D2 8 Marfup'iaux &
La poclie elle-même contient dans l’épaiffeur
de Ton bord, des fibres mufculaires formant lin
fphin&er qui peut la fermer. Elle s’ouvre par le
fimple relâchement de ce mufcle, ou par l’a&ion
d’un ruban charnu, mince & long, qui s’attache,
à l’épine antérieure & fupérieure de l’os des îles,
paffe fur les os nrnfupiaux, comme fur une„poulie
de renvoi, & va fe fixer, par fon autre extrémité,
& en fe divifant en plufieurs languettes , fur les
côtés de la poche.
F O N C T I O N H U I T I È M E .
L a l a c t a t i o n .
1 362. Lalaéiation en général. { Voye\ n°. 1257.)
F O N C T I O N N E U V I È M E .
L a n u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m i e r e .
1318. Les alimens en général. Les kanguroQS
que l’on a élevés à la ménagerie de Paris fe
nourriffoient de carottes & d’autres racines. À la
Nouvelle-Hollande, ils paiftent l’herbe.
S E C O N D G E N R E .
Ka n g u r o o -r a t , Hypjiprymnus, Iliger,
Des dents canines a la mâchoire £ en haut y les deux,
incifives mitoyennes plus longues que les autres, &
pointues,
E S P È C E UNIQUE,
L e Kan gu ro o -r a t , Hypjiprymnus minor,
Macropus minor. Shaw.
Didelphis murina. Cuvier (1).
G É N É P, A L I T É S.
I l a déjà été précédemment donné fur cet animal,
de la grolfeur d’un petit lapin, & d’ un gris de fou-
ris., quelques détails extraits des obfervations de
John Huhter (2). Les mêmes raifons qui nous
ont fait revenir fur l’hiftoire du kanguroo géant (3),
nous obligent à parler ici de cette efpèce. *•
(1) Tableau élémentaire de VHifioire naturelle des animaux.
(2) Voye\ tome II, page 54.5 > l’article du PoxorRoo.
• ci-dejjiis, pagc-522.
Le kanguroo-rat, comme l’animal précédent,
vient de la Nouvelle-Hollande ( 1 ) , 8c a la forme
générale & les habitudes des kanguroos, ayant aulfi
les jambes de derrière beaucoup plus grandes à
proportion que celles de devant, dont les pieds
manquent de pouces, & ont les deux premiers
doigts réunis jufqu’à l’ongle, en forte qu’ on croit
d’abord n’y voir que trois doigts, dont l’ interne
auroit deux ongles.
Il marche fouvent auffi fur deux pieds, 8c s’aide
alors de fa longue & forte queue pour fe foutenir.
Cette queue eft également velue dans toute fon
étendue j mais la difproportion des membres antérieurs
& poftérieurs eft beaucoup moins prononcée
que dans le kanguroo géant.
La tête eft aplatie en arrière.
Le mufeau eft alongé 8c pointu.
F O N C T I O N P R E M I È R E .
L a l o c o m o t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
Squelettologie.
21. Les dents incifives. On en compte fix à la
mâchoire fupérieure 5 les deux mitoyennes font
pointues 8e plus longues que les autres.
Les incifives inférieures, au nombre de deux,
font couchées en avant.
22. Les dents canines. La mâchoire inférieure en
eft dépourvue.
Chacun des côtés de la mâchoire fupérieure en
porte une qui eft pointue. ( Cuvier.)
23 & 24 Les dents molaires. Elles font au nombre
de cinq de chaque côté de chaque mâchoire,
La première eft longue, tranchante & dentelée.
( Cuvier.")
. Les quatre autres fonthériffées de quatre tubercules
moufles. {Idem.)
49. Les os des membres en général. { Voye[ les
Généralités.)
F O N C T I O N T R O I S IÈ M E .
L es s e n s a t i o n s e t l ’a c t i o n n e r v e u s e .
S e c t i o n h u i t i è m e .
833. L ‘oreille externe en général. Elle a , proportion
gardée, les dimenfions 8e la forme de celle
de la fouris,
S E C T I O N O N 2 I E M E.
883. Les diverfes fortes de poils. Le poil du corps
(1) Journal of a Voyage io nèw South Wales..., by: John
Whitte , furgeon general of the Salement. London, 1,39° •
page 286, ! ■ " I a
Rongeurs.
eft de deux fortes : un duvet très-fin , & un poil
•ordinaire qui eft plus long que le ,précédent & qui
je cache. Ces poils font d’un gris-brun, à peu piès
comme ceux da lapin, avec une teinte de vert-
jaunâtre.
