
occipital r 8c têçu dans uns foiTetts correfpon-
dante du corps de l'atlas. .
Ge tubercule eft le plus communément hémtf-
phérique : tel eft le cas du grand-duc, du vautour
fauve, du pélican, du pétrel, du cygne (a n u s o lo r ) .
Dans l'engoulevent il ell fort petit, peu Caillant, 8c
précédé d'un enfoncement a liez prononcé fur la
furface bafilaire. Dans le canard, il eft cordi forme,
échtncré 8c comme bilobé fupérieurement. 11.en
èft de même du jabiru. Dans le héron, il nerepre-
fente q'u'un quart de fphèfe, 8c forme une faillie
prolongée en arrière 8c un peu en haut, tandis
Sjue chez le plus grand nombre des oifeaux, il fe
dirige furtout en bas.
Les lignes 8c les crêtes occipitales font tressaillantes
8c comme tranchantes dans le jabiru,
dans le héron, dans la cigogne ( a rd ea c i c o n ia ) , dans
le pétrel, dans la grue, Sc en général dans les oifeaux
qui ont le bec alongé, ■ .
Dans le vautour fauve, la furface bafilaire eft
traverfée au-devant du tondyle occipital, par une
férié d'apophyfes irrégulières 8c très-fortes, qui fe
dirige de chaque côté en dehors vers les apo-
phyfes maftoïdes, en formant un arc dentelé.
Dans te grand-duc, dans l'engoulevent 8c dans
prefque tous les oifeaux à bec court, 1 occiput
eft arrondi, 8c les crêtes dont nous venons de parler
font peu prononcées.
Dans le cormorarr { p k a la c r o c o r a x c a r to ) , la
protubérance occipitale externe fupporte un os
alongé, triangulaire> 8c qui paroît être le réfultat
de l'offification du ligament cervical. ( C u v ie r .)
Les enfoncemens de l'os occipital pour les in-
fertions des mufclès, ne font pas moins prononcés
que les crêtes & les faillies chez beaucoup d'oifeaux
, 8c fpécialement dans le jabiru, dans la grue,
dans le pétrel, dans le pélican, 8cc.
Dans les o i f e a u x nouvellement fortis de l'oe u f,
l'os occipital a à peu près la forme d'un anneau,
8c eft fubdivifé en quatre parties; une fupérreure,
deux latérales 8c une inférieure très-petite. < C u v . )
Le trou, occipital préfente quelques variétés
pour fa forme 8c fes dimenlions. Dans 1e pélican,
il eft grand, quadrilatère 8c à angles arrondis.
Dans la grue, il a à peu près la même figure, mars
il eft peu alongé d’ arrière en avant. Dans le grandduc
, il repréfente une ellipfe. dont le grand dia-
mètre eft tranfvèrfal. Dans l’engoulevent, il eft
çordiforme, & préfente fa petite extrémité en
haut & en arrière. Dans la cigogne & dans le
bihoreau ( a rd ea n y c li c o r a x , Linn.), il eft à peu
près circulaire, de même que dans le perroquet»
celui de l’oifeau royal Ç.ardea p a v o n in a , Linn. )
eft triangulaire, à angles arrondis.
8. L e s tem p o r a u x . Usoccupent les côtés du crâne
& la région auriculaire. Leurs apophy les maftoïdes
font développées en raifon directe des dimensions
du b e c , & paroiffent appartenir à l'os occipital,
dans le plus grand nombre des cas, comme chez
les perroquets en particulier.
Ils nont point d'apophyfes zygomatiques, mais
ils préfentent uné éminence allez marquée qui
concourt à la formation du bord poftérieur de
l'orbite.
9. L e f p h é n o ïd ç . ( V o y e [ n°. 3 *) os forme
la plus grande partie de la bafe du crâne. 11 eft à
peu près triangulaire, & porte en avatit une petite
éminence fur laquelle s’articulent les arcades palatines.
Il n’a point d’apophyfes ptérygoïdes, & ne touche
point à l’ ouverture poftérieure des narines.
1 1 . L e s o s d e la fa c e en g én é ra l. Nous avons déjà
parlé d’ une difpofition particulière à la face-des
oifeaux, i’ exiftence d’une lame verticale qui fé-
pare les deux orbites. Cette lame qui defcend de
la région antérieure du frontal, tient au fphé-
noïde par fon bord poftérieur, & eft libre de toute
adhérence en avant & en bas, mais s’articule
dans ces deux derniers fens avec l’os du bec.
