
un trou de chaque côtéj de manière qu’entre les
vertèbres, il y a deux trous, l’un formé par l ’é chancrure
de la vertèbre poftérieure, & l’ autre
pratiqué au bord poftérieur de la vertèbre antérieure.
I
32 & 33. Les venebres lombaires* Elles réffem-
blent à la dernière dorfale.pour le corps & le s
apophyfts épineufes. Celles-ci font toutes fort
laigJS;.,
3 J. V o s facrum . Il paroît compofé de cinq fauf-
fes vertèbres , qui ont chacune leur apophyfe épi-
neufe, dont les quatre premières font prefque
entièrement foudees les unes avec les autres. Cet
os a quatre trous de chaque côté. Son êxtremité
antérieure ne fait pas un arc concave en devant,
comme dans le cheval 3 au contraire, le corps de la
première vertèbre la déborde en avant, de même
que les apophyfes articulaires antérieures. (JLau-
bentorr:) -
36._ Les venebres coccygiennes. Les fept ou huit
premières ont une apophyfe épineufe, deux apophyfes
de chaque cô té , & deux en dclfous.
38. L'os coxal ou iliaque. L’épine iliaque antérieure
n’eft point tronquée comme dans le cheval 5
elle eft changée en aine groife tubérofité.. L’ épine,
fciatique eft arrondie. Les tubérofités feiatiques
des" deux os font réunies & forment ainlï une
efpèce de gouttière.
40. Le fternum & le cartilage xipkoïde. Dans le
boeu f adulte, le fternum eft compofé de deux pièces
articulées par charnière, & dont la féparation a;
lieu entre la première & la fécondé côte. Il eft plus'
large par le bas & moins convexe en devant fur fi
longueur que celui du cheval.
„ Dans les jeunes fujets, il eft formé de fept
pièces.
• Le cartilage xiphoïle eft très-long; il s’unit antérieurement
au fternum par deux branches dif-
tinétes.'
41. Les côtes en général. Elles font au nombre
de treize de chaque côté. Elles font minces, j
( Daubenton. )
42 & 4 3 . Les côtes vertèbro-fternales. Il y en a
huit. La dernière eft la plus longue,.
44 & 4 5 Les côtes a fie male s. On en compte
cinq paires. Les deux premières d’entr’elles font
les pius.lpngues .de toutes les côtes.
52. La clavicule. Elle manque.
5 3 . L'omoplate. Elle forme un triangle allez
régulier. La largeur de fa bafe eft à fa longueur
: : 1 : 2. L’épine eft très-faMante à l’endroit
où elle-fe termine aü-dtlfus de la cavité glé-,
noïde, & conftitue ainfi une efpèce d’aeromion.'
. 1 La. folïe fus -épineufe n’occupe guère qu’un
quart de la furface de l’os.
Il n’ y a poiht d’apophÿfe récurrente fur l’épir.e;
Il n’y a point non plus d’apoj hyfe coracoïde.
JJ. L ’humérus. Sa longueur eft à celle du f£
mur:: io ,y : 13. Sa tête eft environnée en devant
& fur Us côtés de trois apophyfes, dort
deux font placées en dedans, & la troifième en
dehors; ce l!è -c i eft aufti groife que les deux
autres prifes ënfemble. Une grande gouttière
fépare < es deux dernières. On voit une tubérofité
au-delfous de l’apophyfe du milieu, & une autre
tubérplité un peu plus bas & en dehors de la «première.
(Daubenton.)
La cavité, olécranienne eft moins étroite &
moins tournée en dehors que dans le cheval; les
bords de la poulie font plus faillans.
yé. L es os de l'avant-bras en général. Le cubitus
t ft fou'dé au radius dans prtlque toute fa longueur
: on ne l’en di flingue que pat un fillon qui
lai fie cependant une petite lente vers l’ endroit
qui correfpond au milieu de l’efpace inter offeux.
La longueur de l’avant-bras eft à celle de la
jambe : : 10 : 13.
58. Le radius. Il eft plus large qu’épais; fa face
poftërieureeft plate & l’antérieure un peu convexe.
Son extrémité inférieure eft terminée dë chaque
côté par une apophyfe ftyloïde. (Daubenton.)
60, 6 1 ,6 2 , 63 & 64. Les os du carpe, llsffont
au nombre de fix, fur deux rangées ; la première
en offre quatre & la fécondé deux feulement.
Ces derniers font larges & plats, & l ’interne eft
plus grand que l’externe.
65 & 66. Les os du métacarpe. Ils font réunis en
un feul os du canon , fur la face antérieure duquel
on obferve une gouttière longitudinale plus profonde
que pour le canon poftérieur.
D. rrière chacun de ces os des canons, au côté
fupérieur & externe, eft un petit-os qui ne s’articule
pas avec ceux du carpe.
67. Les os des doigts. Les doigts font ail nombre
de deux, & chacun d’eux a trois phalanges.
Eh arrière de chaque articulation métatarl’o-
phalangienne, on obferve deux os fixés l’un
contre l ’autre.& maintenus pa<r de f-ès foits liga-
mens. Ces os, qu’pn peut appeler féfamoides, .font
donc au nombre de quatre. Ils conftituent ure forte
de couliffe dans laquelle gîifient les tendons,des
mufcles fléch fleurs des doigt4. A leur niveau &
fur les tcndons,-on trouve deux autres petits os arrondis
, qui forment la bafe des prolongemens
daéfyliformés, appelés ergots.
