
io. Vetkmoïde. Sa lame horizontale n’eft percée
que d’ un feul trou. Ses cellules paroiffent extrênos.
3 & 4) & le phoque3 rétréci feulement entre
les orbites & non en arrière 3 fans aucune trace de
crete occipitale ni fagittale. Le trou occipital eft
fort confidérable, bordé inférieurement & latéralement
par deux larges condyles bien féparés. En
arrière de la réunion des racines de l’arcade zygomatique
eft un trou affez grand, que M. de Rlain-
ville regarde comme le paffage d’ une veine deftinée
à la nutrition des os. Les apophyfes ptérygoïdes
font fort petites & ne confident qu’en deux petites
lames courbées prefqu’à plat fur la partie latérale
de l’os palatin, & fe terminent librement
fans aucune articulation en arrière ; elles bornent
en avant la caille du tympan.
Les os du crâne paroiffent manquer de diploé.
( Blainville. )
La cavité cérébrale eft grande} fa foffe moyenne
furtout eft énorme; il n’y en a pas de fus-orbi-
taires, les orbites fe trouvant plus en avant; la
pofterieure, au contraire, eft fort petite : à la
partie fupérieure & dans la ligne moyenne, on
voit une petite lame faillante qui doit donner attache
à la faux du cerveau. (Home , Blumenbach, ;
Blainville. )
La partie poftérieure de Yepkippium eft extrêmement
élevee, bifurquée & reculée en arrière.
( Blainville. )
Les os du crâne ne font point réunis par des
futures. ( Blumenbach.)
Les trous de l’intérieur du crâne font, i° . un
trou grand & unique, percé à la partie fupérieure
d’une foffe ethmoïdale peu profonde & non criblée
comme dans les mammifères ; il conduit,
par fon côté externe, à un canal qui traverfe les
narines & fort à la région fupérieure du mufeau ;
c ’eft probablement le paffage du nerf olfaétif;
2°. deux trous fort grands & ovales pour les nerfs
optiques; 30. les orifices très-rapprochés des deux
canaux carotidiens, en avant de la portion élevée
de la foffe fus-fphénoïdale 5 40. deux très-grands
trous ovales pour le paffage des nerfs tri faciaux ;
5®. deux trous déthirés antérieurs, d’un grand
diamètre, mais en partie bouchés par une membrane
; 6°. deux trous déchirés poftérieurs, très-
vaftes auffi, à bords arrondis, fitués entre le bord
poftérieur du rocher & le condyle de l’occipital.
Les canaux carotidiens commencent inférieurement
en arrière des foffes nafales, fur les côtés du
vomer. ( Blainville. )
Les orbites font petites, rondes, prefque latérales
; leur bafe eft prefque complétée par le rapprochement
de l’os malaire & de l’apophyfe orbitaire
externe du frontal ; elles communiquent
avec les foffes temporales. Les trous que l’on voit
dans leur intérieur font, en arrière, le trou optique,
dont une partie femble fe continuer en un canal
quipaffe dans les narines, l’orifice d’un énorme
canal fous-orbitaire, & au-deffus, un très-petit
trou pour le canal lacrymal.
mement petites.
11. Les os de la face en général. Le mufeau eft
fort alongé, très-déprimé, & élargi à fon extrémité,
où il eft le plus mince. L’ arcade zygomatique
eft affez forte, large, longue, toute droite & fort
ferrée contre le crâne. C ’eft à fa bafe que fe trouve
la cavité glénoïde; elle eft grande, tranfverfale,
bornée en dedans par une forte apophyfe, & en
dehors par une plus petite, mais libre en arrière &
en avant. (Blainville.)
12. Les os maxillaires fupérieurs. Ils font grands
& larges ; ils s’articulent en arrière avec les os
frontaux, lacrymaux & malaires : il ne paroît point
que les os du nez fe prolongent entr’eux & les
empêchent de fe toucher dans toute l’étendue de
leur bord interne ( Blainville) ; antérieurement,
ils reçoivent, dans une fente allez profonde, une
partie des os inter-maxillaires. Le trou fous-orbi-
taire eft énorme & placé- en avant d'une petite
apophyfe. Un peu au-deffous & en arrière eft un
petit trou qiii donne dans la foffe ethmoïdale.
