
ne s’échappe point toujours par un trou unique.
Il eft en effet fermé de deux ôu trois filets d a-
bord, lefquels fe rejoignent eniuite 8c reçoivent
un rameau de communication du nerf gloffo-pha-
ryngien & , un peu plus bas* du nerf lingual.
Apres cette réunion, lé tronc dû nerf augmente
un peu de volume 8c deloend dans la
poirrine.
718. L e n e r fg r a n d h y p o g lo jfe . Il fort du crâne,
par lé trou condylien, en arrière du ntrfpneu-
mo-gafirique, qu’il croife en fautoir 8c avec lequel
il s’unit en partie.
Jl eft très-grêle à fon origine. ^
Au-devant du nerf pneumo-gaftrique, il fournie
un petit filet qui fe porte vers la poitrine en fui-
vant la veine jugulaire. .
Énfuite, le* tronc du nerf hypogloffe, conti-.1
nliant de fe diiiger en a v a n tv ie n t croifer le
gloifo - pharyngien, paffe fous la corne de l’ os
h y t ï i e , fe porte vêts le larynx fupérieur&'s’y
termine , après s’être divifé auparavant en deux
rameaux, dont l’inférieur va fe ptidre fous la
langue, tandis que le fupérieur gagne la face
dorfale de cet organe.
728 & 729. L e s n e r f s c e r v ic a u x en g én é ra l. Le
nombre de ces nerfs varie beaucoup dans les SjJjj
feaax-, de même que celui des vertèbres entre léf-
quelles ils paffent (1) , 2c fe b a l a n c e entre dix
& vingt-trois. L’animai qui en offre le plus , par
conféquent ,• eft le cygne.
Leur difpcfition habituelle eft analogue à celle
qu’on obferve dans l’homme-.
Néanmoins, ils font proportionnément beaucoup
plus gros, 8c tres-fiexueux.
Ils fe perdent en grande partie fous la peau du
cou, cù on peut les difféquer très-facilement.
La_ dernière, & , tvès-iarement, les deux dernières
paires cervicales concourent à la formation ■
du plexus brachial.
7 ’ fc. L e n e r f d ia p h ra gm a tiq u e . Oïl h£ l ’a point
apciçu dans les oifeaux (2).
734. L e p k x u s b ra c h ia l en g én é ra l. Il eft tffen-
tieiknient formé par la dernière paire des nerfs
cervicaux M par le* deux premières paires des nerfs
dorfaux. . . ^
Leur entrelacement ne forme qti un fetil raif-
ceau, duquel partent tous les nerfs de l’aile.
Mais, ayàntde fournir ceux-ci, le plexus brachial
envoie quelques cotdohs d’àbôrd dans les
mufclës grai'.d & moyen pe&oraux , 8c dans le
fous clavier. Ces cordons thoraciques font gïo$,
& au nombre de quatre le plus ordinairement.
72 fi L e s n e r f s d e l 'a i l e en g én é ra l. Ils font aU
nombre-de trois troncs principaux feulement.
f i ) Voyë\ cl-léjfus , n ° . 28. '
(2) On fe rappellera que ces h ôct pou» de fmuclc
diaphraglue.
t/on reptéfènte le nerf axillaire 5 Un fécond
remplace les nerfs mufculo^cutané, médian & cubital
; le dernier tient lieu des nerfs cutané interne
8c ràdial.
756 , 737 & 738. L e s n e f s m u feu lo c u ta n é , méd
ia n & c u b i ta l t Ces trois branches principales db
plexus brachial de l'homme font repréftntees,
dans les oifeaux, par Un feul cordon ^qui fe porte
fous la face interne ou inférieure de l’aile.
Ce trône volumineux- donne d’abord des filets
aux mufcles biceps 8c deltoïde ; puis, fuiyant la
bord interne du premier de ces mufeks, il arrive
au pli de l’avant-bras fans donner de rameaux remarquables
î mais, au-deffus de l’articulation hu?
méro-cùbitaleimmédiatement fous la peau, il
fe divife en trois branches.
, Parm i celles-ci, l’ externe eft la plus greleyelle
fe perd en partie dans les mufeks radiaux & da, s
la peau qui recouvre le pouce ou l’aile bâtarde.