La plus grande partie de la face des oifeaux eft
formée par cet os du bec fupérieur, qui, à lui
tout feuf, tient lieu des os maxillaires fupérieurs,
inter-maxillaires, nafaux & palatins des mammifères,
8c qui offre même quelquefois des futures,
indices de celles qui féparent les os dont il s’agit
dans cette claffe d’animaux.
La forme de l’ os du bec fupérieur eft généra-
ment la même que celle du bec lui-même, auquel
il fert, pour ainfi dire, de moule ou de noyau. Il
repréfente plus ou moins exactement une moitié
de cône ou de pyramide, dont la face convexe
; eft extérieure & tournée en deffus, tandis qu’ une
autre face, plus ou moins fouvent concave, regarde
en bas & eft intérieure.
En traitant des organes de la manducation, nous
ferons connôître les différens contours 8c les di-
verfes courbures du bec. Ici nous ne devons im*
diquer que la ftruéture 8c les connexions générales
de l’os qui le foutient. ( V o y e [ n°. 943. )
La bafe de la partie convexe ou du dos de cet
o s , s’unît à l’extrémité antérieure du frontal,
d’une manière très-variable.
Quelquefois, en effet., cette articulation eft
très-mobile, comme je m’en fuis affuré fur une
tête d’engoulevent. Dans d’autres circonftances,
la réunion des pièces offeufes eft complète, &
cependant il exifte encore une légère mobilité,
parce que la jondion n’a lieu qu’ à l’aide d’ une ou
de plufieurs lames minces, ttès-élaftiques, qui fe
courbent fur elles-mêmes, comme le feroit un
morceau de baleine. Cette difpofition eft très-ma-
nifefte dans le vautour fauve.
Dans les perroquets, quelques ny^ériens, le
pélican, le cormoran, le mouvement s’opère a
l ’aide d’une feule lame. Le frontal & l’os du bec
fe continuent fur un même plan ; une rainure plus
ou moins profonde indique feulement leur fépa*
ration.
ration. C e tte rainure eft très-évidente dans le
jabiru.
Dans l'autruche, dans les gallinacés aleétrides,
dans les oifeaux de proie, dans les échaflîers à
bec pointu, comme la grue, la cigogne, le héron,
& c ., on trouve trois ou cinq lames offeufes
qui fe pénètrent réciproquement.
U eft bon de remarquer auffi, qu’ à l'endroit de
l’articulation dont nous parlons, on trouve un
: changement notable de dire&ion dans le plan du
crâne & dans celui de la face. Aiirfî, par exemple,
1 dans l’oifeau royal, la partie antérieure du crâne
eft très-bombée, & tombe prefque verticalement
fur l’os du bec, qui fe dirige enfuite à peu près
horizontalement en avant.' Dans le grand-duc, on
obferve une difpofition analogue , fi ce n’eft que
l’os du bec a une convexité très-prononcée. Dans
le vautour fauve, une fimple concavité pratiquée
également fur le crâne & fur la face, ré fuite de
l’abaifferrient prefqu’imperceptibledu premier, 8c
de l'élévation très-légère de la fécondé. Dans le
I toucan, au contraire, l’énorme bec s’élève, par fa
bafe, bien au-deffusde h voûte du crâne, & pofté-
rieuremfnt eft abruptement coupé de manière à
j tomber verticalement fur elle,
j II fembleroit, au premier abord, que les calaos
j ne devroient pas préfenter cette articulation plus
I ou moins mobile, car leur bec porte des émi-
[îiences offeufes très-confidérables 8r féparées du
I crâne. Cependant on retrouve la même difpofition
dans ce genre d’oifeaux, & en particulier dans le
Icalao rhinocéros ( bu ce ro s r h in o c é r o s , Linn.), que
j j’ai en ce moment fous les yeux.