Vers le milieu de leur face palatine eft un trou
i affez confidérable, qui n’ eft qu’ une divifion du
| fous-orbitairfe, & qui loge peut-être un ganglion
\ nerveux analogue au nafo-palatin que j’ai décou-
| vert chez l'homme. Plus en arrière eft encore un pe-
| tit trou qui donne dans la foffe ptérygo-maxillaire,
& qui eft fans doute le trou palatin poftérieur.
Enfin , fur le bord & un peu en deffous, tout près
de leur articulation avec les os inter-maxillaires,
eft la terminaifon d’ un autre canal affez grand, qui
provient encore du canal fous-orbi taire & qui eft
l’alvéolaire.
13. Les os incififs. Ils font affez grands, aplatis,
divergens, & laiffent entr’eux un grand intervalle.
Us font compofés de deux branches*, comme à
l'ordinaire, mais elles font très-àplaties. Us fe prolongent
en pointe & fort loin en arrière dans la
fente qui exifte dans les os maxillaires fupérieurs,
& bordent une portion de l’ouverture des foffes
nafales. En dedans, ils préfentent un demi-canal.
( Blainville. )
15. Les os du palais. Très-longs, très-prolongés
en arrière, ils reculent beaucoup l’ouverture postérieure
des foffes nafales. Us s’articulent l’un
avec l’autre dans toute l'étendue de leur bord
interne.
16. Les os unguis. Us font percés par le canal
lacrymal, mais ils ne paroiffent pas entrer dans la
compoficion de la face.
17. Les os propres du ne%. Ce font deux très-
petits filets, commençant tout-à-fait en pointe en
arrière, s’élargiffant un peu à leur extrémité, & ne
rempliffant qu’une très-petite partie du grand efpace
qui fépare les os maxillaires fupérieurs & les intermaxillaires.
Dans ce même intervalle, & vers l’extrémité
des os du nez auffi, on obferve deux autres
offelets fort minces, analogues à ceux qu’on rencontre
dans les tatous. (Blainville.)
18. Les cornets inférieurs!*'ont point été examinés.
20. La mâchoire inférieure. Elle eft affez forte,
compofée de deux branches fort écartées l’une de
l'autre en arrière, & rapprochées de manière à fe
toucher dans le fécond huitième de leur longueur,
pour fe féparerde nouveau en divergeant jufqu’ à
leur extrémité.
Chacune des branches, recourbée d'abord de
bas en haut, puis de dedans en dehors dans fa
moitié antérieure, offre à fon extrémité poftérieure
un condyle comparable à la tête d’ un affez
gros clou, fenfiblement plus large tranfverfale-
ment. On ne trouve aucune trace d’apophyfe co-
ronoïde ; mais, à leur place, il y a deux tubercules,
un externe &d l’autre interne, pour l’ infertion des
mufcles élévateurs. L'extrémité antérieure s’ aplatir,
s’amincit, & s’écarte de celle du côté op-
pofé pour correfpondre à un pareil élargiffemenc
de la mâchoire fupérieure.
Les trous ou orifices que l’on remarque fur
chaque branche de la mâchoire, font : i° . à la
face externe de la branche montante, une excavation
affez confidérable, au fond de laquelle eft
un trou beaucoup plus petit, communiquant dans
le commencement du canal dentaire; i° . à la face
interne, l’ouverture d'un énorme canal dentaire,
qui, après avoir traverfé l’épaiffeur de la mâchoire
obliquement de dedans en dehors, fe bifurque,
de manière que l’une de fes branches fe termine à
l’extérieur par un orifice nientonnier, prefqu’aufli
confidérable que celui d’origine, & que l’aurre,
plus petite, continuant fon trajet, fe bifurque auffi
& s’ouvre à l’extérieur, en dtffus comme en deffous,
à l ’origine de la portion élargie , en fe prolongeant
en un demi-canal jufqu’à l’extrémité.
