des nations les plus
barbares.Ce difeours rendit l’évêqueOpizonodieux
à plufieurs perionnes.
Enfuite de tous ces conciles-les princes chrétiens vn-
Sc les prélats en voyerentau iaint fiege des ambaiTa- ^ u î î f e
deurs 8c des députez ; mais la plupart n’arriverent
qu’après la mort du pape Alexandre. Il n’etoit plus “ v ***
à Rome depuis quatre ans ; car riofant y demeu-
rer, il fe retira àViterbe au mois de May 12 5y. &
y demeura quinze mois jufques au commence-
ment de Septembre de l’année fuivante : puis'
il pafifa a Anagni, ouil étoitencore le vingt-unié- i t.
me d’Oélobre i i i o . Enfin il retourna à Viterbe &
y mourut-le jour dé faint Urbain vingt-cinquié- rÀΑ6r- “ nM°
me de May iz6 i.. après fix ans •& cinq mois de
pontificat. Il fut enterré dans Tcglifc de faint Eau- **,.
rent cathédrale de Viterbe, & le faint fiege vacqua
trois mois & quatre jours; Entre autres reglemens
pour les inquifiteurs, il leur ordonna dé vendre
lès biens eonfifquez fur les heretiques , & d’en
referver le prix pour les befoins de l’églife R o maine.
Il ne fe trouvoit à Viterbe que huit cardinaux;
deux évêques , celui de Tufculum Eudes de
Chafteauroux, 8c celui de Paleftrine Etienne Hongrois
de nation ; deux prêtres, Jean de Saint Laurent
Anglois, 8c Hugues de Saint Cher du titre de