884. Les ongles. Ils font femblables à ceux du
kanguroo géant(1).
F O N C T I O N Q UA T R I È M E .
L a r e s p i r a t i o n .
9OJ. Les anneaux fibro- cartilagineux delà trachée-
artère. Les premiers d’entr’eux fe touchent par
leurs extrémités. A mefure qu’on les obferve plus
en an ière, on les trouve moins complets, de forte
qu’à la fin l’ intervalle membraneux devient très-
grand. Cet intervalle augmente encore dans les
bronches. ( Cuvier. )
Les fibro-cartijages difparoiflent dès l ’entrée
de celles-ci dans les poumons. {Idem.)
916. Le poumon droit. II a quatre lobes. {Idem.)
917. Le poumon gauche. Il n’en a que deux.
( Idem.)
F O N C T I O N C IN Q U IÈ M E .
L a d i g e s t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
944. Les lèvres. Elles font garnies de moufta-
ches-de moyenne longueur.
Les dents. {Voye\ nos. 21, 22,23 & 2.4.)
S e c t i o n s i x i è m e .
996. Leftomac en général, fa ftuatioti. I l eft partagé
en deux poches en forme de boyau, bour-
foufflées comme les gros inteftins de quelques herbivores
8e réunies à angle droit.
\ Ces deux poches communiquent entr’ elles par
une ouverture a { f e z large. ( Cuvier.) .
La première forme un long eul-de-fae comparable
au cul-de-fac gauche des eftomacs ordinaires,
& divifé en plufieurs autres p'.us petits par des
étranglemens de fes parois. Son bord droit, plus
épais 8e plus court que le refte, retient ces étran-
• glemens à la maniéré des rubans mufculeux des
gros inteftins.
Une fc^mblable bande fert à plifler les parois de
la poche droite.
999. Les orifices de Pefiomac. Le cardia, percé à
l’endroit de réunion des deux poches, répond cependant
particulièrement à la première, c’eft-à-
dire, à-celle du côté gauche. ’
Le pylore eft indiqué par un léger étrangle menr,
entouré d’ un anneau mufculeux a fiezmarqué, qui
indique les limites de Leftomac 8e du duodénum.
, ic o j . La membrane mufculeufe de Pefiomac. Elis
n’eft bien fenfibîe qu’autour du pylore.
1004. Sa membrane interne. Dans la moitié pof-
tetieure de la poche gauche, elle préfente de
grofles rides longitudinales, & feulement de légers
replis, interceptant des aires polygones,
dans l’autre moitié de cette poche & dans le commencement
de la fécondé. Le refte de la face interne
de celle-ci eft lifte & fans rides.
On pourroit donc regarder ces deux poches
comme deux eftomacs féparés, car il y a entre
elle« diftindlion , non-feulement de cavité, mais
encore de ftruélure.
ICOf. Les glandes de.Pefiomac. Il y a le long du
bord droit de la poche gauche, une glande longue
8e étroite , qui verfe dans la cavité du vifcèré
l’humeur qu’ elle fépare, par une quantité de petits
orifices très-apparens. {Cuvier.)
S e c t i o n s e p t i è m e .
v IOI2. Le canal intefiinal en général. Dans un
kanguroo-rat, long de 0,297 depuis le bout du
mufeau jufqu’à l’anus ƒ la longueur totale des inteftins
étoit de 1 , 6 ce qui établit fon rapport
avec celle du corps dans la proportion de y,6 à 1.
C e canal ne préfente aucune bourfouf&iire.
Ses parois, minces -ïk tranfparentes, offrent
feulement quelques dilatations par intervalle.
IOI3. L in te f in grêle en général. Dans l’individu
dont nous venons de parler, fa longueur était de
° ,974-
IOI(>. Sa membrane "interne. Elle préfente des
rides extrêmement fines, formant des zigzags en
travers.
1022. l e cæcum. Il eft court, gros 8e arrondi „
fans b o ur fou fichues.
Dans le fujet précité, fa longueur étoit de
0,020.
102ƒ & 1026. Le colon & le rectum. Chez le
même individu auflî , la longueur de ces deux inteftins
réunis étoit de 0,660.
F O N C T I O N S E P T I ÈME .
L A G É K é R A T I Q N.
S e c t i o n p r e m i è r e .
î 149. Les véficules féminales en général. Elles p.l-
toifient manquer.
i I y4.. La verge en général. Elle eft moins _co-
X x X
(1) Voyer ci-dejftts page (j?/) , n°. 884.
Syfif. Anat. Tomp III,