
doui.e ^Cuvier), où feulement dix à la queue.
( Daubenton, )
28. Les vertèbres cervicales en general. Les apo-
pnyfès épineufes des dernières vertèbres cervicales
font plus inclinées en avant que dans le
mouton.
3y. V o s fàcrttm. Il eft ;plu$ étroit à fa partie
poftérieure que dans le mouton. ( Daubenton. )
37. Le baffin en général. Il eft plus haut à proportion
de fa largeur que dans le même animal.
(Idem.)
41. Les cotes en général. Leur nombre eft le
même que chez le mouton. ( Idem. )
55' L*humérus. Sa longueur eft à celle du fémur
: : 7 : 7*5'
56. L'avant-bras en général. Sa longueur eft à
celle de la jambe : : 8,7 :9 .
F O N C T I O N S E C O N D E .
L a c i r c u l a t i o n .
227. La circulation en général. Tout ce que
nous avons dit au fujet des organes de la circulation
dans le mouton eft applicable ici.
F O N C T I O N T R O I S I E M E .
L es sensations e t l ’ac tio n nerveuse.
S e c t i o n s e p t i è m e .
785. Les yeux en général. Leur éloignement,
quoique grand, ne rend point la phyfionomie des
chèvres ftupide, parce que le front eft étroit ;
d'ailleurs ils font très-vifs , très-grands & très-
apparens, quoique pofés un peu fur les côtés de
la tête. ( Daubenton. )
818. Le tapis. Il eft d’un bleu argenté.
821. L ’iris. Il eft d’une belle couleur jaune.
822. La pupille. Elle a la figure d'un carré-
long, dont les côtés font irrégulièrement terminés,
& pour ainfi dire frangés, & dont les angles
font arrondis. Ce.'carré eft le plus fouvent fitué de
façon que l'angle inférieur de devant eft à la
hauteur de l’angle antérieur de l’oe il, & l’angle
fupérieur de derrière à la hauteur de l’angle pof-
térieur de l’oeil. (Daubenton.)
'Se c t i o n Tî u t t i e m e .
83-2. L ’ouïe en général. Elle eft très-fine.
833. L ’oreille externe en général. ( Voye% les
généralités.) .
861. La -ampe vefiibulaire du limaçon. Elle eft
plus grande que l'autre ; mais celle-ci s’élargit
près de la fenêtre ronde & s’évafe beaucoup.
S e c t i o n n e u v i è m e .
867. L ’odorat en général. Il eft des plus délicats.
( Daubenton. )
872. Les finus des fojfes nafales. Ils font analogues
à ceux des moutons.
S e c t i o n o n z i è m e .
880. Les glandes cutanées. Il y a dans la .plupart
des chèvres & dans quelques boucs, au-
devant du cou, deux prolongemens de la peau
auxquels on a donné le nom de glandsy ils
font couverts de poils comme le refte du côrps,
& renferment un tiffu cellulaire graiffeux, d ’apparence
glandulaire.
883. Les poils. Dans la chèvre de Juda, le poil
feft blanc, aflez long, & aufli fin que les laines de
Cachemire i dans celle d'Angora il èft plus long,
foyeux & frifé : on en prépare de fort belles
étoffes, & fouvent, fur le corps, il a dix pouces
d’étendue.
Dans la chèvre domeftique, fa couleur varie
fuivant les individus.
Communément le poil des boucs & des chèvres
eft de différente longueur fur les diverses parties
du corps; partout il eft plus ferme que le poil du
cheval, mais moins dur que fon crin. Celui de
la barbe a parfois jufqu’à neuf pouces, & forme
un bouquet qui eft placé au-delà du menton , fous
les coins de la bouche. On obferve aufli fréquemment,
chez les boucs, une crinière, dont les
crins, de la longueur d'un demi-pied près du
garrot, retombent de chaque côté du cou & du
dos. En outre, il y a fur le front une efpèce de
toupet. (Daubenton.)
884. Les fabots. Analogues en général à ceux
des autres ruminans, ils fe prolongent & fe re-
dreffent beaucoup dans certaines variétés.
88 f. Les cornes. La plupart des femelles ont des
cornes; elles font moins longues que celles des
mâles, mais elles ont la même pofition & la
même direction.
Les cornes des boucs font plus ou moins longues
& plus ou moins contournées ; le bouc d'An-
gora a les cornes à peu près aufli longues que le
bouc ordinaire , mais dirigées & contournées
d'une manière différente ; elles s’étendent horizontalement
de chaque côté de la tête & forment
des fpirales à peu près comme un tire-
bourre. Les cornes de, la femelle font courtes &
fe recourbent en arrière, en bas & en avant, de
forte qu’elles aboutiflent auprès de l'oeil. (Bujfon.)
