& lorfqu’on les inquiète , elles déménagent &
tranfportent ailleurs leurs petits.
La marte va faire fes petits dans les nids d’écureuils
, de ducs & de bufes. Elle met bas au printemps.
Le nombre de fes petits n’eft que de deux
ou trois. ( Idem. )
S e c t i o n c in q u i ème .
1257. Le nombre des foetus. (Voyes^ n°9. I2J4
& I 20 - )
1 260. U allantoïde. Elle s’étend fur toute la largeur
du placenta, auquel elle adhère. (Daubenton.)
1263. Le placenta. Il embraffe le foetus en forme
de zone circulaire, comme dans le chien. Sa fur-
face extérieure eft rouge : on y voit des grains
d’un autre rouge très-yif & femblable à celui du
poumon des oifeaux j il porte à fa partie moyenne,
un fillon qui femble être une folution de continuité.
1267. Le cordon ombilical. Long feulement de
deux lignes, il fe divife prefque fur-le-champ en
deux b ran che sd on t la plus courte rencontre le
placenta dans le voi finage de deux corps ovales
de couleur orangée 5 l’autre branche fe termine en
dedans du fillon dont nous avons parlé.
F O N C T I O N HUI T I ÈME .
L a l a c t a t i o n .
1303 & 1304. Les mamelles en général; leur
nombre. Elles font fi peu apparentes, que l’on ne
peut les apercevoir que fur une femelle pleine,
ou qui vient de mettre bas. Leur nombre eft de
quatre , deux de chaque côté de l’abdomen : elles
forment, par leur pofition , les quatre angles d’un
carré. ( Idem.)
F O N C T I O N N E U V I È M E .
L a Ht U T RI TI O N.
S e c t ion pr emi è re .
1318. Les alimens en général. La fouine fe nourrit
de chaffe 5 elle fe jette fur les volailles & les pigeons;
elle prend les fouris , les rats, les taupes,
les oifeaux dans leurs nids. Elle mange auffi les
oeufs. B, ffon en a élevé une qui aimoit beaucoup
le miel & le chenevis.
S e c t ion t r o i s i èm e .
1338. La vie. Buffon préfume qu’elle ne doit
étre xpie de huit ou dix ans.
S O U S - G E N R E S E C O N D .
L es P u t o i s , Putorius, C u v i e r .
E S P È C E T R O I S I È M E .
L e p u t o i s .
L e putois. Buffon,VII. pl.XXIlI. page202.
Muftela putorius. M. pedibus fijfts , corpore flavo•
nigricante, ore auriculijque albis. Linn. Syft. Nat.
edit. XIII. gen. 15 , fp. 7.
Muftela putorius. M. flavo-nigricans , ore auriez
larumque apicibus albis. Erxleb. Syft. Regn. anifn,
gen. 42 , fp. 7.
E S P È C E Q U A T R I È M E .
L e f u r e t .
Le f u r e t . Buffon, VII. pl. XXV . page 20p.
Muftela furo. M. pedibus fijfts, oculis rubicundis.
Linn. 1. c. fp. 8.
Muftela furo. M. corpore pallide fiavo. Erxleben,
1. c. fp. 8,
E S P È C E C IN Q U I È M E .
L a be l e t t e .
La belette. Buffon, V IL planche XXIX’ . r.
page 22 y.
Muftela vulgaris. M. pedibus fijfts , corpore exfufco
rufo , fubiits albo , caudâ coneolore. Linn. 1. c.
fp. II.
Muftela vulgaris. M. &c. Erxleben , I. c. fp. 1 î»
G É N É R A L I T É S .
C es trois animaux ont entr’ eux de fi grands rapports,
que nous ne pouvons faire autrement que
de les réunir dans un feul article. M. Cuvier &
quelques auteurs, entr’ autres Linnæus, femblent
croire même que le putois & le furet ne font que
deux variétés d’ une même efpèee.
Tous les trois, en outre, reflemblant beaucoup
à la fouine & à la marte, fous le point de
vue de leur organifation intérieure, je ne ferai
qu’indiquer ici. les légères différences que le fcal-
pel de l’anatomifte a pu y faire découvrir.
Le putois vit près des lieux habités dans les
Carnivores. 147
■ pays tempérés. Son nom dérive de la mauvaile
■ odeur que tout fon corps exhale.
R Le furet ne (ubfilte en France que comme ani-
I mal domeftique. II paroît originaire d’Afrique| Si 9 en particulier de Barbarie, furvant M. Poiret
■ (Voyage en Barbarie, t. 1, Tag■ 162 )• ,
\ La belette eft commune dans les pays chauds ce I tempérés; on ne la trouva point vers le Nord.
■ (Buffon.') Elle vit près des lieux habites, Se caule
■ de grands dégâts dans les poulaillers.
