
CeyUn, (JErxhben ,) & à la Chine (Boddaert.) Quelques
auteurs rapportent que l’efpèce du phatagin eft
aüffi répandue àn"B réfil. Ces animaux habitent dans
des terriers ( Erxlcben.) Ils fontcouverts de t'rès-gran-
des écailles fur toute la région fupérieure ou péfté-
xieure du corps, 6c fur les parties latérales (i).
- Le pangolin eft plus grand que le phatagin. Ces
animaux ont le corps 6c la queue très-longs; le
col eft court ôc gros ; les. extrémités font courtes ; la
queue eft convexe en deflus, plate en-deftbus, très-
volumineufe à fon origine ÔC terminée en pointe
( Daubenton ).
Le corps de ces animaux\ y Compris la quéue J
eft à-peur-près long de huit pieds dans le pangolin
( Buffan -& Erx/tbtn. } , & de'cinq pieds 6c demi
dans le phatagin ( Erxhbcn ).
Daubenton a examiné plufieurs individus
deftechés de ces deux efpèces ; il a déterminé les
dimerifions des différentes parties extérieures du
corps fur un pangolin 6c fur un phatagin des plus
volumineux; avais 41.n’a été à portée de prendre
celles du iquelette que fu£ le crâne d'un, pangolin.
Les tables qui fui vent contiennent le réfui tat des
obfervations que ce célèbre naturalifte a publiées
fur cet objet. ( y . D . )
D i m e n s i o n s des principales parties extérietire's
du Pangolin. & du Phatagin.
D A N s
l e P a n g o l i n .
D a n s
le. Phatagin.
pieds. pouces. lignes. pieds. pouces.
Longueur depuis le bout du mufeau jufqu’à l’ origine de la queue. . . X 7 6 I » >0 (1) i
de là tête , non décharnée, depuis le bout du mufeau jufqu-’à
l’occiput. . . . . . . . . . . . . . , . . " 4 3 „ '
du cou. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ». 1 6 » »
t 4 » ■ 1 9
des extrémités jufqu’aux mains 8c aux pieds. . . . . . . » 2 » » 0
des plus grandes ongles. . . . . . . . . . . . t . » X ■ 5, » »
Circonférence de la tête, entre les yeux & les ©teilles. • • . . . » 6 » M »
u 4 6 1» »
» X 8 « »
Diftançe entre le bout du mufeau & l’angle Interne de l’oeil. . . . » 2 1
entre les angles internes des yeux. . . . . . . . . . s 1 4 m »
9 6 » .
du corps fous"les-bras. . » . . • . . . . . . I 4 » » »
au-deffus des- hanches. . . . . . . . I 7 6 » »
de la queue à l’origine. ......................................................... I » » » t»
Le Phatagin. Buff on, hift. naç. X , p. 18o, pi. XXXV.
Le Pholidote à longue queue. Pkolidotus ( Longicaudatus ) pedibns anticis & poflicis tctradaclylls, fquammis mu CH$
nstis, couda longiffrmâ. Brijf. regn. an. p. 31, n. 2.
Munis (Macroura) caudâ corport longiore. Erxlcben, fyft. an. cl. 1, g. n , efp. 2, p. 101.
Munis ( Tetrada&yla, pedibus tctradaclylis. Linn. fyft. nat. XII, I , p. 53, n, 2.
( 1 ) Voyez le n° 883.
( 2 ) Suivant Erxleben le corps du phatagin eft à-peu-près long de quatorze
pouces & demi, fle fa queue de trtfft
pieds quatre pouces.
Dlmenfioitf
D i m e n s i o n s des principales parties dp la ■ tête décharnée, dans
le Pangolin. '
poiu.ees. lignes»,
LoOgueur'depuisl?ëMrérhité des mâchoires jufqU’â l’occiput. • • • • • / ‘ 3 8 J
1
Diftancé entre les,-' orbites 8c Voüvertùre- desl-hàtinés.-; .......................... ..... .
