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ç o Quadrupèdes
Cet organe pefoît deux livres & un gros ; il
avoit neuf pouces de longueur, onze pouces de
largeur , & un pouce dans la plus grande épaif-
feur ( Daubenton. )
io54 & 1055 .L a véficule du f i t l en général ;
fa Jituation ( n°. 1046 & 1047 ) f a forme , &c.
La véficule du fiel tft très - volumineuse , proportionnellement
à l ’animal.
Sa figure eft fort irrégulière ; du côté de la face
poftérieure du foie, elle a la forme d’ une poire ;
mais de l’autre côté , on trouve dans le milieu
un- renflement qui rend triangulaires fes faces latérales.
(Ibidem.)
1067. La bile. La liqueur du fiel eft de couleur
jaunâtre 5 elle pefoît dix gros. ( Ibidem. )
S e c t i o n d i x i è m e .
1068. .La rate en général f fa pofition , fa forme,
&c. La rate eft mince & peu confidérable ( Perrault ) ;
«lie eft fituée obliquement ce gauche à droite ,
& de devant en arrière. (V . D .)
Cet organe eft plus large à fes extrémités
que dans' le milieu. ( Daubenton Gr.V. D .)
L’extrémité inférieure eft terminée par une efpèce
de. pointe un peu recourbée en bas & en devant.
La rate eft noirâtre au dehors, & d’un rouge
brun au dedans.
Elle pefoit quatre onces & demie; fa longueur
étoit de neuf pouces ; elle avoit quinze lignes d’ é-
paifleur dans lé milieu, deux pouces de largeur
a l ’extrémité fupérieure , & un pouce dix lignes à
l’inférieure. ( Daubenton. ) s
S e c t i o n o n z i è m e .
IC76. Le pancréas en général, fa'pofition, fa
forme , &c. Le pancréas avoit une forme très-irrégulière
; il étoit compofé de deux branches principales
; l’une s’étendoit le long de la courbure
du duodénum , focs le rei-n droit"; l’autre fe
prolonge oit jufques fous le rein gauche. La branche
droite étoit la plus courte & la plus épaiflfe.
{Ib idem. )
Dans le fujet que Daubenton a examiné, le
pancréas avoit huit lignes d’épaifleur.
F O N C T I O N S E P T I È M E .
L E S S E C R É T I O N S .
S E C T I O JJ D E U X I E M E .
JIOI , IJOZ, IIC3, 1104, 1105 , I107,1IT0,
n i 1 , 11 i z & 1113. Les reins iji général, leur
Vivipares.
pofition à droite <$» à gauche ; leur forme, leur Jlrue*
ture, leurs papilles , le bajjintt 3 l'uretère &c- Les
reins font très-volumineux ( Perrault ). Ils font corn-
pofés de plufieurs portions ou lobes, comme ceux
du boeuf. Daubenton a compté environ vingt-
cinq de ces lobes dans chaque rein ; Perrault en
a trouvé cinquante ; il y en avoit à - peu - près
vingt-deux dans l’ours que j’ai examiné. Ils avoient
la forme d’ un coin. Lorfque le rein eft encore enveloppé
delà membrane commune à tous ces tubercules
, la plûpart paroiiTenr légèrement convexes
a lafurface extérieure du rein, à - peu - près comme
ceux du boeuf; mais ayant enlevé: cette membrane,
la furfate extérieure des lobes a paru pi tre , de
même que Les faces latérales , par lefquelles ils fe
touchoient ( Perrault , Daubenton , V. JD. &c. )
Le rein droit étoit plus avancé que le gauche
d’un demi-pouce. Ils avoient trois pouces neuf
lignes de longueur , deux pouces une ligne de
largeur & onze lignes d’épaifleur( Daubenton. ).
La membrane adipeufe des reins n'eft point
couverte de gra fle. Sous celle-ci , il en eft une
autre fort épaifle & fort dure ; elle n’eft pas la
membrane propre de ce vifeère, attachée au parenchyme
; c’eft une efpèce de fac ou d’enveloppe
commune, qui contient tous les petits lobes dont
le rein eft compofé. Ces lobes font féparés les urs
des autres, par une enveloppe particulière, ÔC
liés enfemble en quelques endroits, par des fibres
& dès membranes très - déliées, qui font des produirions
de la membrane commune dont nous
venons de parler. Cette connexion des lobes des
reins n’a lieu qu’à la partie concave.
En général , les lobes font gros comme des châtaignes
moyennes , ou comme de petites noifettes.
Ils ont une bafe large en dehors, & fe rétrécirent
vers l’intérieur du rein;; ils font attachés là en forme
de grappe; leur bafe eft hexagone, carrée, ou pentagone
; la grappe qu’ils forment par leur réunion repréfente
aflez bien une pomme de pin féchée. Le pédicule
de chaque lobe eft compofé d’un rameau de
deux vaifleaux émulgens, & de l’uretère : ces trois
vaiffeaux entrent dans le rein par la pointe du lobe,
& celui-ci eft creufé pour les recevoir. A leur en-trée
dans le parenchyme du rein , ils fe divifent en
un grand nombre de rameaux , qui deviennent imperceptibles.
Les rameaux de l’uretère font les. plus'gros; ils
pénètrent aufli plus avant dans le rein, & s’avancent
même jufqu’auprès du milieu de cet organe. L’u-
reière fe divife en deux dans cette région-, & elle
forme , à fon extrémité , un baflinet, qui eft presque
rempli par une caroncule , en forme de mamelon.