[ Le putois eft un peu plus peut que la- tourne.
■ ( Buffon. ) Un individu examiné par Daubenton ,
B avon un pied cinq pouces de longueur, la queue
■ non comprife. Le train de devant avoit fix pouces,
I 8e celui de derrière fept de hauteur. _
Le furet eft plus petit que le putois. Il a là tete
1 moins large & le mufeau plus étroit 8e plus
■ alongé. Un furet a donné pour longueur un pied
■ un pouce huit lignes, 8e- pour hauteur du train
I de devant, trois pouces onze lignes, 8e cinq
B pouces quatre lignes pour celui de derrière. ( Daubenton.)
- ’
La b e le t te e ft b e a u c o u p plus p e t it e q u e to u s
; les animaux;du g en re M a r t e q u e n o us a v o n s e x a minés
jufqu a p r é fe n t . Sa lo n g u e u r v a r ie , fu i- II vant Daubenton, de fix pouces demi à tept
M pouces & demi. La hauteur du train de devant, K dans une belette de la première taille, eft d'un K pouce cinq lignes.; celle du train de derrière, d’un
H pouces fix lignes. Le canal intcftinal a un pied
B cinq pouces d'étendue.
Le putois, le furet & la belette paflent une
9 grande partie de leur, vie dans un fommeil pro-
I fond, qui paroît être pour eux un befoin impé-
■ rieux.
F O N C T I O N P RE MI È R E .
L o c o m o t i o n .
Se c t ion premi è re .
Squelettologie.
1 Si 4. Les os de la tête & du crâne en général. Le
B putois a le devant des mâchoires plus court que
■ la fouine ; les os du nez moins reculés .mars plus
B inclinés en bas > le front élevé, & les orbites d un
B moindre diamètre. ,
L e fu r e t a le fr o n t & la p a r tie a n té r ie u re du
T crâne moins la r g e s , & le s o s p a r ié ta u x mo ins con -
I vexes.
Dans la belette, les os du nez font moins re-
I culés encore que dans le putois. ( Daubenton. )
L’angle facial du putois eft de 310. ( Cuvier.)
21 , 2 1 , 23 & 24. Les dents en général. Le pu- I lois a trente-quatre dents, fix incifives & deux
| canines à chaque mâchoire, quatre molaires fupé-
I rieures & cinq molaires intérieures de chaque
! côté.
L e furet & la belette font abfoluraent dans le
même cas.
Tous les trois ont donc en haut une molaire
de moins, de chaque c ô té , que la fouine & la
marte.
Tous les trois en diffèrent encore, fous le rapport
des dents, en ce que leur dent carnaffière
inférieure eft dépourvue de tubercule en dedans.
3 6. Les os de la queue. La queue eft compoféè
de feize vertèbres dans le putois, de dix-hurc dans
lé furet, de quatorze ou quinze dans la belette.
38. Les os des hanches. Les trous fous-pubiens
font plus petits dans le furet que dans le putois.
40. Le fternum. Le fternum eft compote, de onze
pièces dans le furet, de dix dans le putois.
41. Les côtes en général. Elles font au nombre
de quatorze, de chaque côté, dans le putois, onze
I vertébro-fternaîes & trois alternâtes ; le furet en
I a quinze , & la belette quatorze , dix vertébro-
[ fternales & quatre afternales.
e2. Les os claviculaires font tres-petits & en-
[ core moins marqués que dans la marte & la fouine.
68. Le pouce. Il eft manifeftement plus court
! que les autres doigts dans la belette.
| 85. Le gros orteil. Il eft de très-peu plus court
[ que les autres.
F O N C T I O N T R O I S I ÈM E .
L es se ns a tions e t l a c t i o n ne rve use .
Se c t ion pr emi è r e .
358. Le poids du cerveau. Il forme la 138e. partie
de celui du corps. ( Cuvier. )
S ec t ion h u i t i e .m e.
833. L'oreille externe. Elle eft courte, arrondie,
& ne forme point le cornet, quoique le méat auditif
foitlarge.
S ec t ion, on z i ème .
883. Les poils. Le putois a deux fortes de poils,
dont tes uns font plus fermes, plus forts & plus
luifans que tes autres. Les plus longs fe trouvent
fur le dos & la queue : ils ont environ- un pouce
& demi de longueur ; celle des mouftaches eft a
peu près la même.
La couleur du p o il, chez les Furets, varia
comme dans tous les animaux domeftiques en général
; les uns font mélangés de blanc, de noir
& de fauve plus ou moins foncé ; les autres font
en entier d’un jaune de buis.
F O N C T I O N Q U A T R I È M E .
L a r e s p i r a t i o n e t l a v o i x .
027. Le centre aponévrotique du diaphragme. 11 v i t T 2