( Blainville. )
2 1 ,2 2 ,2 3 & 24. Les dents en général. Le bord
de la mâchoire inferieure eft garni, en avant &
fur les cô té s , d’ une ligne cornée prefque tranchante,
pénétrant, quand la bouche eft fermée,
dans un lillon formé par deux lignes de même nature
> qu’on voit à la fupérieure, en arrière de
deux dents de forme molaire, de chaque côté
& à chaque mâchoire. ( Blainville.') Dans les jeunes
individus, chacune de ces groffes dents paroît
compofée de deux autres plus petites. (Home.)
Elles né tiennent qu’aux gencives & ne font point
implantées dans des alvéoles. (Homei Duméril.)
Cha cune d’elles eft aplatie & quadrilatère; leur
bafe offre plufieurs faillies féparées par des excavations
peu profondes. A la loupe, leur furface
eft parfémée d'un très-grand nombre de points;
mais en entamant leur fubftance, elles paroiffent
fibreufes, comme cornées, fufceptibles de fe racornir
par le deffêchement & de fe renfler par
l’immerfion dans un liquide. On n’y aperçoit aucune
trace de cavités par où pourroient pénétrer les
nerfs & les vaiffeaux. ( Blainville. ) Elles n’ont
donc ni émail, ni fubftance offeufe; elles fe laiffent
couper avec un canif. (Home.)
26. Les os de l ’épine en général. La colonne vertébrale
eft compofée de quarante-cinq vertèbres
en tou t, fept au c o l , dix-fept au dos, deux aux
lombes, vingt-une à la queue.
28 & 29. Les vertèbres cervicales. L’atlas, fort
large, a les cavités qui s’articulent avec l’occipital,
partagées, fur leur bord, en deux apophyfes,
dont la fupérieure fournit la tranfverfe. La face
antérieure de fon corps a deux autres apophyfes
fort faillantes & dirigées en arrière.
L’apophyfe odontoïde de l’axis eft très-forte 5
fon apophyfe épineufe eft fort élevée & fécuri-
forme ; la tranfverfe, très-longue, épiphyfée, dirigée
obliquement en arrière, s’imbrique fur la fui-
vante d'une manière ferrée; elle offre en outre
une apophyfe épineufe intérieure affez faillante.
Les cinq autres vertèbres cervicales ont à peu
près les mêmes caractères que l’axis, & s’en éloignent
d’autant plus, pour l’apparence, qu’elles fe
rapprochent davantage du dos. La troifième eft la
plus grande 5 elle eft même plus volumineufe que
la fécondé. Leurs apophyfes épineufes, affez peu
élevées, s'imbriquent d’une manière très-ferrée
d'avant en arrière ; cela a furtout lieu pour les
tranfverfes, qui font fort larges & très-faillantes
par leur bord poftérieur, en forte quelles forment
à la partie intérieure du col, une gouttière affez
profonde, réparée en deux filions par la férié des
dernières apophyfes épineufes cervicales (1 ).
30 & 31. Les vertèbres dorfales. Les pofté-
rieures font en général les plus grandes; leurs
apophyfes épineufes, d’autant plus longues qu’elles
appartiennent à une vertèbre plus antérieure,
font très-inclinëes en arrière & imbriquées. Les
apophyfes tranfverfes, très-courtes & même prefque
nulles, ne fervent point à l’articulation des
côtes; les trous, pour la fortie des nerfs vertébraux,
ne font point formés par le concours de
deux vertèbres; ils font percés plus ou moins obliquement
dans le milieu à peu près du corps de
chacune.
3 2 & 33. Les vertèbres lombaires. Elles ont à
peu près les caractères des dernières dorfales, mais
leur apophyfe épineufe eft plus droite, & les
articulaires antérieures ont à leur furface fupérieure
un tubercule affez faillant, comme dans les
mammifères qui ont une queue robufte. (Blainville.)
L ’os facrum. Il n’eft compofé que de deux
(1) Cette difpofîtion a quelques rapports avec la manière
dont les vertèbres du cou du crocodile funt difpolees, ( Blainville.)