La moyenne fe glffe profondément au-deffous |
des mufcles radiaux & fe diftribue dans leur épail-
feur. Un de fes filets perce lé ligament- ifiier-
effeux & paffe à la face fupérieure de l’aile'.
La trôiiième, enfin, eu l’ intétne, paffe fur 1 épitrochlée
de l’humérus, au milieu des tendons qut
s’ infèrent à cette éminence offeufe. L à , elle fe |
divife en beaucoup de filets ; l un d eux fé porte
fur la cap fuie de l’ articulation' huméro-cubitale &
dans la peau environnante 5 quelques-uns vüntark
mer lès mufcles métacarpiens ; deux autres, enfin,
plus longs & plus gros, marchent le lorg du beri
intérieur de l’ aile, fous la peau, & viennent fè
perdre dans les tégumens de k lace interne des
doigtS-
74O. L e n e r f a x il la i r e . Il fe détaché du plexqs
brachial avant les deux gros cordons iiç terminai-
fon. Petit & grêle> il fe diftribue aux mufcles qui I
entourent la tête de l’humérus & a la capfuie de
l’articulation de cet os avec l'épaule,
•74J. L e n e r f r a d ia l & le n e r f cu tan é in te rn e . ;Un
f,ul tic ne repréfente ces deux neifs dans les oifeaux.
11 fe contourne autour de l’humérus, & I
vient fé porter à la face fupérieure de cet os* en
donnant d’abord des filets affez volumineux peur
les mule les extenfeurs de Payant-ai le , puis deux
rameaux qui s’épanouilfent en éventail entre-lts
membranes de l’aile. Il avance en fui te le long du
bras, & , Su niveau de l’ articulation buméro-cu-
bitale, il fe trouve placé a la face interne de l’aile,
mais fur le bord radial. Il perce alors le tendon
du mufde radial ext.rr.e, puis fe partage en deux
branches.
L’une de celles-ci eft courte 8c fe perd fous U
| peau qui recouvre la face éxterne du cubitus.
L’autre eft plus hor güe*, fi tuée entre les deux
ôs dé l’avànt-brû's 8c couchée fur la membrane
fibreufe qui les m it , elle pat vient à Uàrticulaticyn
de ces os avec 8 métacarpe, pa'ffé dans une I f u* |
lifte particulière & fe divife bientôt après en trois
filets. L’un de ceux-ci, alliez court, elt deftiné au
pouce 5 les deux autres fe perdent à la face externe
de chacun des doigts, au dtffous de lq peau, 8c
parviennent jufqu’à leur dernière articulation.
742. L e s n e r f s d o r fa u x e n g én é ra l. Ils offrent, dans
les oifeaux , la- même difpofition abfolument que
celles qu’ ils ont dans l’homme & dans les autres
mammifères. Ils ne varient que par leur nombre,
qui eft toujours prop ortionne à celui des vertèbres
de la région à laquelle ils appartiennent (1 ) .
744 L e s n e r f i lom b a ir e s en g én é ra l. li en eft d’eux
comme des nerfs dorfaux , dont nous venons dé
parler.
74J. L e p le x u s lom b a ir e en g én é ra l. H fournit
deux branches remarquables, l’obturatrice & la
crurale, 8c eft placé au-defîus du badin.
746, 747, 748 & 749. L e n e r f o b tu r a teu r , f o n
o rigin e & f a d ijîr ib u t io n . Ce nerf provient, comme
nous l'avons dit, du plexus formé par les paires
lombaires. Il palfe par le trou fous-pubien avec le
t=ndon du miifcle obrurateur interne ? & , peu
après être forti.du baftïn, il fe partage en un gva id
nombre de rameaux qfli fe perdent dans les'mufcles
de la.cuilFe, mais, plus fpécialemènt, dans
les mufcles adducteurs 8c dans ceux qui environnent
l’articulation coxo-fémorale.
7) 0 , 7JI , 7 ƒ 2 & 75-3. L e n e r f c r u r a l a n té r ieu r t
f o n o r ig in e , Jf a d i jîr ib u t io n . Ce nerf n. ît évidemment
des trois dernières paires des nerfs lombaires.
Parvenu dans l’aine, il fs divife en trois branches
principales, qui s’épanouiffent, après des
fubdivifions multipliées, dans les differens mufcles
des faces antérieure & interne de la cuiffe.
Beaucoup des dernières ramifications de ce
n.rf font deftinées à animer la peau de cette partie
du membre abdominal.