La chèvre d’Irlande eft caraétérifée par l’ac-
croiftement du nombre des cornes.
La fubftance des cornes des chèvres eft plus ]
compacte que celle des cornes des béliers.
F O N C T I O N Q U A T R I È M E .
L a respiration e t la voix.
889. Le Larynx engénéral. Il eft analogue à celui
du mouton.
916 & 917* Les poumons. Ils font femblables à
ceux du mouton.
942. La voix, fes nuances & fes particularités.
Elle a les plus grands rapports avec le bêlement
du mouton.
F O N C T I O N C I N Q U I È M E .
L A I G E S T I O N.
( Voyei ce qui concerne cette fonction dans le
mouton & dans le boeuf.)
F O N C T I O N S IXI ÈME.
L es s é c r é t i o ns .
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1129. Les fécrétions particulières à. certains animaux.
Le bouc répand une odeur infupportable ,
très-fétide, & qui, fous le nom de hircine, fert ordinairement
de terme de comparaifon.
F O N C T I O N S E P T I ÈM E.
L a g é n é r a t i o n .
1130. Lesfexesen particulier. Les chèvres font
des animaux très-lafcifs.
1131. La faifon des amours. Elle a lieu en automne,
quoique l’accouplement puilîe s’effeétuer
en toute faifon.
Le bouc eft en état d’engendrer à un an ; un
feulfuffit.à plus de cent chèvres, mais il eft vieux
à fix ou fept ans.
S e c t i o n p r e m i è r e .
1134. Le ferotum. Il eft volumineux.
1139. Les testicules. Ils font fïtués hors de l’abdomen
, comme ceux du bélier.
II49. Les véficules féminales. Elles manquent.
1163. Le gland. Il eft formé d’un gros tubercule
charnu, comme celui du bélierj l’urètre déborde
au-delà de lu i, & conftitue un petit tuyau
mou & flexible, replié & collé fur le gland,
pendant l’état de repos, mais fe foutenant en
ligne droite durant l’éreélion. (Daubenton.)
1177. L ’os de la verge. Il manque.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
I l 86, La femelle en général. La chèvre produit
depuis l’âge d’ un an ou dix-huit mois jufqu’à fept
ans. ( Bujfon.) Elle peut quelquefois porter à fept
mois. ( Cuvier. )
S e c t i o n q u a t r i è m e .
1254. La gefiation, fa durée. Elle eft de cinq
mois. ( Cuvier. )
S e c t i o n c i n q u i è m e .
1257. Le nombre des foetus. Il eft d’un ou de
deux. ( Bujfon , Daubenton y Cuvier. )
izy8. Le chorion. Il tient à l’utérus par des cotylédons,
comme dans la brebis. ( Daubenton. )
1260. L ’allantoïde. Sa figure eft la même que
dans la brebis. Sa liqueur laifle dépofer un fédi-
ment analogue. (Idem.)
1263. Les cotylédons. Daubenton en a compte
cent d ix , la plupart de fept ou huit lignes de diamètre.
Ils étoient en plus grand nombre dans les
cornes que partout ailleurs.
1268. Les os du foetus en général. On obferve fur
le fommet de la tête deux tubercules bien appa-
rens, qui défignent la naiflance des cornes. C ’eft
le péricrâne & non point l’os qui eft gonflé à
l ’endroit de ces tubercules, au niveau defquels
les tégumens font aufli plus épais & -plus durs.
( Daubenton. )
FONCTION HUITIÈME.
L a l a c t a t i o n *
1302. La laBation en général.' On peut commencer
à traire les chèvres quinze jours après
qu’elles ont mis bas; elles donnent du lait en
quantité pendant quatre ou cinq mois, &-elles
en donnent matin & f>ir. Plus elles mangent, plus
la quantité de leur lait augmente. ( Bujfon. )
L’ allaitement dure un mois ou cinq femaines,
(Idem.)
1303, I 304 & 1307. Les mamelles en gène a l,
leur nombre t leur pofition. Elles font au nombre de
deux, placées dans la région des aînés, & chacune
d'elles n’ a qu'un feul mamelon, le plus ordinairement.
Sur une chèvre examinée par Daubenton, le's
deux mamelles étoient féparées [’une de l’autre
par un efpace garni de poils; elles ^voient cha