Derrière l’articulation des fécondé & troifièrre
phalanges, il exifte aufli un cffelet féfampïde irrégulier.
71. Le fémur. Son col eft très-peu marqué. Le
grand trochanter eft plus gros j moins élevé &
plus épais que dans le cheval : le petit trochanter
eft moins Taillant j l’os ne' porte point d’éminence
au côté oppofé, 5 .
Le. corps - du fémur n eft ni prifmatique triangulaire,
ni courbé. '
72. Les os de_La jambe en général. Le péroné
manque entièrement. (Daubenton.)
, 73. La rotule. Elle eft terminée infétieurement,
en pointe ; fa face, antérieure eft fort inégale :
fon bord interné ne forme point d’angle comme
l’externe.
74. Le tibia. Son épiné eft très-fafiljnte ; fon
corps eft prilmatique triangu’aire.
7 7 , 7 8 ,7 9 , $0 & 81. Les os du tarfe. Ils font
au nombre de fix. Le feaphoïde & le cuboïde
font foudés.-
11 n’y a que deux os cunéiformes.
En dehors de la poulie de l’aftragale, on obferve
un olfelet qui femble représenter la tête
inférieure du péroné & qui s’articule fur le haut
du calcanéum..
82 & 83• Les os du métatarfe. Ils font foudés
en un canon. ( Voye7 nos. 6y & 66. )
- On obferve derrière eux le même offelet que
nous avons indiqué pour les membres antérieurs
mais ici il eft placé au côté fupérieur & interne
du canon. ( Daubenton.)
84. Les os des orteils. Ils font femblables à ceux
des doigts.
S e c t i o n s e c o n d e .
Myologie.
141. Les .mufcles en général. Nous ne ferons
qu’indiquer ici les particularités qui les diftinguenc
de ceux du cheval, ce dernier animal devant
nous férvir de type pour nos de fc ri prions myo-
logiques.
144. Région frontale. Une couche charnue fous-
cutanée, implantée le long du chignon, defeend
entre les orbites jufque fur le chanfrein , en four-,
niffant, par fes bords, des fibres aponévrotiques
qui la fixent de tous côtés.
' Ce mufcle opère le froncement de la peau
du fronti
14'y. Le mufcle fourcilier. Il eft confondu avec
le précédent.
147. Les mufcles d u n e Leur difpofition eft la
même que dans le mouton.
■ 15 2. Les mufcles de l'oreille. Ils font les mêmes
que dans le mouton.
158. Les mufcles fterno- hyoïdien & fiernô-thyroï-
dlen. Ils font réunis dans leur milieu, où ils offrent
une interfe&ion tendineufe.
iy 9. Le mufcle. flylo-hyoid'nn. Il n’ eft point percé
pour le paffage du digaflrique. ^ ,
Le mufcle fiylo-mafioïdten, qu on obferve ici &
qui manque chez l’homme , ett un petit trouffeau
charnu , qui de la face externe de l’apophyfe maf-
toïde fe porte au crochet poftérieur de l’os ftyloïde,
& renverfecelui-ci, en fe contractant,dema-
nière à diriger fon extrémité en haut & en dehors.
186. Là région lombaire. On trouve »ouvert
un petit mufcle grêle & çylindroïie, qui s’étend
le long du bord des apophyfes tranfverles des vertèbres
des lombes te va de l’os coxal à la dernière
côte,.
187. Le mufcle fterno-maxillaire. Étendu obliquement
du fternum au pourtour de 1 articulation
temporo-maxillaire, ce mufcle eft -compofé de
deux portions; l’une s’infère à la tubérofité maxillaire;
l'autre, transformée en un fort tendon
qui fe bifurque , en traverfant la glande parotide ,
s’implante d'une part à l’apophyfe maftoïde, & de
l’autre au prolongement bafilaire.
203. Mufcles de l ’épaule. Le petit peCtoral
manque.
209, 210, 211 & 212. Les mufcles de Vavant-
bras & des doigts. Ils offrent les mêmes particularités
que ceux’du mouton. Seulement le mufcle
épicondylo-phalang'.en ou fléchijfeur fublime eft 'compofé
de deux portions géminées.
221, 222, 223 & 224. Les mufles du membre
poftérieur. ( Voye^ ce que,nous avons dit de ceux
du mouton.) *
2iy. Phénomènes de la contraHion mufculaire. Le
boeuf ne convient pas autant que le cheval, l'âne
& le chameau, pour porter des fardeaux ; la forme
de fon. dos & de fes lombes le démontre ; mais
la groftèur de fon cou & la largeur de fes épaules
indiquent affez qu’il eft propre à tirer & à porter
le joug. Il femble avoir été fait exprès pour la
charrue; la mafle de Ton corps, la lenteur de fes
mouvemens, le peu de hauteur de fes jamb-s ,
tout, jufqu'à fa tranqu l'.ité & fa patience dans le
travail, femble concourir à le rendre propre à U
culture des champs. ( Bu fon.)
F O N C T I O N S E C O N D E .
L a à i R c u L a t 1 o n .
S e c t i on p r e m i è r e .
234 , 23 y , 236,237 & 238. Le coeur en généra-,
fa difpofition , &c. Il eft'fitué dm s le milieu de la
la poitrine , à peu près comme celui du cheval, la
bafe en haut & la pointe en bas & un peu en
arrière.
Dans un boeuf examiné par Daubenton | fa bafe
avoir un pied fept pouces de circonférenre, te fa