75-5-. L e s n e rfs fa c r ê s en g én é ra l. Ils font tout-à-
fait analogues à ceux des mammifères & de
Phommi, èn particulier.
7 5 7 ,7 5 8 ,7 5 9 & 7 6 0 . L e n e f f e i a t i q u e en g é n é ra
l y j'on o r ig in e , f o n t r a je t . Le nerf feiatique eft
produit par les quatre paires des nerf» facrés fupér
riruis, & fe cirige yers l’échancrure feiatique du
balfin & derrière la cavité cotyloïie de l’os coxal.
Une fois forti de l’intérieur du baftîn, il fe b ifurque
ou fe partage en deux portions principales.
L’une de celles-ci, poftérienre, eft un faifeeau
corripofé de fept-à huit branches qui fe perdent
dans les mufcles Idfiers & adduéleurs de la cuiffe.
La faconde portion, qui eft antérieure, eft un
cordon fimple, très-gros, & paroît être la fuite
du tronc, du nerf. Elle fuit la direction du fémur,
& fournit quelques rameaux aux mufcles fkçhif-
feurs çje la jambe.
Arrivée vers la partie moyenne & poftérienre
de l'os 4® k cuiffe, cette portion fe divife en deux
branches; l’ une repréfente je nerf tibia!, c'eft la
plus greffe; l'autre eft l’anftqgae du nerf poplité
externe.
7 j I. L e n e r f t i b i a l o u p o p l i t é in te rn e . En arrière
de l’articulation fémoro-tibiale, ce nerf fe partage
en deux rameaux. Le plus gros fe fubdivife lui-
même en fix ou fept autres qui fe difperfen: dans
les mufcles de la partie poftérieure de la jambe, 8 c
principalement dans le foiéaire & les jumeaux.
L’autre rameau defeend derrière les os de la
jambe, & paffe derrière l’articulation tibio-rar-
fienne. Alors il devient l’analogue du nerf plantaire.
752, L e n e r f p la n ta ir e . Ce nerf paffe dans une
co'uliffe fous l’os unique du tarfe& du mécatarfe,
& , parvenu vers fon extrémité digitale , fe partage
en quatre, trois ou deux raqieaux, felpn le nombre
des doigts de l’pifeau.
Ces rameaux fe portent fur le bprd péronier de
chaçtin des doigts.
764. Le n e r f p o p l i t é e x te r n e . Arrivé fous l'articulation
fémoro-tibiale, ce nerf fe porte vers le
bord péronier de la jambe & fe partage en beaucoup
de filets qui fe diflïpent dans les mufcles de
la région antérieure de cette partie.
Deux d écès filets, pourtant, beaucoup plus1
longs & plus gros que les autres, marchent le
long des os de la jambe; l’un en dehors , l’autre
en dedans. Ils paffent derrière l'articulation du
tarfe,dans deux couliffes qui leur font particulières
, fe rapprochent enfuite & fe trouvent lo-
g 's dans la gouttière antérieure de l’os du méra-
tarfe, vers le bas de laquelle ils fe - réparent de
nouveau.
Alors, la branche interne fe porte entre le-fe-
cond 8c le trpifième doigts; lkxterne , entre le
troifième & le quatrième, quand il exifte.
Leurs filets fuivent les bords de chacun de ces
doigts 8c fe terminent fous la pegp, près de l’ongle.
705. L e n e r f g'_and fy tn p a th iq u e en g é n é r a l. On
fait que conftammen: le fyftème nerveux des gan-;
glions eft d’autant moips développé chez les ^ni-,
maux vertébrés, que l’être que l’pn examine occupe
un degré plus bas dans rët helle zQplogique*
Ce fyftème, qui exifte même chez les plus petirs
mammifères, difparoît prefqu’en,tièdement dans
des poiffons d’ un volume énorme, & ne préfenre,
pour ainfi dire, plus de ganglions dgn$ I4 plus
grande partie de fon étendue. Enfin, fi,on le con-
ftdère mêm^ dans le§ différens ordres de la clgffe
des mammifères, on le voit diminuer en taifon ,
• npn pas du volume de l’animal, mais de la plaGe
qu'il occupe.
\ Cette vérité qui n’eft pas nouvellè, puifqua
F f f f 2
( i ) Voye\ ci-dejft<s, n°. 3o.