. 2
Etendue'.de ,cès os dans lotir partie la plus-,làroé. p f U *’ * /’ .?* . • : 2 —
Largeur des prbiVesé’ . H . •■» ’ • • ’ # - > • • '• *■ •,* * * ' *-* 18 >
«
Longueur-te la mâchoire inïériieùr/î.. '• • • •' * * ..................... » • * v -■ 2 ; 4 ', b
«Largeur de cette mâchoire- à l’extrérmté ; antérieure, .: ; . . • • '• ^ ,a* '* * I j
f o n c t i o n p r e m i e r E. i
O s 5 I k l C A T 1 O N,
S Ë G T I G N V R E M I E R m
3,4, 5,6,.7;8, n , ï.4, 17 & 20.Les os de la tête en
général. La. tête' des écailleux eft fur-tout remar- j
quabïe en ce que là mâchoire inferieure n a point J
•de branches; qu’elle eft très-mince ôc qu’elle ref-,
femblç.plàs à la mâchoire d’un oifeau qu a celle d’un ,
•quadrupède. L’extrémité de cet os qui répond .a la
•fymphyfe du Menton a la forme'.d’une cuiller. A
deux,lignés &. demie de cette extrémité on trouve;
de cliaqüe coté une petite àpophyfè femblàole à une
dent1, par fa pofttiori 6c'par fa foraine, .6c longue
d’un tiers.de ligne ; mais cette apophyfe n’eft point
recouverte d’émail : elle eft entiereMentofieufe.
L ’ps frontal aune grande étendue en proportion:
des os propres du nez0 & pfincipaiement de l’occipital
6c des' pariétaux/ L,?apop:hÿfe zygomatique de;
l’os dfe la pomraette.'.'ÔC’ celle de l’os temporal ne.
font point réunies enfemhle au contraire leurs extrémités
font à une ligne & demie de ‘ diftahce/
Le bord de la foffe orbitaire eft interrompu
dans une petite partie de fa circonférence.’La pro-;
tub.éijance occipùtale eft trèsL-faülante : le méat auditif
. .eft fitué très-près des yeux {Dciiïbcnto’n. f j V . D. ) y
21, 22, a'3 & 24. Les dents engènèraLOn.ne trouve
.aucuns veftiges dé deiïts ni d’alvéoles ( Buffbn &
éPaitbenton ). •'
jSyfi. Anat. Tonic III.
49, $9)A° » 61, 62,63* 64, 65,. d 6 ,67* 68, 69, 84,
85 6* 86. Les extrémités en général ( voyez GitfE*-
h a u t e s . ) ; la main & le pied engcnéj-al. Le .carpe -
eft feulement,compilé-de fix os , deux -aitpremier
'rang ’& quatre. Hans le fécond. Dans là prémiere
rangée, .-le premier .os eft lé pluà 'ÿpluminepx^il
eft S tué. au deffus des trois .premiers, os du feçppft
’ rang ; le fécond’ os de la première rangée*pft âu-
deflus du quatrième du fécond rang ; léstrois premiers
.os de la fécondé; rangée font au-dëftus dès
trois premiers o$ du métacarpe ; 1^ quatrième os
Ndu fécond rang eft au-delfus du q u a tr ièm ed u cin-
quième ds. du métacarpe. . r.
iLes.éeailléux <orvt cinq;doigts; a chaque main 6c.a
■ chaque-pied-; mais .tous „lessdé$gts fo^t réunis en-
■ fe ruble par la,peau jufqidaux ©ng!es ; 4eur dernière
phalange eft divifée à foo extrémité-en deux .parties,
l ’une droite 6c :f autre-, gauche-On prouve entre les
-deux branches deÆette bifurcation un prolongement
de ,1-a partie fuperieure d eja cavité de l’ongle.
Le’ pouce eftdtrès-petit j mais on-diftingue faci-
lemerft fës 'deux ^hàlàBggs.:
Lé; tcoifieine os du metaeâî^e eft beaucoup plus
volumineux que les autres, 6ç tes trois phalanges au
troifi'ème doigt fon(t plusgrandes que celles des autres
doigts {Daubenton. ).
j 2,3.5, ParticularitéfS relatives- à la .m'arche & aux
; mouvemens. Les,.dcailleux; ■ marchent lentement ; .Ü3
n’échappent à lents en Remis qu’en le Cachant dans
' ' des trpus,„0R en fe.hiritt.nt, & (sReJotomant a-p|u-
"près comme le Ivériffon & le potc-epic- Loci^u ils K