I La bafe de la partie palatine, inférieure, plane
fou concave de l’os du bec fupérieur , fe paitage
[en quatre branches qui fe portent en arrière en
j divergeant. C’ eft ce qu’on aperçoit très-bien
Iquand on examine, parla bafe, une tête de fque-
Jlctte d’oifeau, dont on a délamculé & enlevé la
mâchoire inférieure.
j De ces quatres branches, qui font tantôt articulées
8c tantôt entièrement fondées à l’os du
[bec, les deux internes, larges, conftituent la
[voûte du palais, & les deux externes, étroites,
|plus longues, peuvent être comparées aux ar-
|cades zygomatiques des mammifères, tandis que
lies premières femblenc correfpondre aux apo-
Jphyfes ptérygoïdes.
I Ces lames ou arcs-boutans n’appuient pas im-
[médiatement fur le crâne.
K Les palatines s’articulent chacune fur un petit
jos oblong, particulier aux oifeaux, d’une Forme
très-variable, & que Hériflant a nommé o s
momoïde3 en le comparant à une omoplate.
1 Les externes ou zygomatiques fe terminent en
Jarrière fur un petit os particulier auffi aux oifeaux,
nommé o s c a r r é .
I , Nous allons expofer fucceflivement les variétés
r e forme que préfentent les arcades palatines 8c
Fygomatiques, les os omoLies 8c les os carrés.
S y f t . A n a t . T om e I I I ,
Les a r ca d e s p a la t in e s , placées fous la cloifon
des orbites, marchent prefque parallèlement l’ une
à l’autre , chez la plupart des oifeaux, & n’ont
guère que la moitié de la longueur des arcades
zygomatiques.
Dans le vautour fauve, comme dans la plupart
des oifeaux des familles des nudicolles & des plu-
micoîies, elles font larges, minces, féparées entre
elles, çreufées en gouttière du côté du palais.
Leur extrémité poftérieure eft coupée carrément.
Dans le grand- duc & les autres nyélériens, elles
font beaucoup moins larges, & féparées par un
^intervalle beaucoup plus grand. Rapprochées à
leurs deux extrémités, elles font très-écartées
vprs leur partie moyenne, .ce qui donnera l’efpace
vide que circonfcrivent leurs bords internes, la
forme d'une ellipfe alongée, & non plus d’une
fimple fente. Leur extrémité poftérieure fe termine
en uneapophyfe ftyloïle épaiffe,qui s’articule
avec l’extrémité interne de l’os omoïie.
Une lame faülante & mince defcend de la région
poftérieure de leur bord interne, & fernblê remplacer
l’aile interne de l’apophyte ptérygoïde.
Cette lame eft , au refte, beaucoup moins prolongée
en avant, que celle que l’on obferve au même
endroit, dans le vautour fauve.
Dans les perroquets, leur conformation eft bien
différente. Elles font larges, épaiffes & forress
mais, au lieu de former une voûte prefque plate,
elles font Rejetées- fur le côté très-obliquement
& dirigées en arrière &'en bas, de manière
à fe terminer dans ces deux fens, chacune par une
lame libre & prefque carrée, qui fe porte beaucoup
au-delà de leur articulation avec l’os omoïie.
Au niveau de celle-ci cependant, les arcades palatines
fe réuniffent entr’elles, & appuient fur la
cloifon inter-orbitaire. Un p«eu plus en avant, elles
fe féparent de nouveau, & biffent entr’elles, avant
de fe réunir encore vers la pointe du bec, un ef-
pace de figure elliptique.
' Dans les p tffereaux , en général, les arcades palatines
commencent antérieurement par un fimple
ftyletplus ou moins grêle , puis ,ens ’ai'ninciffant,
elles s’élargiffent fubitement en arrière. Leur
bord poftérieur eft fortement échancé, 8c ne fe
porte point au-delà de leur articulation avec l’os
omoïde. Par leur réunion cependant, elles forment
, dans la ligne moyenne, un canal prefque
cylindrique pour les arrière-marines.
Dans le calao, loin de former une forte de
voûte concave, elles offrent une faillie longitudinale
confidérable, 8 c ne laiffent aucun efpace
vide entr’elles. Elles fe rétréciffent beaucoup au
point où elles reçoivent les os omoïdes.
Dans l’engoulevent, elle s-font très-larges, auffi
minces que du papier , 8c fe terminent en arrière
par un lobe très-arrondi & libre.
Dans les toucans, ell-:s font unies l ’une avec l ’autre
dans toute l .ur longueur, qui eft fore peu confidérable,
8c concaves cran fverfa le ment, depuis un
| | § §