
S e c t i o n s e c o n d é .
4 * 6 jfmphiÈies,
ritable peau par autant de petites bulbes; en
forte que lorfqu'on arrache l'écorce, la furface
qui tenoit à la* peau eft toute chagrinée , &
celle de la peaù elle-même eft marquée d'autant
de follettes que l'écorce offre de tubercules.
La furface extérieure de celle-ci eft inégale, rabote
ufe, fendillée.
Les Tfchurfchis fe fervent de la peauduftellère
pour faire des nacelles. ( Buffon. )
oS$. Les poils. La peau en eft dépourvue ; il y a
feulement quelques foies rudes & longues autour
des nageoires , autour de la gueule & dans l'intérieur
des narines.
884. Les ongles. Le ftellère en eft totalement
privé.
f o n c t i o n q u a t r i è m e .
L a RS s P I R A T I O 17.
903. Le corps thyroïde. Il eft très-grand & rempli
de deux liqueurs, diftirtguées l'une de l’autre
par la couleur & par la confiftance. Celle qui eft
contenue dans la partie extérieure de l’organe,
compofée de petites granulations, reflemble au
lait. Celle qui fe trouve dans un fac membraneux
plongé au milieu de ce corps thyroïde, tft beaucoup
plus épaifle & a quelqu’amertume, au lieu
que la première eft très-douce. Elle femble être
fierétés par les granulations & verfée dans le fac
moyen. ( Sceller. )
942. La voix, fes nuances & fes particularités.
Steller afiure que les animaux dont nous nous occupons
ne font jamais entendre d’autre bruit que
celui de leur forte refpirarion; cependant, Kra-
cheninnikovf' dit qu’ ils braient ou qu’ ils beuglent.
F O N C T I O N C I N Q U I È M E .
L a d i g e s t i o n .
SE C T ION PREMIERE.
, 943. La bouche. Le diamètre de la gueule, pris
aux coins de ion ouverture, eft d’un pied fix pouces
neuf lignes. ( Steller. ) Cette ouverture eft
petite.
944. Les lèvres en général. L’ une & l’autre font
doubles, & fe d.ftinguenc en externes & en internes.
Les lèvres externes, fupérieure & inférieure,
font fpongieufes,. épaiffes & très-gonflées; l’on
voit à leur furface un grand nombre de tubercules,
d’où fôrtent des foies blanches, ou mouftaches,
de quaire ou cinq pouces de longueur.
9 y 2. Les dents. ( Voye\ nos. 21 ,22,238c 24.)
919. La langue en général. Elle étoit longue de
onze pouces trois lignes & large feulement de
deux pouces trois lignes. (Steller.)
S e c t i o n s i x i è m e .
996, 997 & 998. L ’eflomac en général, fa for-
me 3 &c. Ce vifeère n’eft point compliqué comme
dans le lamantin ; il eft fïmple. C ’eft un vafte fac à
parois épaiffes de trois à quatre lignes, & dont la
longueur étoit, fur l’individu cité, de trois pieds
fix pouces trois lignes.
999. Ses orifices. Le cardia eft placé à peu près
au milieu de l’eftomac.
1004. Sa membrane interne. Elle eft blanchâtre,
lifte, fans rides, ni villofités.
ipoy. Ses glandes. Dans l’épaiffeur des tuniques
du vifeère, non loin de l’infertion de l’oefophage,
eft une glande ovale de la groffeur de la tête d’un
homme., 8c dont l’humeur, femblable au fuc pancréatique
pour la confiftance & la couleur blanchâtre
, coule abondamment dans l’eftomac par
une foule de pores affez larges.
S e c t i o n -s e p t i è m e .
.1012. Le canal inteftinalen général. Dans l’individu
difféqué par Steller, les inteftins avoient, depuis
la gorge jufqu’ à l’anus, quatre cent foixante-
fix pieds trois pouces, ou vingt fois la longueur du
corps entier de l’animal.
Ces inteftins ont, au premier coup d’oeil,
l’afpeél général de.ceux des chevaux.
1022. Le cæcum. Il eft énorme & divifé en
grandes bourfoufflures par fes ligamens. ( Cuvier.)
1024. Uappendice vermiforme. Il manque.
1025. Le colon. Il eft bourfouffte comme le
cæcum.
S e c t i o n n e u v i è m e .
1046 & IO47. Le foie en général, fes divifions.