Ces mamelons font réunis en groupes de
même grofleur que ceux du rein du boeuf; c’eft-à-
dire, de la grofleur du bout du doigt; mais ceux
du boeuf font compofés feulement de neuf ou dix
mamelons; ceux de l’ours lé font déplus de cent.
(Perrault).
Septième Claffe. L 'O u r s .
F O N C T I O N H U I T I E M E .
G E’ N £’ R A T 1 O K.
1130 & 1131. Les fexes en général ; la faifçn
ou ils fe recherchent. Les ours le recherchent en
automne.
La femelle eft , dit-on, plu’s ardente que le mâle.
On a vu des ours captifs s’accoupler & produire ;
à Berne , où Ton nourrit de ces animaux dans
de grandes fofîes où ils peuvent fe promener* il
y en a eu deux bruns qui ont commencé d’engendrer
à l'âg-e de cinq ans, & depuis ce temps
ns font entrés en chaleur tous les ans, au mois de
juin, & la femelle a toujours mis bas au commencement
de janvier. Elle a produit à trente
un ans pour la. dernière fois. Au mois de juin
fuivant, elle s’eft encore accouplée, mais elle n’eft
pas devenue pleine ( Buffon. )
S e c t i o n p r e m i è r e .
1177. Vos de la verge. Dans deux fujets que
Perrault a examiné , cet os étoit long de cinq
pouces & demi, & épais de quatre lignes près
du pubis, dont il étoit éloigné de cinq pouces ;
il étoit courbé en S romaine dans un de ces fujets,
& dans l’autre il avoit feulement une courbure.
S x C T I O N T R O I S I E ME .
1 186. Le fexe féminin en général. Voyez ci-defTus,
tr°. 1130 & 1131.
1191 & 1192. Les grandes livres & la fourchette.
Les lèvres de la vulve étoient fort Taillantes, &leur
commifiure inférieure fe termmoit en pointe,
iDaubenton.)
1200 & 1201. Le gland du clitoris & fon prépuce.
Il étoit très - peu apparent; on ne le areconnoif-
foit que par une cavité formée par le prépuce.
(Ibidem.)
12O2 & 1204. méat urinaire ; fafituation, &c.
L’orifice de l’ urètre étoit environné de tubercules
& fitué dans un rebord circulaire , qui entouroit le
vagin en dedans. ( Ibidem. )
1213. Le vagin en général. Le vagin étoit fort
étroit; il paroi fToir gonflé à l’extérieur, à l’endroit
de l’orifice de l’urètre. Ce gonflement étoit
formé par le rebord circulaire dont nous avons
parlé ci-deflus ( n°s. 1202 & 1204) , & ce rebord
étoit lui-même compofé de tubercules, qui fai-
foient le tour du vagin , intérieurement. ( Ibidem.
)
térus s’avançoit de plus d'un demi-pouce dans te
vagin. ( Ibidem.)
1224. Voriûct de la matrice, ou h mvfi.au de
tanche. L ’orihce de la matrice étoit environné de
tubercules. ( Ibidem. )
1234. Les cornes de la matrice. Elles formeient
un angle fort aigu à leur bifurcation , &. s’étendoieat
en ligne droite» ( Ibidem.)'■
1246 & 1251. Vovaire en général; fa forme , fa
flruSlure. Les ovaires étoient arrondis & un peu
aplatis.
On trouvoit à l’intérieur de ces organes quelques
tubercules blanchâtres, ou de couleur cendrée.
( Ibidem. )
S e c t i o n q u a t r i è m e .
1254. La gejîation , fes périodes & fa durée. Suivant
Ariftote, le temps de la geftation n’eft que
de trente jours ; mais ce célèbre naturalifte s’ eft
beaucoup trompé. ( Voyez, ci-deflus n°s. 1130 &
1 13 1 .) Erxleben dit que ce temps eft de oent douze
jours.
S e c t i o n c i n q u i è m e .
iz 56 & 1257. Le foetus en général ; le nombre
des foetus. La femelle de l’ours ne met jamais bas
plus de cinq petits à chaque ventrée ; le plus fouvent
elle en produit moins (Erxleben ). Celle dont nous
avons parlé ci-defius ( n°s. 1 130 & 1 13 1 ) , n’en
produisit la première fois qu’un, & dans la fuite
tantôt deux, tantôt trois, mais jamais plus, & les
trois dernières années, elle n’a fait qu’un petit
chaque fois.
Les anciens ont dit que les petits de l ’ours font
informes en naiflant , mais ils fe font trompés ; ces
animaux font parfaitement formés dans le fein de
leur mère; & fi les jeunes ourfons ont paru informes
au premier coup-d’oeil, c’eft parce que l ’ours adulte
l ’elt lui-même par la maffè , la groffeur & la disproportion
du corps & des membres ; d’ailleurs,
dans toutes les efpèces d’animaux , le foetus, ou le
petit nouveau-né , eft plus difproportionné que l’animal
adulte.
Les jeunes ours , en venant au monde , n’ont d’abord
guères plus de huit pouces de longueur, •& trois
mois après ils ont déjà quatorze ou quinze pouces,
depuis le bout du muieau jufqu’ à l’origine de la
queue ; ils font alors d’une figure prefque ronde ,
& le mufeau eft fort pointu à proportion du refte
du corps ; enfui te ils deviennent fluets en continuant.
d^ croître ; ils croiffent lentement, comme
tous fes grands animaux ; ils fuivent leur mère ,
& ont befpin de fes - fecours, pendant un an ou.
1223. Le col de la matrice. Le col de l’udeux.
( Buffon ),