Il eft partagé en trois lobe s, deux grands & un
petit. (Steller.)
IOJ^. Le conduit hépatique. Il eft fort dilaté;
comme dans le cheval, il s’unit au canal pancréa-
tique avant de percer le duodénum. (Idem.)
1034. Lavéficuledu fiel.'EWQ manque.
S e c t i o n o n z i è m e .
\OyG. Le pancréas en général. Il a deux branchés
très-marquées.
IO79. Le conduit pancréatique. Comme nous l’a-
vons d it, il fe réunit au canal hépatique.
Amphibies.
F O N C T I O N S I X I È M E .
L es s é c r é t io n s .
. S e c t i o n s e c o n d e .
i io i . Les reins en général. Longs de deux pieds
jïx pouces, ils avoient un pied quatre pouces
onze lignes de largeur. (Steller.)
4 2 7
inviter le mâle, qui bientôt s’en approche , la fuit
de très-près & attend impatiemment qu’elle fe
renverfe fur le dos pour le recevoir ; dans ce moment,
il la couvre avec des mouvemens très-vifs.
(Steller.)
12^4. La gefiation. Sa durée eft d'environ un
an. (Idem.)
S e c t i o n c i n q u i è m e .
F O N C T I O N S E P T I È M E .
L a GÉNÉRATI ON.
1131- Saifon des amours. Les ftellères s’accouplent
au printemps, & plus fouvent vers le déclin
du jour qu’ à toute autre heure.
S e c t i o n p r e m i è r e .
1154. La verge en général, fa forme & fa direction.
Cet organe, gros & cylindrique, eft fitué
dans un fourreau adhérent à la peau du ventre &
s’étend jufqu’à l’ombilic.
Sa longueur eft d’ environ deux pieds & demi.
Sa forme générale eft celle de la verge du
cheval.
1163. Le gland. Il eft beaucoup plus gros, mais
de la même figure que celui du cheval.
S e c t i o n t r o i s i e m e .
1190. La vulve. Longue de neuf pouces fix lignes
& d emie, elle étoit fituée à huit pouces au-
dèflus de l’anus. (Steller.)
119J. Le clitoris en général. I! eft fort apparent,
prefque cartilagineux 8c long de fix lignes.
12.1 y. L'hymen. Dans l’ individu examiné par
Steller, il y avoit à la partie inférieure de l’entrée
du vagin, une membrane forte, femi-lunaire,
qui féparoit la'vulve du vagin, & rétréciffoit l’entrée
de ce dernier canal.
S e c t i o n q u a t r i è m e .
1253. La conception & fes particularités„ Pour
s’accoupler, les ftellères profitent des momens où
la mer eft la plus tranquille, & préludent à leur
union par des lignes & des mouvemens qui annoncent
leurs, défi rs. : la femelle nage doucement
en faifant plufieurs circonvolutions » comme pour
12^7. Le nombre des foetus. Chaque portée eft
d’un petit uniquement.
F O N C T I O N H U I T I È M E .
L a l a c t a t i o n .
1303, 1304 & MOy* Les mamelles en général,
leur n om b r e , leur pofition. Les mamelles, au nombre
de deux, font placées fur la poitrine ; elles
ont environ fix pouces de diamètre dans le temps
de la geftation, & tant que la mère allaite^ fon petit
5 mais dans tout autre temps, elles n’ont que
l’apparence d’ une groffe verrue, ou d’ un fimple
bouton. (Steller.)
1317. Le lait en général, &c. Il eft gras; fa faveur
eft analogue à celle du lait de brebis. (Idem.)
F O N C T I O N N E U V I È M E .
L a n u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1318. Les alimens en général. Les fucus & les
algues qui croiffent dans la mer, font la feule
nourriture des ftellères; c’eft avec leurs lèvres,
dont la fubftance eft très-dure, qu’ ils coupent la
tige de ces végétaux ; ils enfoncent la tête dans
l’eau pour les faifir, & ne la relèvent que pour
refpirer.
S e c t i o n s e c o n d e .
.1321. Le tijfu cellulaire & lé corps graijfeux. Tout
le corps eft enveloppé dans une couche de graille
épaiffe de plufieurs pouces. Cette graiffe a une
odeur & une faveur très-douces & fe conferve
long-temps fans s’altérer.
Lès ftellères font très-gras au printemps & en
é té , & fort maigres pendant l’hiver.
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